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Olivier Delamarche

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Olivier Delamarche
Économiste

Dates 1966 -
Olivier Delamarche
Tendance École autrichienne
Nationalité France France
Articles internes Autres articles sur Olivier Delamarche

Citation « On fait comme si on allait pouvoir continuer à faire marcher la planche à billets pour poursuivre cette croissance impossible. Il faut au bout d'un moment payer la note. »
Interwikis sur Olivier Delamarche

Olivier Delamarche, né le 9 février 1966, est un analyste financier français. Il est spécialisé en analyse macro-économique et gestion de portefeuille.

Biographie

Il a débuté sa carrière aux côtés de Jean Borjeix, en qualité d’analyste chez Pinatton France. Il a ensuite assuré des fonctions de sales et trader fonds propres chez Pinatton puis chez Wargny et enfin chez Leven. Il crée la Sicav Platinium France en 2004 et Platinum Gestion en 2005 avec Jean Borjeix. La société fusionne finalement en 2016 avec A2 Gestion, Olivier Delamarche prenant en charge le développement du nouveau groupe.

De 2009 à 2017, il est chroniqueur chaque semaine sur BFM Business, où il défend systématiquement une approche pessimiste frisant avec le catastrophisme, ce qui lui vaut une réputation de « super bear ».

Avec Philippe Béchade, dont les analyses sont assez proches, il fait partie des analystes considérés comme « hétérodoxes », en particulier sur le rôle des banques centrales. Il critique en effet régulièrement l'interventionnisme des banques centrales, l'expansion sans fin des dettes publiques. Il prédit ainsi avec constance « un défaut de paiement généralisé sur la dette de tous les États ».

Il dénonce ce qui est selon lui une réglementation insuffisante ou insuffisamment punitive dans le monde bancaire[1] :

« Le problème, c’est qu’aujourd’hui, quand vous regardez bien les choses, il n’y a aucune sanction à l’encontre des banquiers et des personnes qui mettent en risque les pays ou les sociétés pour lesquels ils travaillent. Vous pouvez faire n’importe quoi, ruiner une banque, un pays, ou mettre 5 000 personnes dehors. En général vous touchez votre petite prime au passage et personne ne vous en veut. Tant que c’est comme ça, qu’est-ce que vous voulez faire ? »

Il fait remonter l'origine des désordres actuels à 1998, avec le sauvetage du fonds LTCM par la FED d'Alan Greenspan et l'aléa moral que cela induit, puis la politique de taux bas de Ben Bernanke à partir de 2007.

Bien qu'il ne se réclame pas de l'école autrichienne d'économie (et qu'il refuse cette filiation[2]), ses analyses de gérant d'actifs en sont très proches, comme peuvent l'être celles d'un Peter Schiff.

Cependant, son attitude constamment bearish et ses performances très mitigées en tant que gérant de fonds soulèvent des interrogations et des critiques. En 2017, après 8 années de participation, il est finalement exclu de l'émission BFM Business ; il attribue ce départ à la trop grande liberté de parole qu'il s'arrogeait. Il intervient désormais sur la chaîne de télévision RT, financée par la Russie.

Sa fortune n'est pas connue mais les encours sous gestion de Platinum Gestion n'ont semblent-ils pas dépassé les quelques dizaines de millions €.

Citations

  • « Après avoir tondu les contribuables, on va tondre les épargnants. »
  • « Bernanke et Draghi sont à mettre en prison ! »
  • « Bernanke se dit incapable de prédire les bulles, évidemment, c'est lui qui les fabrique ! »
  • On fait comme si on allait pouvoir continuer à faire marcher la planche à billets pour poursuivre cette croissance impossible. Il faut au bout d'un moment payer la note.
  • « Pourquoi y a-t-il tant de produits financiers toxiques ? Il faut bien se dire qu'au départ c’est une décision politique. Les gouvernements ont estimé que 2% de croissance ça ne suffisait pas, il fallait du 5%. On a alors dit aux banquiers : "Allez-y ! Et si en plus vous faites des conneries, on sera là pour payer". (...) Ils font des trucs de plus en plus pourris, car il faut l'effet de levier maximum pour battre le petit copain. Au bout d'un moment ça vous explose à la figure. »
  • « Le seul credo des politiciens français, c'est d'augmenter les impôts. Que le gouvernement baisse enfin les dépenses ! »
  • « Cette crise, c'est une crise du socialisme plutôt que du capitalisme : on vient au secours des banquiers systématiquement et avec de l'argent public ; ce n'est pas le fonctionnement normal du capitalisme. »
  • « Une bulle ne se dégonfle pas, elle explose. »
  • « La planche à billets c'est comme le communisme : si ça ne marche pas, c'est qu'il n'y en a pas eu assez ! » (février 2014)
  • « Plus on fabrique de monnaie, plus sa valeur qui de surcroit ne repose que sur la confiance dans l’État qui l’émet (le fait d’avoir écrit dans la même phrase confiance et État m’a fait beaucoup rire), tend vers zéro. » (octobre 2017)

Notes et références

Liens externes


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