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Euro

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L'euro est la monnaie unique européenne, introduite en 1999. Elle est actuellement partagée par les pays de l'Union européenne suivants : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Grèce, Slovénie, Chypre, Malte, Slovaquie, Estonie, Lettonie, ainsi que par le Kosovo, le Monténégro et les micro-États de Saint-Marin, Vatican, Monaco, Andorre.

Pour les libéraux, deux opinions divergentes existent : pour les uns (Philippe Simonnot, Charles Gave...), l'euro est la cause même des problèmes économiques des États ; pour les autres (Pascal Salin...), c'est moins la monnaie qui est en cause que la dette publique excessive.

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Les vices de construction de l'euro

Comparé à l'étalon-or, l'euro partage tous les défauts des monnaies-fiat. En outre, la façon dont l'euro a été mis en place est une bonne illustration de la tragédie des biens communs résultant d'un constructivisme politique qui ignore complètement les lois de l'économie et prétend utiliser la monnaie pour réaliser une intégration politique :

L'euro se rattache à une vision qui implique nationalisme monétaire, politisation de la monnaie, substitution d'une pseudo-indépendance au contrôle externe par la concurrence, recours à une procédure obligatoire et constructiviste au lieu d'un processus spontané dans la construction éventuelle d'un système monétaire européen. Tous ces éléments sont porteurs de dangers potentiels pour la gestion monétaire. (Pascal Salin, Libéralisme, 2000)
Le projet d'une monnaie unique, décrétée par des technocrates, est en lui-même une idée française. Delors en était l'ingénieur. Comme disait de Gaulle, à l'époque, la politique d'abord, l'intendance suivra. Mais l'économie est une intendance très résistante au volontarisme politique. Au lieu de faire une monnaie commune (qui aurait laissé intactes les monnaies nationales), on a voulu éviter toute concurrence monétaire. Le résultat est là. (Markus Kerber[1])

Le problème principal que pose l'euro n'est pas seulement l'emploi d'une monnaie unique par des économies très différentes entre elles (le dollar aux États-Unis est utilisé aussi par des États dont les économies sont très différentes entre elles, de même pour les pays africains de la zone franc), c'est surtout le fait que l'euro encourage l'irresponsabilité des pays les moins bien gérés :

  • ils bénéficient de taux d'intérêt plus bas, ce qui pousse les politiciens à augmenter l'endettement du pays pour en tirer des bénéfices politiques conséquents ; après l'arrivée de l'euro, l'argent s’est mis soudainement à couler à flots dans certains pays, générant bulles et mal-investissements (par exemple dans l'immobilier en Espagne) ;
  • un pays membre peut longtemps accumuler les déficits sans que rien, hormis la réaction politique de ses partenaires, ne l'en empêche (le traité européen ne prévoit pas d'exclure les pays qui ne respectent pas les critères, alors qu'initialement le Pacte de responsabilité et de croissance interdisait les déficits et l'endettement excessifs) ; en pratique, la socialisation de la dette à l'échelle européenne n'a rencontré aucun opposant tant que ses conséquences ne se faisaient pas sentir dans les taux d'intérêt ;
  • la dévaluation monétaire étant impossible au niveau national, la monétisation de la dette accroît le niveau de l'inflation sur toute la zone ;
  • il n'y a pas de clause de sortie de l'euro[2], il est implicite que tout pays défaillant sera secouru par les autres ;
  • les règles du Pacte de stabilité et de croissance limitant les déficits ont été assouplies en 2005 et ne sont pas respectées (y compris par les pays réputés les plus vertueux, comme l'Allemagne), dans une totale impunité pour les pays concernés ;
  • les banques centrales nationales ont été conservées, ce qui crée un déséquilibre entre banques centrales des pays exportateurs et banques centrales des pays importateurs[3].

Le problème est donc bien à la source davantage politique qu'économique, l'excès de dette publique ne pouvant être résolu que politiquement. Les critères du Pacte de stabilité et de croissance n'étant plus respectés, chaque pays fait peser le poids de ses dépenses publiques sur les épaules de tous ses voisins.

Pour Charles Gave[4], les vices de l'euro, « monstruosité économique », sont les suivants :

  • les différences de taux de croissance et de productivité entre pays et les taux d'intérêt artificiellement bas encouragent la spéculation et les mal-investissements (immobilier en Espagne) : l'augmentation de la dette privée et des déficits budgétaires conduit certains pays (Espagne, France) au bord de la faillite ;
  • le différentiel taux de croissance (faible) / taux d'intérêt (plus élevé que le taux de croissance) fait croître la dette de façon exponentielle ;
  • les États européens (à la différence des États-Unis) ne peuvent imprimer à volonté de la monnaie pour éviter la faillite ;
  • l'Allemagne, seul pays européen en équilibre budgétaire, mettra les autres pays sous contrôle budgétaire et sous tutelle financière, ce qui aura des conséquences politiques et sociales dramatiques dans ces pays.

Gave conclut :

En fait, l’euro est une stupidité économique inimaginable : bloquer le taux de change entre des pays qui ont des productivités différentes n’a jamais marché, nulle part et a en revanche toujours amené à des désastres économiques, politiques et sociaux . [...] La classe (au sens marxiste du terme) des technocrates qui l’a créé se rend cependant bien compte que son pouvoir ne tient que par l’euro et fait tout pour que l’euro survive, même si cela doit amener la ruine des populations européennes.

Christian Saint-Étienne (d'orientation politique centriste) voit trois défauts importants dans l'euro (La fin de l'euro, 2009)[5] :

  • la zone euro n'est pas une « zone monétaire optimale » (il y a de nombreux freins à la mobilité du travail et du capital en comparaison par exemple avec les États-Unis) ;
  • pas d’État fédéral ni de budget fédéral pour compenser des niveaux et rythmes de développement très différents dans chaque pays ;
  • concurrence fiscale et sociale très violente dans les pays à l'intérieur de la zone euro, conduisant à un fort différentiel de compétitivité entre une zone euro nord excédentaire et une zone euro sud déficitaire.

En revanche, pour Pascal Salin, il n'y a pas de crise de l'euro, et il faut distinguer la monnaie et la dette publique :

Le problème des dettes publiques ne devient un problème de l'euro que dans la mesure où les gouvernements décident arbitrairement qu'il doit y avoir une certaine solidarité européenne à l'intérieur de la zone euro. Mais pourquoi une participation commune à la même devise devrait-elle logiquement impliquer que les États dépensiers obtiennent nécessairement l'aide des autres ?[6]

Pour lui, la crise de l’euro est une invention des politiciens européens qui ont décidé de créer un lien artificiel entre leurs problèmes budgétaires et le système de l’euro. Pour aider ces gouvernements qui ont mal géré ces pays, la BCE achète des obligations souveraines de ces pays ou fournit des liquidités pour aider leurs banques. Ce faisant, elle pervertit les conditions de marché, tout en violant ses propres principes.

De même, pour Philipp Bagus[7], ce ne sont pas les structures économiques différentes des différents pays qui posent problème, c'est le fait qu'une redistribution s'opère à l'intérieur de la zone euro en faveur des pays qui accroissent davantage la masse monétaire via le déficit et l'endettement. La création de l'euro (à l'origine, un projet français de créer une espèce d'URSS pour contrebalancer la puissance allemande) est une illustration de la tragédie des biens communs, car tous les gouvernements peuvent utiliser la BCE pour financer leurs déficits :

La tragédie de l'euro résulte dans l'incitation à s'engager dans des déficits plus élevés en émettant des obligations d’État, et en faisant supporter à l'ensemble du groupe le coût des politiques irresponsables, sous la forme de la baisse du pouvoir d'achat de l'euro. Avec une telle incitation, les politiciens ont tendance à accumuler les déficits. Pourquoi s'engager dans des dépenses plus élevées en augmentant les impôts, ce qui est impopulaire ? Pourquoi ne pas simplement émettre des obligations qui seront achetées par la création de nouvelle monnaie, même si cela augmente en fin de compte les prix dans l'ensemble de l'union monétaire ? Pourquoi ne pas externaliser le coût des dépenses étatiques ?

Comment sortir de la crise de l'euro ?

Pour Christian Saint-Étienne, le seul pays qui peut sortir de l'euro est l'Allemagne (les autres pays sont piégés : ils verraient leur dette augmenter drastiquement s'ils le faisaient[8]). Si les 3 pays clés de la zone euro sud (Espagne, Italie, France) étaient attaqués, la facture deviendrait trop lourde pour l'Allemagne (2000 milliards selon Saint-Étienne) : elle sortirait de l'euro[9] (avec probablement Pays-Bas, Autriche, Finlande) au prix d'une réévaluation de sa monnaie (15 à 20 %) tout à fait supportable pour elle. La France pourrait prendre la tête de la zone sud et redevenir compétitive suite à la dévaluation de sa monnaie et à une forte réduction de ses dépenses publiques. En 2012, Saint-Étienne donne une probabilité de 60 % pour ce scénario de sortie de l'Allemagne à échéance de trois ans.

Simone Wapler ne croit pas à un tel scénario, parce qu'elle estime que le retour au mark coûterait à l'Allemagne autant que sa réunification. Elle anticipe un arrimage de la France à l'Allemagne avec une rigueur à la schlague ; ce scénario à la grecque est pour elle le plus probable.

Pour Olivier Delamarche, au lieu d'ajouter de la dette à la dette, il faut faire sortir de l'euro les pays qui n'ont rien à y faire, quitte à assumer les pertes qui en découleront[10].

Pour d'autres économistes, c'est, comme toujours dans l'histoire, l'inflation qui viendra régler les problèmes d'endettement :

La mutualisation des dettes contraindrait l’Allemagne à régler indéfiniment la note des gouvernements déficitaires. Elle est donc inacceptable. En revanche, l’Allemagne se fera peut-être à l’idée (encore iconoclaste) que la BCE crée et prête autant que nécessaire aux financements ou refinancements des déficits de la zone. Conséquence inévitable : les liquidités colossales des banques commerciales induiront une hausse incontrôlable des prix. Et ainsi seraient concrétisées les prévisions d’un Milton Friedman et de quelques autres eurosceptiques pour qui la BCE finira par céder aux pressions politiques et « sauvera l’euro » par l’inflation. (Florin Aftalion[11])

Philipp Bagus donne les trois possibilités suivantes :

  • éclatement du système par retour à la monnaie nationale dans un pays (qui peut être l'Allemagne, ou un pays très endetté tenté par le défaut) ;
  • renforcement du système par réformes de structure et rigueur ; jugé peu probable par Bagus, car les États de la zone ont conservé intacte toute leur souveraineté, et les politiciens ne veulent pas voir diminuer leur pouvoir ;
  • fuite en avant par une union de transferts permanents entre pays de la zone et monétisation de la dette, avec comme conséquence un risque de sortie des pays riches ou une hyperinflation. Option la plus probable selon Bagus.

Pour Lee Kuan Yew (fondateur de Singapour), trois scénarios sont possibles[12] :

  • intégration fiscale poussée, avec de véritables transferts budgétaires, comme aux États-Unis (peu probable selon lui, l’Europe n’étant pas une nation) ;
  • éclatement de l’euro et retour aux monnaies nationales (très fort risque de récession) ;
  • création de deux euros, un euro du nord (Allemagne, Hollande, Luxembourg, Belgique) et un euro du sud (son scénario préféré).

Pour l'économiste Andreas Höfert, l'Europe restera durablement confrontée à un « trilemme » : il est impossible d'avoir en même temps des États-nations, l'euro et la démocratie.

La faute au libéralisme ?

Comme pour le problème de la dette publique (ou plus généralement tout problème de crise économique), certains mettent en cause le libéralisme dans la crise de l'euro. À cela on peut répondre d'abord que l'euro est une construction étatique et non un résultat du marché libre, ensuite qu'il n'y a pas vraiment une crise de l'euro, mais principalement une crise des États surendettés, de l'étatisme.

D'autres rappellent la fameuse affirmation du libéral Jacques Rueff en 1949 : « L’Europe se fera par la monnaie ou ne se fera pas », sans comprendre la portée de cette phrase :

Pour Rueff, la monnaie c'était la liberté de chacun, et la stabilité de la monnaie une confirmation de sa liberté. Pour Rueff, jouer avec la monnaie c'était créer des faux droits, conduire à l'esclavage. (Georges Lane[13])

On peut noter aussi que tous les engagements pris par les États lors de la construction de l'euro ont été violés : limitation des déficits étatiques, politique non conventionnelle de la BCE (planche à billets de Mario Draghi), etc.

Citations

  • L'euro est un danger pour la démocratie, il sera fatal pour les pays les plus pauvres et ravagera leur économie. (Margaret Thatcher)
  • L'euro n'est rien d'autre qu'une pure et terrifiante construction technocratique mise en œuvre par la contrainte publique sans aucune considération pour les besoins concrets des citoyens. (Pascal Salin)
  • L'euro apparaitra rétrospectivement comme une tentative pathétique pour essayer de reconstituer les modes de fonctionnement de l'Union soviétique à l'époque d'Internet. (Pascal Salin)
  • Le Pacte de croissance et de stabilité est totalement absurde. C'est un non-sens. Il ne repose sur aucun fondement logique. Lorsqu'on adopte un taux de change fixe, on devrait laisser chacun libre de suivre la politique budgétaire de son choix. (Milton Friedman)
  • La zone euro, c'est comme quand on va au restaurant entre amis, on essaie de prendre les mêmes menus. Là, c'est comme si les Grecs prenaient du caviar, les Français de la langouste et qu'ils laissaient l’addition aux Allemands. Comment voulez-vous que le dîner se termine bien ! (Alain Madelin)
  • Le projet qui consistait à transformer les Grecs en Allemands a échoué. (Alain Madelin)
  • A mon avis l’idée d’une monnaie européenne unique était une grave erreur. Elle créerait d’énormes problèmes économiques et sociaux, et conduirait inéluctablement à une centralisation anti-démocratique de l’Europe. A mon grand regret, c’est exactement ce qui s’est produit. La Zone Euro qui regroupe 17 pays n’est pas une zone homogène, au sens de la théorie économique. Au cours des dernières années, les effets négatifs d’une monnaie unique imposant des taux de change fixes et intangibles entre des pays aux évolutions économiques différentes, ont été de plus en plus évidents. (Vaclav Klaus)
  • Il était possible - mais pas certain - que l’union monétaire parvînt à surmonter l’erreur initiale de sa conception à condition de respecter la règle du jeu commune. L’erreur historique fut de créer une monnaie sans État : elle avait peu de chances de survivre aux différences de développement de ses parties constitutives. L’erreur politique fut que la discipline commune représentée par le Pacte de stabilité et de croissance n’a pas été respectée, à commencer par les deux principales puissances économiques de la zone, l’Allemagne et la France. (Claude Reichman)
  • On m'a expliqué depuis le départ que l'Euro n’était pas un projet économique mais un projet politique, ce à quoi j'ai chaque fois répondu que l'URSS aussi était un projet politique, et qu'elle n'a pas marché non plus. (Charles Gave)
  • L'Euro est une tentative de prise de pouvoir par des technocrates non élus. (Charles Gave)
  • La crise européenne est une crise de l'État-providence financé à crédit. Il faut tout simplement diminuer de moitié les dépenses publiques et les réglementations pour relancer la croissance en Europe. Une chose dont ne veulent pas entendre parler les Français, qui pensent que l’origine de la crise provient d’une dérive de la finance. Tant que le diagnostic ne sera pas établi, il n’y aura pas de cure possible et les Français éliront toujours des présidents socialistes : qu’ils s’appellent Nicolas, Marine, François et consorts ne changera absolument rien à notre avenir glauque. (Bernard Martoïa)
  • La crise de la dette publique qui frappe actuellement la zone euro est la conséquence inévitable de ce système fondé sur le triple principe d'une seule monnaie, d'un seul taux de change et d'un seul taux d'intérêt pour un ensemble de pays dont les paramètres économiques diffèrent largement. Ce système a été le produit d'une décision politique où l'on n'a pas suffisamment prêté attention aux fondamentaux économiques en place. (Vaclav Klaus)
  • La tragédie de l'euro résulte dans l'incitation à s'engager dans des déficits plus élevés en émettant des obligations d’État, et en faisant supporter à l'ensemble du groupe le coût des politiques irresponsables, sous la forme de la baisse du pouvoir d'achat de l'euro. Avec une telle incitation, les politiciens ont tendance à accumuler les déficits. Pourquoi s'engager dans des dépenses plus élevées en augmentant les impôts, ce qui est impopulaire ? Pourquoi ne pas simplement émettre des obligations qui seront achetées par la création de nouvelle monnaie, même si cela augmente en fin de compte les prix dans l'ensemble de l'union monétaire ? Pourquoi ne pas externaliser le coût des dépenses étatiques ? (Philipp Bagus)
  • L'euro, de par sa structure inhabituelle, provoque des crises sérieuses. Ces crises peuvent être utilisées, comme la crise actuelle le démontre, à des fins politiques, pour renforcer un pouvoir et une politique fiscale et budgétaire toujours plus centralisés. L'euro est en quelque sorte le cheval de Troie des partisans d'un État central européen. La fin de l'euro représenterait l'épilogue de la vision sociale-démocrate de l'Europe. C'est pour cette raison que les politiciens et les bureaucrates le défendent actuellement par tous les moyens, quoi qu'il en coûte. (Philipp Bagus)
  • En effet, fabriqué à partir de monnaies factices, l’euro ne peut qu’avoir les défauts de ses constituants. De plus, sa construction est viciée dès l’origine. Une monnaie unique appliquée à des économies divergentes devait fatalement aboutir aux drames que nous connaissons maintenant. Aucune des promesses qui avaient été faites à sa naissance n’a été tenue. (Philippe Simonnot, L'imposture de l'euro, Libres ! 100 idées, 100 auteurs)
  • L’euro est une structure qui encourage les pays à se comporter de façon irresponsable, parce que les politiques peuvent promettre n’importe quoi ; au bout du compte, ce seront les pays de l’euro, conjointement et solidairement, qui seront responsables des dettes que vous aurez contractées. (Christian Bjørnskov)
  • La crise de l’euro, ce n’est que cela : une crise purement et exclusivement politique, la énième démonstration que les promesses, surtout quand elles sont émises par des États souverains, n’engagent que ceux qui les écoutent. (Georges Kaplan)
  • L'euro a été fondé avec une faute originelle énorme : on y a fait entrer des pays qui n'auraient jamais dû y entrer (Portugal, Irlande, Grèce...). A présent, le sauveteur risque de couler avec le noyé. (Olivier Delamarche)
  • L’union monétaire a été un échec total. L’euro est devenu un somnifère qui a rendu l’Europe somnolente et incapable d’aborder le problème de la compétitivité... Laissons tomber l’euro et concentrons-nous sur le marché unique… Nous n’avons pas besoin de l’euro pour cela. (Frederik Bolkestein, 10/04/2013)
  • La BCE est devenue un hedge fund pariant sur la survie de l’euro. (Philipp Bagus, 2018)

Notes et références

  1. Crise de l'euro : la France cancre de l'Europe, le Point du 11/04/2012.
  2. Sortir de l'euro, pour un pays, implique juridiquement de quitter l'Union européenne (article 50 du Traité sur l'Union européenne), puisque l'euro est la monnaie officielle de l’Union.
  3. Le risque caché : si la Grèce sort de l’euro, c’est l’Allemagne qui explose en premier ! sur Atlantico
  4. Charles Gave - Euro/Ligne Maginot, même logique
  5. La fin de l'euro, par Christian Saint-Étienne (vidéo)
  6. Pascal Salin : "Il n'y a pas de crise de l'euro"
  7. The Tragedy of the Euro, by Philipp Bagus, Jesus Huerta de Soto, Mises Institute, 2010
  8. Le scénario de mise en faillite volontaire d'un pays, suivi d'une dévaluation, comme l'ont fait l'Argentine et l'Islande, est plutôt adapté pour des pays exportateurs.
  9. Cette sortie a de nombreux défenseurs en Allemagne, au prétexte que « mieux vaut une fin horrible qu’une horreur sans fin » (« Lieber ein Ende mit Schrecken als ein Schrecken ohne Ende »).
  10. Entretien avec Olivier Delamarche : vers la faillite des États
  11. Les eurosceptiques avaient raison (Contrepoints, 31/08/2012)
  12. One man’s view of the world, Singapore Press Holdings, 2013
  13. Crise de l’euro, crise de l’Europe

Bibliographie

Liens externes


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