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Écologie

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L'écologie est la science qui étudie les relations entre tous les êtres vivants entre eux ainsi que leur interaction avec leur milieu environnemental ; l'écologue est un chercheur spécialiste dans la compréhension du fonctionnement des écosystèmes.

Origines et histoire

Le terme écologie vient du grec oikos (« maison », « habitat ») et logos (« science », « connaissance »). Il fut inventé en 1866 par le biologiste allemand Ernst Haeckel, bien que Henry David Thoreau l'ait peut-être inventé dès 1852. Dans son ouvrage : Morphologie générale des organismes, Haeckel désignait par ce terme « (...) la science des relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d'existence ».

Une définition généralement admise, particulièrement utilisée en écologie humaine, consiste à définir l'écologie comme le rapport triangulaire entre les individus d'une espèce, l'activité organisée de cette espèce et l'environnement dans lequel évolue cette espèce. L'environnement est à la fois le produit et la condition de cette activité, et donc de la survie de l'espèce.

Les concepts de base de l'écologie scientifique ont été forgés au XIXème siècle, et les événements marquants des deux guerres mondiales et les premiers bombardements atomiques au XXème siècle ont accéléré la prise de conscience écologique. En septembre 1962 le livre « Printemps silencieux » (Silent Spring) est publié aux Etats-Unis, son auteur, la biologiste Rachel Carson, dresse une critique à l'encontre de l'industrie chimique dénonçant les effets négatifs des pesticides sur l'environnement. La sortie de ce livre est considérée comme le prélude du mouvement environnemental moderne, contribuant également à l'interdiction du pesticide DDT aux Etats-Unis en 1972.

À la fin des années 60 et début des années 70, le discours politique commence à s'approprier de la thématique des préoccupations environnementales. L'écologie politique se manifeste notamment dans le paysage idéologique, philosophique, social et économique. S'articulant en plusieurs courants que l'on peut distinguer :

  • L'écologie réformiste, d'essence utilitariste, qui, tout en respectant et reconnaissant les valeurs de la nature, doit permettre de la protéger et d'opérer à une transition sociale, économique et énergétique.
  • L'Écosocialisme (André Gorz, Michael Löwy ...), assemblant à la fois le socialisme et le marxisme avec la critique écologique, s'oppose radicalement au productivisme, au capitalisme mais aussi au “capitalisme vert”. Les écosocialistes accusent le “capitalisme vert” (ou développement durable) d'être un habillage idéologique qui poursuit toujours la logique du marché et du profit. Se présentant comme un courant alternatif, dépassant le « socialisme réel » et le capitalisme, le mouvement écosocialiste propose la propriété collective des moyens de production, l’autogestion et la création de coopératives d'intérêt collectif.
  • L'Écologie Sociale, formulée par l'anarchiste libertaire Murray Bookchin, part de l'idée que les problèmes sociaux sont liés aux problèmes écologiques. Jugeant la société capitaliste incompatible avec l'émergence d'une société écologiste, Bookchin s'inspire du communalisme proposant un dépassement du capitalisme tout en critiquant la société moderne basée sur les rapports d'hiérarchie et de domination de l'homme sur l'homme. La nécessité de répondre aux enjeux de la crise écologique mène Bookchin à une critique à l'égard de la centralisation du pouvoir de l'État-Nation et la concentration des grandes firmes. Théoricien du municipalisme libertaire, il envisage une société affranchie du capitalisme et de l'État formée par des communes libres et autonomes, ainsi chaque individu exerce le principe de démocratie directe. L'idée du municipalisme libertaire est de créer des institutions décentralisées et autogérées.
  • L’écoféminisme : terme créé par Françoise d’Eaubonne et qui reprend l'exploitation et la discrimination des femmes au même titre que l'exploitation de la nature. Pour les écoféministes, destruction de la nature et oppression des femmes sont liées. Devenu mouvement politique, notamment aux États-Unis dans les années 80, ce mouvement militant mélange la cause féministe avec la cause écologique.
  • L'écologie profonde, philosophie écologique qui prête à tous les êtres vivants la même valeur “intrinsèque”, indépendante de l’utilité que l'homme peut trouver. Son fondateur, le norvégien Arne Næss, a fondé une écosophie, une vision philosophique du monde ou un système inspiré par les conditions de vie dans l'Écosphère. L'écologie profonde (par opposition à l'écologie superficielle ou réformiste) confère alors des droits à la nature au même titre que les êtres humains, rompant ainsi avec l'anthropocentrisme de l'idéal humaniste hérité des Lumières, d'où la notion de "crimes contre l'environnement" qui a pu voir le jour et être reprise, par exemple, dans un rapport de la Commission de réforme des lois du Canada. Les deep ecologists rejettent les valeurs de la modernité (primat de l'homme, volonté technique et industrielle, idéologie du progrès par la raison). Ils pensent la nature, "l'Écosphère", comme une réalité, où l'homme est en situation égale comme les autres être vivants.
  • La décroissance, mouvement qui soutient que la croissance économique ne peut se poursuivre au rythme actuel dans une planète aux ressources finies. Les tenants de ce mouvement insistent sur le poids environnemental qui pèse si nous maintenons le mode de vie actuel.

Remarquons que l'enjeu écologique est devenu un écologisme, partagé par différents mouvements sociaux et environnementalistes. Devenu projet politique, l'écologisme s'appuie fortement sur une remise en question non seulement du capitalisme, mais aussi, sur la capacité du monde moderne industriel à relever le défi de la question environnementale. Le Nouvel Ordre écologique, pour reprendre le titre de l'essai de Luc Ferry, est inscrit de tendances post-soixante-huitards, ou issus du romantisme politique, souvent à « gauche » mais aussi à « droite », dopées par une lutte anti-mondialisation et anti-capitaliste, réanimant les passions révolutionnaires.

Éthiques de l'environnement

Quelle est notre conception de la nature ? Quel rapport entretenons-nous avec elle ? Dans quels contextes et démarches devons-nous fonder la protection de l'environnement ? L'éthique de l'environnement s'interroge sur ces questions et prend en considération la cohabitation entre les humains et les milieux non humains.

Économie Écologique

Les prémisses de l'économie de l'environnement remontent à l'école libérale classique anglaise. Elle est considérée comme la science de la gestion de la rareté et de l'allocation efficace des ressources naturelles. Ses premières figures de proue furent les Physiocrates (Turgot et François Quesnay), partant de l'observation de l'“Ordre naturel”, du rôle des terres agricoles dans les processus économiques. En effet, la Loi des rendements décroissants découle de l'idée d'épuisement des rendements dans le secteur agricole. Cette analyse est notamment marquée par un raisonnement qui abouti à un “état stationnaire” des processus économiques.

Alors que l'analyse de l'école marginaliste (Menger, Jevons et Walras) va libérer l'économie du piège Malthusien et la faire sortir du déclin de l'état stationnaire. Effectivement, les individus cherchent à satisfaire leurs besoins avec des biens rares, disponibles en quantité limitée, opérant à une sélection, respectant une hiérarchie des besoins à satisfaire, compte tenu des biens disponibles. Les incertitudes liées à la transformation ou devenir des matières dites premières est inséparable des processus temporels et la prévision humaine. Les phénomènes de surexploitation, dégradation et absence d'entretien des ressources est aussi connue sous le nom de Tragédie des biens communs, d'où l'importance d'une gestion responsable par la Propriété privée.

Le rôle joué par le mécanisme des Prix, aussi indispensable, est un mode d'incitation à la gestion raisonnée des ressources naturelles. Son rôle est également celui d'anticiper les choix d'exploitation des ressources naturelles. Avec la rareté, la tendance est à la hausse des prix, freinant la demande des consommateurs tout en ouvrant des possibilités d'investissement dans l'innovation. Bien que l'usage des ressources naturelles ait pris une place importante dans le secteur industriel, la contrainte économique de la rareté peut stimuler la maîtrise des usages énergétiques et peut stimuler le secteur industriel dans le choix d'activités et techniques non-polluantes.

Les solutions libérales

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Depuis quelques décennies, tant dans le débat public comme dans le monde politique, les questions liées à l'environnement sont, en grande partie, monopolisées par un recours accru de l'intervention étatique : réglementations, « fiscalité verte », investissements publics dans les « énergies vertes », programmes d'action politique etc. En matière d'offre de propositions, les pistes de réflexion libérales sont systématiquement méprisées ou pur et simplement ignorées par le « château fort » dirigiste et décisionnel de l'État. L'écologisme et son arsenal idéologique occupe le devant le scène, occultant les solutions libérales, souvent perçues comme opposées à l'environnement. À partir de ce regrettable constat, il est devenu fréquent de croire que la pensée libérale serait insensible aux problèmes liés à l'environnement, voir même totalement incompatible. L'écologisme lui-même, conceptualisé selon une matrice profondément anti-libérale, difficilement échappe à cette croyance. À titre d'exemple, nous pouvons citer Bertrand de Jouvenel, pionnier méconnu de l'écologie politique, pour nous rendre compte que le libéralisme n'est pas dans l'indifférence sur le sujet. Au contraire, la pensée libérale est ouvertement critique vis-à-vis des erreurs politiques et économiques qui mènent au gaspillage des ressources, à la pollution de l'air, des sols ou de l'eau, à l'utilisation abusive de produits chimiques dans les terres agricoles etc. Il serait erroné de croire que ceux qui prônent la liberté seraient satisfaits de la dégradation de la vie sous toutes ses formes, au contraire, il est plutôt certain que chacun est libre dans le sens où il peut choisir entre ce qui mène au désastre et ce qui mène à une meilleure qualité de vie.

Points de vue et critique de l'écologisme actuel

  • Selon certains architectes de l'écologisme, suivant une certaine logique de planification, la question écologique est liée à celle de la question sociale. L'urgence écologique demanderait donc une prise en compte des revendications sociales, en bref, la crise écologique ne pourrait être résolue sans l'appel à un certain autoritarisme politique à l'égard de la lutte contre les inégalités sociales. Parallèlement à la critique du capitalisme mondialisé, l'écologisme idéologique prétexte que la réponse à la crise écologique passe aussi par la redistribution des richesses. Sachant que l'objectif de l'écologie est de préserver les services rendus par la nature en vue de garantir la survie des espèces, des questions se posent : à partir de quels fondements peut-on établir que l'écologie en conjonction avec l'égalitarisme permettrait-il d'être en mesure d’éradiquer les inégalités ou la pauvreté ? L'écologie servirait-elle en tant que nouvelle baguette magique des idéologies prônant l'égalitarisme ?
  • Mise en cause de l'ensemble du système actuel (Ministères de l'environnement, subventions, indemnisations) : quand les assurances tripleront les primes pour les constructions en zone inondable, ces constructions s’adapteront aux inondations ; quand le FIPOL (Fonds internationaux d’indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures) ne limitera pas la responsabilité des assurances, il n’y aura pas de marées noires ; quand les primes d’assurance contre inondation seront tarifées aux prix de marché, les personnes concernées prendront leurs précautions, etc. (cf. dérivé climatique). C'est donc aux assurances de jouer leur rôle de régulateurs dans la gestion des risques, et aux pollueurs d'indemniser les victimes des externalités qu'ils produisent, ce qui rendra certaines techniques rentables, d'autres moins. L'intérêt personnel des propriétaires et de ceux qui les assurent sera bien un meilleur guide que les fictions idéologiques et bureaucratiques actuelles. Le marché est l'unique moyen d'optimiser les choix et d'obtenir un équilibre parmi des exigences irrémédiablement incompatibles et des échelles de valeur inconciliables puisque se servir de quelque chose ou d'un endroit à un usage c'est sacrifier tous les autres usages possibles. En définitive, la prévention des risques est une question économico-juridique réglable sur des marchés et dans l'appréciation de juges qui déterminent les torts et les montants des indemnisations.

La propriété comme solution

Dans son ouvrage Libéralisme (chapitre 16, "La défense de l'environnement : bien public ou bien privé ?"), Pascal Salin explique pourquoi les solutions étatiques (réglementations, taxes écologiques) ne règlent pas les problèmes environnementaux, mais au contraire les aggravent. Par exemple, l'interdiction pour raisons "écologiques" de certains commerces (ivoire, écaille de tortue...), au lieu de permettre la sauvegarde des espèces d'animaux menacés, accélère leur disparition, car les exploitations locales qui rationalisent l'élevage et veillent à la perpétuation de l'espèce ne peuvent survivre, tandis que le braconnage bénéficie de trafics d'autant plus profitables que le risque est élevé. Quant aux taxes écologiques, elles sont arbitraires et absurdes, elles supposent implicitement que l'État est propriétaire de l'environnement, la seule solution serait donc d'étatiser l'univers, le résultat serait qu'il n'y aurait plus de responsable vers qui se tourner en cas de pollution. Pascal Salin insiste sur le fait que des solutions individuelles existent, fondées sur le droit de propriété (et donc la responsabilité qui l'accompagne), l'action en justice des victimes, ou l'assurance (tant pour les victimes que pour les pollueurs potentiels).

Un grand nombre de problèmes environnementaux existent car les droits de propriété sont soit mal définis, soit mal appliqués voire inexistants. Les droits de propriété sont nécessaires pour définir et générer les informations pour savoir si un processus de production est durable ou pas.

Un grand nombre d'économistes libertariens, aux États-Unis, généralement connus sous le nom de Free Market Environment, ont utilisé l'approche des droits de propriété afin de démontrer que le marché est plus compétent que le service public pour défendre l'écologie. On compte parmi ses auteurs : Fred L. Smith, Roger J. Smith, William C. Dennis, John Baden, Richard L. Stroup. George H. Stankey et John Baden dans leur ouvrage, “Rationing Wilderness Use: Methods, Problems, and Guidelines” (Department of Agriculture, Forest Service, Odgen, Utah, 1977), discutent des implications de 5 systèmes de rationnement différents que le marché privé peut mettre en place afin de protéger l'environnement : la réservation, la loterie, la file d'attente, le mérite et le prix. En France, Max Falque met en avant la nécessité de prendre en compte l'environnement dans les décisions d'aménagement du territoire en faisant appel aux droits de propriétés et en respectant les libertés individuelles.

Citations

  • «  C’est la négation de la liberté humaine et la volonté d’imposer au peuple les mesures nécessaires à son bonheur. L’écologie est la nouvelle maladie infantile du communisme. Ses principaux animateurs sont passés du rouge au vert. Ils ont été repeints, mais ils défendent toujours la même vision du monde : l’individu ne sait pas ce qui est bon pour lui, c’est à la société de le lui apprendre. »
        — Christian Gerondeau, 30/07/2014

  • «  L'objectif de la secte verte, c'est pour l'homme la punition, la vie dure ; pour la société, c'est la contrainte, la règlementation. La méthode, c'est la peur. »
        — Claude Allègre, Ma vérité sur la planète, 2007

  • «  Il m'est impossible de trouver pour qui nous devrions économiser les ressources non renouvelables. Si nous, nous ne devrions pas nous en servir, alors la génération suivante elle aussi ne devrait pas s'en servir, ni les suivantes. »
        — Harry Browne

  • «  A la limite, le seul écologiste irréprochable est celui qui met tout en œuvre pour mourir sans laisser la moindre trace de son passage sur Terre. »
        — Didier Nordon

  • «  Il y a une religion séculière mondiale que l'on peut appeler l'environnementalisme, selon laquelle nous sommes des serviteurs de la Terre, que spolier la planète avec les produits à jeter de notre mode de vie luxueux est un péché et que la voie de la morale est de vivre le plus frugalement possible. »
        — Freeman Dyson

  • «  Il y a 65 millions d'années, la Terre a connu au Yucatán un des plus grands cataclysmes de son histoire. Elle n'en a gardé presque aucune trace. Cette capacité à gérer les catastrophes est sans doute la véritable force de la Nature. A long terme, la Terre peut se relever de tout ce que nous lui faisons subir. Nous pourrions défricher jusqu'à la dernière forêt, elle se régénérerait en quelques milliers d'années. Nous pourrions brûler les dernières réserves de combustibles fossiles et inonder l'atmosphère de dioxyde de carbone, il ne lui faudrait qu'un million d'années pour se reconstituer. Même les espèces que nous anéantissons seront remplacées par d'autres, par la magie de l'évolution, cela prendra seulement du temps. La Terre n'en mourra pas. Ce qui ne veut pas dire pour autant que les bouleversements rapides que nous lui imposons soient sans importance. Les hommes raisonnent selon une autre échelle de temps. Nous avons évolué pour habiter le monde tel qu'il existait, à présent nous le transformons en modifiant l'environnement qui a permis à notre espèce et à nos civilisations de prospérer. Nous sommes certes plus évolués que les dinosaures, mais sommes-nous armés face aux brusques changements à l'échelle de la planète ? On dit souvent qu'il faut sauver la planète, mais ce n'est pas la planète qui est en danger, c'est nous. »
        — Reportage de la BBC

  • «  De nos jours tout le monde doit sauver quelque chose. "Sauvez les arbres, sauvez les abeilles, sauvez les baleines, sauvez les escargots". Et l'arrogance suprême : sauvez la planète. Sauvez la planète, alors que nous ne savons même pas prendre soin de nous-mêmes. Je suis fatigué de cette merde. Je suis fatigué de ce foutu "Jour de la Terre". Je suis fatigué de ces écologistes bien-pensants, de ces bourgeois blancs de gauche qui pensent que la seule chose qui cloche dans ce pays est qu'il n'y a pas assez de pistes cyclables. »
        — George Carlin

  • «  C’est connu, le réchauffement est la faute du marché. Ce dernier serait incapable de valoriser les effets externes positifs (les transports en commun) et ou négatifs (la pollution). Tous ces hommes politiques et ingénieurs, conseillers du Prince, qui ont construits des centrales nucléaires en grand nombre, et vont en construire d’autres, sans se soucier de l’avenir quand il faudra les fermer ou les recycler, ne sont pas d’affreux capitalistes, ce sont des hommes de l’État. On aimerait entendre la CGT les dénoncer pour avoir mis en œuvre cette politique si dangereuse pour l’environnement le jour où ces centrales ne pourront plus être démantelées faute d’argent public. »
        — Bertrand Lemennicier

  • «  Pendant mes 15 ans avec Greenpeace, un changement s’est produit : la motivation initiale qui concernait le bien-être des humains sur la Terre s’est peu à peu transformée en une croyance radicale selon laquelle ce sont les humains qui mettent la planète en danger... Inutile de dire que ce genre d’affrontement écologiste purement idéologique à fort relent d’extrême-gauche et d’anticapitalisme me conforte dans ma décision de départ. »
        — Patrick Moore, cofondateur et ancien président de Greenpeace

  • «  Il y a chez les écologistes ce que Jean-François Revel nommait un désir de totalitarisme, qui se vit sur un mode différent selon que l’on est militant ou idéologue. Les électeurs et militants écologistes rêvent d’une société qui serait exempte des défauts qu’ils prêtent à la société actuelle ; s’il sentent confusément que cette société ne serait guère favorable à la liberté individuelle, ils sont prêts à en payer le prix, sans aller jusqu’à conceptualiser ce qu’impliquerait réellement une société totalitaire dans tous ses aspects. Très différent est le cas des idéologues écologistes, dont le désir totalitaire — de contrôle total et permanent de l’homme, dans chacune de ses activités, sur le modèle du panoptique de Bentham et Foucault — est pleinement assumé. Ceux-ci veulent le contrôle total sur leurs semblables, ils en sont avides ; quand ceux-là n’y voient qu’une sorte de mal nécessaire. L’écologisme est un totalitarisme ? La belle affaire, vous répondent les idéologues, “Nous n’avons plus le choix !" »
        — Drieu Godefridi

  • «  L’écologie est devenue une idéologie globale qui couvre l’intégralité de l’existence, les modes de production autant que les manières de vivre. On y retrouve tous les travers du marxisme appliqués à l’environnement : le scientisme omniprésent, les visions effroyables de la réalité, l’admonestation aux hommes coupables de ne pas comprendre ceux qui leur veulent du bien. Toutes les sottises du bolchevisme, du maoïsme, du trotskisme sont en quelque sorte reformulées au carré, au nom du salut de la planète. Tous ces auteurs, journalistes, politiciens, savants rivalisent dans l’abominable, se réclament d’une hyperlucidité : eux seuls voient juste quand les autres végètent dans les ténèbres d’où ils se réveilleront un jour, affolés. Eux seuls sont sortis de la caverne de l’ignorance où le troupeau humain piétine, sourd et aveugle aux évidences. »
        — Pascal Bruckner, Le Fanatisme de l’Apocalypse : sauver la Terre, punir l’Homme, 2011

Bibliographie

  • 1992,
    • Glenn Fox, "The Pricing of Environmental Goods: A Praxeological Critique of Contingent Valuation", Cultural Dynamics, 5, pp245-259
    • Peter S. Menell, Institutional Fantasylands: From Scientific Management to Free Market Environmentalism, Harvard Journal of Law and Public Policy, Vol 15, pp589–610
  • 2000,
    • Jonathan Adler, dir., "Ecology, Liberty, & Property: A Free Market Environmental Reader", Washington, DC: Competitive Enterprise Institute
    • David Schoenbrod, Protecting the Environment in the Spirit of the Common Law, In: Roger E. Meiners et Andrew P. Morriss, dir., The Common Law and the Environment: Rethinking the Statutory Basis for Modern Environmental Law, Lanham, MD: Rowman and Littlefield, pp3–24



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