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John Quincy Adams
John Quincy Adams | |||||
homme politique | |||||
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Dates | 1767-1848 | ||||
Tendance | |||||
Nationalité | États-Unis | ||||
Articles internes | Autres articles sur John Quincy Adams | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur John Quincy Adams | |||||
Histoire des États-Unis |
John Quincy Adams (Braintree, aujourd’hui Quincy, Massachusetts, 11 juillet 1767 – Washington, 23 février 1848) fils de John Adams, est un homme politique américain, excellent diplomate mais médiocre sixième président des États-Unis (1825-1829). Il a été un anti-esclavagiste convaincu.
Les débuts politiques
Suivant son père en France (1778), il fait une partie de ses études aux Pays-Bas (1780-1782) et accomplit très jeune des missions diplomatiques sur le vieux continent, apprenant le français et le néerlandais et se débrouillant dans d’autres langues européennes comme l’allemand. Diplômé en droit d’Harvard (1787), il est nommé ambassadeur à La Haye (1794), Lisbonne (1796) où il soutient la position de George Washington de refuser de se mêler des affaires européennes, puis il est envoyé par son père à Berlin (1797-1801) où il négocie un traité d’amitié et de commerce d’inspiration libérale.
Sénateur du Massachusetts (1803-1808), il se brouille avec les fédéralistes en soutenant la politique de Thomas Jefferson et intègre le Parti démocrate-républicain. Professeur de logique à Brown University, influencé par le philosophe britannique David Hume, il reste imprégné de l’idéal cicéronien du citoyen orateur qui sait user de la rhétorique pour le bien commun de la cité. Ambassadeur à Saint-Pétersbourg (1809-1814) puis à Londres (1814-1817), il négocie le traité de Gand (1814) qui met fin à la guerre avec le Royaume-Uni.
Le secrétaire d’État 1817-1825
Il est choisi par James Monroe comme secrétaire d’État (1817-1825) et est le principal inspirateur de la doctrine Monroe. Le traité de 1818 fixe la frontière avec le Canada sur le 49e parallèle, inaugurant de meilleures relations avec les Britanniques. En 1819 il obtient de l’Espagne la cession de la Floride aux États-Unis.
Le 4 juillet 1821, il déclare que les États-Unis apportent un soutien moral aux mouvements d’indépendance dans l’Empire espagnol mais que toute intervention armée est exclue. C’est le point de départ de ce qui va devenir la doctrine Monroe. Il est considéré comme l’un des plus grands ministres des Affaires étrangères de l’histoire américaine.
Le président 1825-1829
Lors des élections de 1824, le grand nombre de candidats, s’appuyant sur une base régionale empêche Andrew Jackson d’obtenir la majorité : Adams, qui est soutenu par la Nouvelle-Angleterre, est élu à la surprise générale président par la Chambre des représentants avec l’appui de Henry Clay, speaker de la Chambre et un des candidats malheureux, qu’il va choisir ensuite comme secrétaire d’État.
Faute de majorité suffisante pour le soutenir, en butte à l’hostilité des partisans de Jackson, sa présidence se révèle sans relief. Seule originalité, il prête le serment présidentiel sur un livre de lois constitutionnelles et non sur la Bible, comme le veut la tradition.
Il inaugure en 1828 le canal de Washington à l’Ohio, qui s’inscrit dans un programme d’ensemble de réalisations de canalisations, réduit l’endettement de l’État, mais adopte une politique protectionniste par le Tarif de 1828 qui élève les taxes douanières au grand mécontentement du Sud. Favorable aux Indiens (Native Americans), il tente de limiter l’expansion vers l’ouest. Il n’est pas réélu face à Andrew Jackson, ne l’emportant que dans son bastion de la Nouvelle-Angleterre.
Le représentant 1831-1848
Il va être le premier et le seul, avec Andrew Johnson président, à siéger au Congrès après sa présidence. Il retrouve de l’influence comme représentant du Massachusetts (1831-1848) et il siège à la commission du Commerce et des Manufactures, à la commission des Affaires indiennes et à la commission des Affaires étrangères.
Par ses virulentes attaques contre l’esclavage en 1836, luttant contre la volonté des sudistes de vouloir censurer toute remise en question de l’institution, et en défendant en 1841 les Africains qui avaient pris le contrôle du navire négrier espagnol La Amistad, il s’impose comme un des opposants majeurs au système esclavagiste du Sud. Il s’oppose à l’annexion du Texas (1845) et à la guerre avec le Mexique (1846-1848) qui pour lui relèvent d’une conspiration visant à étendre l’esclavage. Il est frappé d’une congestion cérébrale lors d’un débat à la Chambre et meurt deux jours plus tard.
Il a contribué à fonder le parti whig vers 1832-1833.
Ses Mémoires (publié en 1874-1877) sont un important journal politique.
Il avait épousé en 1797, Louisa Catherine Johnson, seule First Lady, né hors des États-Unis. Son fils Charles Francis Adams (Boston, 18 juillet 1807 – 21 novembre 1886) a été ambassadeur à Londres (1861-1868) défendant habilement la cause nordiste pendant la guerre de Sécession. Et son petit-fils Charles-Francis Adams devait être secrétaire d’État à la Marine (1929-1933).
Informations complémentaires
Littérature secondaire
- 1968, Robert Thornton, "John Quincy Adams", The Freeman, January, Vol 18, n°1, pp18-19
Voir aussi
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