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Pascal Salin

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Pascal Salin
Économiste, essayiste

Dates Né en 1939
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Tendance Minarchiste, anarcho-capitaliste, Nouveaux économistes
Nationalité France France
Articles internes Autres articles sur Pascal Salin

Citation « L'État n'a aucune justification morale ni scientifique, mais (...) constitue le pur produit de l'émergence de la violence dans les sociétés humaines. »
Interwikis sur Pascal Salin
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Pascal Salin (né le 16 mai 1939 à Paris) est un économiste et philosophe français. Professeur à l'université de Paris IX Dauphine et spécialiste de la finance publique, il a été président de la Société du Mont-Pèlerin de 1994 à 1996, succédant à Max Hartwell et cédant sa place à Edwin J. Feulner. Libéral et scientifique, il a également fait partie du bureau éditorial du Journal of Libertarian Studies.

Biographie

Après des études à la faculté de droit de Bordeaux, il effectue un cursus en économie à Paris, en parallèle à l'Institut d'études politiques de Paris. Diplômé de Sciences Po, il obtient un doctorat en économie ainsi qu'une licence de sociologie. Il passe parallèlement l'agrégation d'économie[1].

Il commence par être assistant universitaire à Paris entre 1961 à 1966, alors qu'il n'a que 22 ans. Puis il devient maitre de conférences à l'université de Poitiers et Nantes. En 1970, il rejoint comme professeur d'université l'université de Paris IX Dauphine[1]. Il y enseigne encore aujourd'hui. Il dirige le Centre de Recherche en Théorie Economique Jean-Baptiste Say[2], auquel a collaboré avec Georges Lane ou Alain Wolfelsperger. Il a compté parmi ses élèves François Guillaumat, alors doctorant, Philippe Lacoude, Bertrand Lemennicier, Cécile Philippe, Véronique de Rugy ou Frédéric Sautet.

Il a depuis travaillé comme consultant, notamment, pour le service d’études du Fonds monétaire international (FMI), le gouvernement du Niger, l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), et le Harvard Institute for International Development.

Entre 1994 et 1996, il préside la Société du Mont-Pèlerin, une organisation internationale fondée par Friedrich Hayek en 1947 et composée d'économistes, d'intellectuels et d'hommes politiques réunis pour promouvoir le libéralisme. Il a également exercé des responsabilités importantes au sein de l'Aleps.

Chevalier de la Légion d'honneur, il est également chevalier des Arts et des Lettres et officier des Palmes académiques. Il a reçu le Prix renaissance de l'économie en 1986.

Travaux et prises de position

Il a effectué de nombreux travaux dans le champ de la finance publique ou sur les questions monétaires. Il défend en particulier le système de réserves fractionnaires.

D'inspiration libérale et libertarienne, son œuvre marche dans les traces de la tradition autrichienne : Frédéric Bastiat, Ludwig von Mises et Friedrich Hayek. Il défend généralement des positions minarchistes ou anarcho-capitalistes. Ainsi, dans Libéralisme (2000), il écrit sur l'État : « L'État n'a aucune justification morale ni scientifique, mais (...) constitue le pur produit de l'émergence de la violence dans les sociétés humaines ». À propos de l'impôt il déclare : « Prélevé en fonction d'une norme décidée par les détenteurs du pouvoir étatique, sans respect de la personnalité de chacun, l'impôt pénalise la prise de risque et est foncièrement esclavagiste, allant à l'encontre de son but recherché, bafouant les droits fondamentaux de l'être humain et la propriété de l'individu »[3]. Il rédige une opinion sur l'immigration dans une société libre [4]

Il contribue régulièrement au Québécois Libre. Il a pris position en faveur du projet de directive sur la libéralisation des services dans l'Union européenne (directive Bolkestein) et en défaveur du Traité de Rome de 2004.

Publications

Pour une liste détaillée des œuvres de Pascal Salin, voir Pascal Salin (bibliographie)
B0.jpg Discussions sur le forum
L'homme Libre Publie Un Nouvel Ouvrage, "Français, n'ayez pas peur du libéralisme" (for)
Libéralisme, De Pascal Salin, en format ebook (for)

Littérature secondaire

  • 1973, William M. Scarth, commentaire du livre dirigé par Emil Claassen et Pascal Salin, "Stabilization Policies in Interdependant Economies", The Canadian Journal of Economics / Revue canadienne d'Economique, Vol 6, n°3, août, pp454-457
  • 1974,
    • Edmond Alphandery, commentaire du livre dirigé par Emil Claassen et Pascal Salin, "Stabilization Policies in Interdependant Economies", Revue économique, Vol 25, n°5, Sep., pp862-864
    • Anne O. Krueger, commentaire du livre dirigé par Emil Claassen et Pascal Salin, "Stabilization Policies in Interdependant Economies", The Journal of Finance, Vol 29, n°3, juin, pp1025-1026
  • 1978, Zoran Hodjera, commentaire du livre dirigé par Emil Claassen et Pascal Salin, "International Monetary Economics", Journal of Money, Credit and Banking, Vol 10, n°4, novembre, pp539-551
  • 1984, Polly Reynolds Allen, commentaire du livre dirigé par Emil Claassen et Pascal Salin, "Theory of Flexible Exchange Rates", Journal of Economic Literature, Vol 22, n°2, juin, pp616-618
  • 1985,
    • Wolfgang Filc, commentaire du livre dirigé par Emil Claassen et Pascal Salin, "Theory of Flexible Exchange Rates", Zeitschrift für die gesamte Staatswissenschaft / Journal of Institutional and Theoretical Economics, Vol 141, n°2, juin, pp350-353
    • Alan C. Stockman, commentaire du livre dirigé par Emil Claassen et Pascal Salin, "Theory of Flexible Exchange Rates", Journal of Money, Credit and Banking, Vol 17, n°3, Aug., pp401-409
  • 2001, Andreas K. Winterberger, Pascal Salins libertäres Plädoyer für die Entstaatlichung [Plaidoyer libertarien de Pascal Salin pour la propriété], Schweizer Monatshefte, n°6, juin

Citations

Pages correspondant à ce thème sur les projets liberaux.org :

  • « L'État n'a aucune justification morale ni scientifique, mais (...) constitue le pur produit de l'émergence de la violence dans les sociétés humaines. »[5]
  • « Un marché sans règles publiques fonctionne mieux qu'un marché règlementé. »[6]
  • « La théorie keynésienne représente une aberration dans l'histoire des idées économiques. Elle repose en effet sur une approche directement en termes collectifs (par définition de variables macroéconomiques) en ignorant le caractère rationnel et volontaire de l'action humaine. »[7]
  • « Prélevé en fonction d'une norme décidée par les détenteurs du pouvoir étatique, sans respect de la personnalité de chacun, l'impôt pénalise la prise de risque et est foncièrement esclavagiste, allant à l'encontre de son but recherché, bafouant les droits fondamentaux de l'être humain et la propriété de l'individu. »[8]
  • « Les libéraux ne sont pas concernés par le marché, ils sont concernés par les droits, ce qui n'est pas du tout la même chose. »[9]
  • « L'argent public finit toujours dans des poches privées. »
  • « Le libéralisme est la seule idéologie réaliste. Elle repose sur une vision correcte de la société humaine dans sa diversité. »[10]

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Video


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