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Différences entre les versions de « États-Unis »
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* | * {{citation bloc | Les États-Unis contrôlent plus d’armes de destruction massive que n’importe qui ; ils n’ont pas hésité à utiliser des gaz contre leur propre population (à Waco) ; ils imposent des embargos économiques (contre Cuba ainsi que l’Irak) qui affectent particulièrement les populations civiles et qui, à cause de cela, ont traditionnellement été considérés comme des moyens particulièrement odieux de faire la guerre. Les États-Unis, incités en cela par les [[Néo-conservatisme|néoconservateur]]s et les fondamentalistes évangéliques, sont motivés par une ferveur quasi religieuse et empreinte de suffisance à concrétiser le vieux rêve wilsonien et à répandre la [[démocratie]] dans le monde.|[[Hans-Hermann Hoppe]], en 2002}} | ||
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* | * {{citation bloc | La [[Constitution des États-Unis]] est restée pratiquement inchangée et contient exactement les mêmes mots qu'au jour de sa rédaction ; pourtant, ces mots qui, autrefois, contraignaient les hommes politiques à faire preuve de modération et d'intégrité ont été transformés en pâte à modeler. Le gouvernement, qui ne pouvait autrefois ni lever d'impôts, ni engager de dépenses, ni imposer de lois, peut aujourd'hui faire tout ce que bon lui semble. L'exécutif dispose de tout le pouvoir nécessaire pour faire pratiquement tout ce qu'il désire. Le Congrès ne souffle mot, tel un naïf faire-valoir, exigeant seulement que les faveurs soient partagées.|[[William R. Bonner]] et Addison Wiggin|L’Empire des dettes'', 2006}} | ||
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* {{citation bloc | Notre pays fut créé avec les idéaux les plus élevés jamais connus et le respect de la liberté individuelle. Et pourtant regardez où nous en sommes aujourd’hui : des dépenses et une dette incontrôlables ; une bureaucratie monstrueuse qui règle chacun de nos pas ; un mépris total pour la propriété privée, les marchés libres, une monnaie saine et la sphère privée ; et une politique étrangère d’expansion militaire. Les freins mis à notre gouvernement dans la Constitution par les Pères Fondateurs n’ont pas fonctionné. De puissants intérêts particuliers gouvernent et il semble qu’il n’y ait aucun moyen pour les combattre. Alors que la classe moyenne est détruite, les pauvres souffrent, les riches légitimes sont pillés et les riches illégitimes s’enrichissent.|[[Ron Paul]]|Liberty Defined'', 2011}} | |||
* {{citation bloc | Je suis convaincu qu’il y a plus de menaces pour la liberté en Amérique dans un rayon de 10 miles autour de mon bureau au Capitole que dans le reste du monde.|[[Ron Paul]]}} | |||
* {{citation bloc | On appelle cela le {{guil|Rêve Américain}}, parce qu’il faut être endormi pour y croire !|George Carlin|[http://www.dailymotion.com/video/xbjfis_le-reve-americain-george-carlin_webcam]}} | |||
* {{citation bloc | Aujourd'hui, la différence principale entre les États-Unis et l'ancienne [[URSS|Union soviétique]] tient au fait que cette dernière était davantage russe, et donc faisait preuve d'un mélange d'incompétence et de brutalité difficile à copier à l'ouest de l'Elbe. Mais attendez quelques années…|[[Mencius Moldbug]]}} | |||
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Version du 9 mars 2013 à 23:18
Les USA sont communément présentés comme La Mecque du libéralisme, ce qu'ils ne sont absolument pas, même s'ils sont plus libéraux, dans certains domaines, que la plupart des pays d'Europe.
Erreurs courantes
- Le modèle libéral, ce sont les USA ; le libéralisme est une idéologie anglo-saxonne
Il n'y a pas de modèle libéral, encore moins d'État libéral : il y a seulement des États plus ou moins libéraux. De plus, la véritable tradition libérale est française. Elle a été illustrée par des personnalités ou des philosophes tels que Benjamin Constant, Tocqueville, Turgot (le premier homme d’État français à mettre en place des réformes libérales), Condorcet, qui s’illustre par son combat pour les Droits de l’Homme et contre l’esclavage, Montesquieu, le penseur de L’Esprit des Lois, Say, Frédéric Bastiat, Molinari, fameux économistes du XIXe siècle, Jacques Rueff et Raymond Aron, qui dénoncent au XXe siècle les dérives de l’état jacobin, etc.
Les États-Unis sont d'autant moins un modèle de libéralisme qu'ils se sont écartés considérablement du modèle d'origine des Pères Fondateurs - modèle quasiment libertarien - tel que l'ébauchait un Thomas Jefferson pour devenir petit à petit au XXe siècle une démocratie totalitaire. Il y a peu de rapport entre les États-Unis du XVIIIe siècle, pays neutre, sans impôt (autre que des droits de douane), proclamant les droits naturels, et la puissance impérialiste qu'ils sont devenus aujourd'hui, interventionniste en tous les domaines, belliciste et social-démocrate. Bien que l'amalgame soit fréquent dans le public, il ne faut pas confondre libéralisme et néoconservatisme. Les vrais libéraux (au sens où l'on entend ce terme en Europe) sont d'ailleurs très minoritaires, à tel point qu'il faut employer pour les désigner le terme de libertarien, et non celui de liberal, qui désigne les sociaux-démocrates.
De même, il ne faut pas confondre libéralisme et capitalisme de connivence. Aux États-Unis, ce "capitalisme" est très développé, qu'il s'agisse de corruption, de lobbying à Washington, de recherche de subventions, de renflouement par l’État ou la FED :
- Il y a beaucoup de capitalisme de connivence dans ce pays, des gens qui bénéficient de contrats avec le gouvernement, ou qui sont renfloués par la FED. Ils ne méritent pas de compassion, ils méritent de se voir supprimer tous leurs bénéfices. Il ne faut pas confondre ça avec le vrai capitalisme, quand quelqu'un gagne de l'argent, produit quelque chose. (Ron Paul, novembre 2011, Michigan GOP Oakland University Debate)
La création de la FED au XXe siècle est d'ailleurs l'illustration de cette dérive étatique des États-Unis :
- Voyez le cas de l'URSS : à ma connaissance, il n'y a jamais eu de faillite d'entreprise sous le système soviétique, mais la société n'a fait que s'appauvrir. Appliquez le système soviétique à l'industrie bancaire, et vous obtenez la FED. (Ron Paul, End the Fed, 2009)
Ron Paul critique également le bellicisme américain, soutenu à la fois par les conservateurs et par les keynésiens :
« Détenir autant d'armements, en particulier ceux de nature offensive, ne fait qu'encourager une politique de « guerre préventive » profondément viciée et immorale, « guerre préventive » n'étant qu'une expression pour dire « agression ». Depuis la Seconde Guerre mondiale, dans la plupart des conflits dans le monde, des armements d'origine américaine ont été utilisés des deux côtés, et souvent contre nous. Le keynésianisme militaire est tout aussi nocif que le keynésianisme domestique. Certes, un certain nombre d'emplois sont créés pour fabriquer des bombes et des missiles, mais seulement au détriment d'autres emplois où le capital serait utilisé de façon plus productive. Fabriquer et faire exploser des missiles et des bombes ne peut augmenter le niveau de vie des citoyens américains ; c'est antiéconomique : cela crée davantage de dettes et aucun avantage pour le citoyen. »
— Ron Paul, Liberty Defined, "Keynesianism", 2011
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Histoire des États-Unis |
Articles sur l'histoire des États-Unis
- États-Unis d'Amérique (chronologie)
- Etats-Unis (histoire jusqu'en 1865)
- Les origines de la Révolution américaine
- Révolution américaine
- Benjamin Franklin
- George Washington
- John Adams
- Samuel Adams
- John Dickinson
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- Thomas Jefferson
- James Madison
- Patrick Henry
- Alexander Hamilton
- John Jay
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- James Monroe
- John Quincy Adams
- Andrew Jackson
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- Les origines de la Guerre de Sécession
- Franklin Pierce
- Stephen A. Douglas
- Guerre de Sécession
- Abraham Lincoln
- Ulysses S. Grant
- Emma Lazarus
- Calvin Coolidge
- Herbert Hoover
- Hawley-Smoot Tariff Act
- New Deal
- Guerre du Viêt-Nam
- Ronald Reagan
- Révolution conservatrice
- Blue Dogs
- Rick Perry
- Patriot Act
Citations
« [Les libertariens] estiment que, depuis les années 1930, Franklin Roosevelt et son "New Deal", l'Amérique n'est plus vraiment un pays capitaliste libéral, mais une sorte de social-démocratie. Ils affirment que si le système américain ne fonctionne plus pour la satisfaction et le bien être de tous et de chacun, ce n'est pas parce que le capitalisme est en crise, comme l'assurent nos marxistes et marxisants, c'est, au contraire, parce qu'il a été perverti, oublié, dénaturé. Ils assurent et ils tentent de prouver que le retour à la liberté la plus totale ne présenterait que des avantages. Et il est bien vrai que, vus de près, les États-Unis ont renié de longue date la pure doctrine libérale des premiers âges du capitalisme. Il est bien vrai qu'un nombre toujours plus grand d'« Agences » fédérales ou d'organismes locaux limitent les activités des individus comme des entreprises. Ils édictent des règles, imposent des restrictions au nom soit du respect de la concurrence, soit de la défense du consommateur, soit encore de critères d'hygiène, de sécurité, etc. Or, les néo-libéraux américains assurent que ces règlementations aboutissent exactement à l'inverse de leur propos. »
— Maurice Roy, Vive le capitalisme, 1977, Collection "Les Impertinents", Plon.
« Les États-Unis contrôlent plus d’armes de destruction massive que n’importe qui ; ils n’ont pas hésité à utiliser des gaz contre leur propre population (à Waco) ; ils imposent des embargos économiques (contre Cuba ainsi que l’Irak) qui affectent particulièrement les populations civiles et qui, à cause de cela, ont traditionnellement été considérés comme des moyens particulièrement odieux de faire la guerre. Les États-Unis, incités en cela par les néoconservateurs et les fondamentalistes évangéliques, sont motivés par une ferveur quasi religieuse et empreinte de suffisance à concrétiser le vieux rêve wilsonien et à répandre la démocratie dans le monde. »
— Hans-Hermann Hoppe, en 2002
« La Constitution des États-Unis est restée pratiquement inchangée et contient exactement les mêmes mots qu'au jour de sa rédaction ; pourtant, ces mots qui, autrefois, contraignaient les hommes politiques à faire preuve de modération et d'intégrité ont été transformés en pâte à modeler. Le gouvernement, qui ne pouvait autrefois ni lever d'impôts, ni engager de dépenses, ni imposer de lois, peut aujourd'hui faire tout ce que bon lui semble. L'exécutif dispose de tout le pouvoir nécessaire pour faire pratiquement tout ce qu'il désire. Le Congrès ne souffle mot, tel un naïf faire-valoir, exigeant seulement que les faveurs soient partagées. »
— William R. Bonner et Addison Wiggin, L’Empire des dettes, 2006
« Notre pays fut créé avec les idéaux les plus élevés jamais connus et le respect de la liberté individuelle. Et pourtant regardez où nous en sommes aujourd’hui : des dépenses et une dette incontrôlables ; une bureaucratie monstrueuse qui règle chacun de nos pas ; un mépris total pour la propriété privée, les marchés libres, une monnaie saine et la sphère privée ; et une politique étrangère d’expansion militaire. Les freins mis à notre gouvernement dans la Constitution par les Pères Fondateurs n’ont pas fonctionné. De puissants intérêts particuliers gouvernent et il semble qu’il n’y ait aucun moyen pour les combattre. Alors que la classe moyenne est détruite, les pauvres souffrent, les riches légitimes sont pillés et les riches illégitimes s’enrichissent. »
— Ron Paul, Liberty Defined, 2011
« Je suis convaincu qu’il y a plus de menaces pour la liberté en Amérique dans un rayon de 10 miles autour de mon bureau au Capitole que dans le reste du monde. »
— Ron Paul
« On appelle cela le « Rêve Américain », parce qu’il faut être endormi pour y croire ! »
— George Carlin, [1]
« Aujourd'hui, la différence principale entre les États-Unis et l'ancienne Union soviétique tient au fait que cette dernière était davantage russe, et donc faisait preuve d'un mélange d'incompétence et de brutalité difficile à copier à l'ouest de l'Elbe. Mais attendez quelques années… »
— Mencius Moldbug
Liens externes
- (fr)Français et Américains - L'autre rive (cyberlivre gratuit, par Pascal Baudry)
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