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Franklin Pierce
Franklin Pierce | |||||
Homme politique | |||||
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Dates | 1804-1869 | ||||
Tendance | |||||
Nationalité | États-Unis | ||||
Articles internes | Autres articles sur Franklin Pierce | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Franklin Pierce | |||||
Franklin Pierce (Hillsborough, New Hampshire, 23 novembre 1804 - Concord, New Hampshire, 8 octobre 1869) a été le calamiteux quatorzième président des États-Unis.
Un élu du New Hampshire
Issu d’une famille anglaise installée au Nouveau Monde depuis le XVIIe siècle, il était le fils d’un combattant de la Révolution américaine qui avait été deux fois gouverneur du New Hampshire. Barbara Bush est une lointaine cousine de sa famille. Après des études de droit, il entre très tôt en politique et se fait élire dès 1828 à la Chambre basse de son État. Il épouse en 1834 Jane Means Appleton (1806–63), d’une excellente famille whig, très pieuse et adepte de la tempérance. Tous leurs enfants sont morts jeunes.
Démocrate nordiste favorable aux intérêts du Sud, il a d’abord siégé à la Chambre des représentants (1833-1837), le plus jeune élu, puis au Sénat (1837-1842) pour représenter le New Hampshire. Il refuse de devenir gouverneur du New Hampshire et prend part à la Guerre du Mexique comme général de brigade (1847) et se distingue dans la prise de Mexico. Candidat démocrate, il est élu président en 1852 avec 50 % des voix et 254 grands électeurs contre 42 à son adversaire whig, Winfield Scott. C’était le plus jeune président que la pays ait connu (48 ans) et un très brave homme au demeurant, mais il a la réputation d’avoir été l’un des pires présidents que le pays ait connu.
Le président de la destinée manifeste et de la question du Kansas
Partisan de la destinée manifeste, il déclare à son entrée en fonction, dans un discours récité de mémoire et non lu, le 4 mars 1853 : « la politique de mon gouvernement ne sera pas bridée par quelque pressentiment timoré des maux que pourrait apporter l’expansion. De part notre position dans le monde, l’acquisition de certaines possessions (…) devient d’une haute importance pour notre protection. (…) L’avenir est illimité. »
Le Manifeste d’Ostende contribue à discréditer la politique expansionniste des démocrates (cf. Les origines de la Guerre de Sécession). Il fit appliquer avec une extrême rigueur la loi sur les esclaves fugitifs et par son soutien à la loi Kansas-Nebraska (1854) visant à favoriser l’expansion de l’esclavage dans l’ouest, contribua largement à la crise de l’Union et au déclenchement de la Guerre de Sécession.
Le cabinet présidentiel était hostile au texte mais Jefferson Davis, secrétaire à la guerre et Stephen A. Douglas parvinrent à convaincre le président d’en faire « le critère de l’orthodoxie partisane » pour les démocrates. Il reconnut le gouvernement de Lecompton, élu illégalement par des Missouriens esclavagistes et qualifia la Constitution de Topeka voté par une assemblée de Free Soilers, représentant la majorité des habitants du Kansas, de « rébellion ».
Abandonné par les Nordistes de son parti, il ne put se représenter, les démocrates lui préférant James Buchanan. Pendant la Guerre de Sécession, il continua à soutenir le Sud et a entretenir une correspondance personnel avec Jefferson Davis, président de la Confédération. Il devait mourir d’une cirrhose, étant un alcoolique notoire.
Sources
- James M. McPherson, La Guerre de Sécession, ed. Robert Laffont, coll. Bouquins, 1991, 1004 p.
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