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Constructionnisme

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Le constructionnisme, quelquefois appelé constructivisme (à ne pas confondre avec le constructivisme social) est une discipline de la psychologie qui a émergé dans les années 1970 et 1980[1] en opposition à la psychologie clinique, symbolisée par le behaviorisme, position critique qu'elle partage avec la thymologie de Ludwig von Mises.

Le constructivisme donne naissance à l'idée nouvelle que les apprenants ne sont pas des destinataires passifs d'informations, mais qu'ils construisent activement leurs connaissances en interaction avec l'environnement et par la réorganisation de leurs structures mentales. Les apprenants sont donc considérés comme des créateurs de sens. Ils ne se contentent pas d'enregistrer une information donnée, comme le présentaient les premiers psychologues cognitivistes mais les apprenants interprètent l'information. Cette vision de l'apprentissage a conduit au passage de la métaphore d'acquisition de connaissances à celle de construction de connaissances. S'il existe différentes versions du constructionnisme, ce que l'on retrouve en commun est l'approche centrée sur l'apprenant selon laquelle l'enseignant devient un guide cognitif de l'apprentissage de l'apprenant et non un transmetteur de connaissances.

Histoire brève du constructionnisme

Une histoire brève du constructionnisme le fait remonter aux premiers penseurs spirituels et philosophes de l'humanité, en commençant par Gautama Bouddha (560-477 avant Jésus-Christ) en raison de son éclairage sur ce que nous sommes et comment nous découvrons le monde. Nous sommes ce que nous pensons. Nous nous élevons par la pensée et nous construisons le monde avec notre pensée. Le temps dynamique, dans le constructionnisme, est une notion importante, thème que l'on retrouve également dans l'école autrichienne d'économie chez des auteurs comme Mario Rizzo et Gerald O'Driscoll. Le fondateur du taoïsme, Lao-Tsu fait reposer une grande partie de sa philosophie sur la primauté du process avec une attention portée sur les tensions dialectiques, c'est-à-dire sur les contrastes cognitifs qui poussent l'être humain à s'interroger et à progresser. Ce concept est encore plus fort chez le philosophe grec Héraclite (540-475 av. J.‑C.), connu pour son idée que l'on ne peut jamais nager deux fois dans la même rivière puisque tout, dans l'univers, est flux et que tout est en train de devenir. Ni la personne, ni la rivière n'est la même à deux instants différents.

Dans la philosophie occidentale, trois auteurs pionniers du constructionnisme sont généralement cités : Giambattista Vico (1668-1744), Emmanuel Kant (1724-1804) et Hans Vaihinger (1852-1933)[2]. Ces auteurs se sont opposés à l'empirisme anglais gagnant du terrain dans la révolution épistémologique de la science naissante. Giambattista Vico affirmait que le chercheur ne peut être totalement séparé de ce qu'il est censé recherché. Kant, bien qu'accentuant la primauté des idées dans l'expérience humaine, ce qui le fit classer parmi les idéalistes, accordait également à l'esprit un rôle actif en donnant une forme cohérente à la multiplicité d'expériences chaotiques vécue par l'être humain. Vaihinger, est à mettre de côté puisqu'il s'écarte d'une épistémologie réaliste, était lui-même le fondateur de l'épistémologie "As-if", chère aux chercheurs en sciences sociales positivistes comme l'École de Chicago en économie. Pour Vaihinger, l'esprit est une force organique, formative et constructive dont la fonction n'est pas de faire le portrait ou de refléter la réalité mais de servir l'individu à se débrouiller dans les circonstances particulières de la vie. L'être humain vivrait aux travers de fictions que l'esprit se serait approprié, aurait assimilé et construit.

Cette dans cette voie là que s'engage Ernst Von Glasersfeld (1917-2010) qui présente deux principes clés de la logique constructiviste :

  • (1) la connaissance n'est pas reçue passivement par l'individu, mais elle est plutôt construite à travers ses expériences au fil du temps
  • (2) la capacité de cognition de l'être humain est adaptative. La cognition lui sert à organiser son apprentissage expérientiel du monde plutôt qu'il ne découvre une réalité ontologique (objective).

Ces principes donnent naissance à l'idée que la recherche de la vérité peut être complétée par la notion de viabilité. En d'autres termes, les sujets ne découvrent pas l'inévitabilité d'une réalité objective, mais ils s'engagent dans le monde de manière de leur permettre de conceptualiser un avenir viable. Ils s'efforcent ensuite à organiser leur monde expérientiel d'une manière qu'il soit conforme à cette intuition de viabilité.

Quatre grands penseurs du constructionnisme cognitif : Piaget, Vygotsky, Bruner et Hayek

Parmi les contributeurs modernes du constructionnisme, quatre hommes viennent en tête[3] : Jean Piaget, Lev Vygotsky, Jerome Bruner et Friedrich Hayek. Tous les quatre mettent en valeur le principe de construction dans le processus d'acquisition et de consolidation de la connaissance.

Le cognitivo-constructivisme de Jean Piaget se fonde sur la théorie de l'équilibration de Johan Hernart (1776-1841). Il place le sujet au cœur du processus, il en fait l'acteur principal. L’individu s'adapte à son environnement grâce à son activité. La connaissance est tirée de l’action qu’il accomplit sur les objets. Elle se structure progressivement en prenant appui sur les connaissances antérieures et en en intégrant de nouvelles. L'assimilation permet de connecter les nouvelles connaissances à celles déjà en place dans les structures cognitives et l'accommodation provoque une transformation des activités cognitives afin de s'adapter aux nouvelles situations. Les stades se succèdent dans le même ordre pour tous les enfants. L’environnement social intervient dans le développement pour le freiner ou l’accélérer mais n’a pas de véritable rôle constructeur. Selon Jean Piaget, toute forme de vie est auto-organisatrice. L'enfant organise son monde en commençant par s'auto-organiser. La théorie de l'équilibration montre le développement cognitif équilibré de l'individu entre ce qui lui est familier et ce qui lui est nouveau par les processus d'assimilation et d'accommodation. Chaque stade de développement correspond à un palier d’équilibration. L'individu dispose aussi d'une capacité de réflexion sur le développement de sa propre connaissance[4].

Lev Vygotsky est un auteur important qui a influencé le développement de la théorie de la cognition située à la fin du 20ème siècle. Il considère que l'enfant développe son intelligence grâce à des moyens qu'il puise dans son environnement social et grâce à ses interactions sociales multiples. Le sujet construit sa connaissance au fil d'interactions incessantes avec son environnement (objets, sujets, phénomènes). Pour Vygotsky, l'enfant est d'abord un être social d'où l'appellation de son approche d'interactionnisme social. Le sujet construit, avec la médiation d'autrui, des outils de pensée[5] qu'il peut s'approprier mentalement pour son propre compte. Le médiateur (qui peut être l'éducateur ou le formateur) joue un rôle important en s'intercalant entre le sujet et cette appropriation pour faciliter l'intériorisation et l'assimilation des outils de pensée. Il joue un rôle de leadership eustressant en permettant à l'enfant de concevoir le dépassement de soi-même à la fois dans l'accompagnement (sûreté, protection, émulation) du médiateur et dans l'effort personnel qu'il lui reste à accomplir pour combler l'écart entre ce que l'individu est capable de réaliser intellectuellement à un moment donné de son parcours et ce qu'il serait en mesure de réaliser avec la médiation d'autrui. Vygotsky dénomme cette aire cognitive critique et sensible, la "zone proximale de développement".

Jerome Bruner s'est concentré sur la nature de la connaissance humaine et sa relation avec l'action humaine. La place du langage est essentielle dans le développement cognitif de l'enfant. Pour lui, Le développement du langage est une cause et non une conséquence du développement cognitif.

Idéalement, l'enseignement doit permettre aux enfants de résoudre les problèmes par eux-mêmes. Ils deviennent ainsi plus autonomes et prennent confiance dans leur capacités cognitives. L'auteur explique les différentes étapes du développement cognitif qu'un enfant traverse. Toutefois, sa théorie développementale diverge de celle de Jean Piaget. Pour ce dernier, les différentes étapes de développement cognitifs sont contraintes par les étapes de maturité physiologique et psychologique de l'enfant. Selon le point de vue de Jerome Bruner, un enfant (de tout âge) est capable de comprendre des informations complexes. Jerome Bruner part de l'hypothèse que n'importe quelle matière peut être enseignée efficacement sous une forme intellectuellement simple à n'importe quel enfant et à n'importe quel stade de développement. Cela est possible grâce au programme scolaire en spirale. Cette méthode implique une structuration de l'information afin que des idées complexes puissent d'abord être enseignées à un niveau simplifié, puis revisitées à des niveaux plus complexes par la suite. Par conséquent, les matières doivent être enseignées à des niveaux de difficulté croissante progressivement (d'où l'analogie de la spirale). Jerome Bruner (1961) propose que les apprenants construisent leurs propres connaissances en organisant et en catégorisant les informations à l'aide d'un système de découverte. La perception est fondamentalement liée à un acte de catégorisation. Le concept d'apprentissage par la découverte implique que les élèves construisent eux-mêmes leurs propres connaissances (également appelée approche constructiviste) plutôt qu'elle ne soit dictée. Le rôle de l'enseignant n'est donc pas de communiquer l'information en demandant un apprentissage par cœur, mais plutôt de faciliter le processus d'apprentissage. Cela signifie, par exemple, l'aide à la découverte des relations qui existent entre des éléments d'information par une programmation d'apprentissage de complexité progressive en forme de spirale.

Friedrich Hayek est reconnu par les principaux théoriciens contemporains du constructivisme psychologique tels que Walter B. Weimer ou Michael J. Mahoney[6][7], comme celui qui a le plus contribué à poser les fondations du constructionnisme :

En 1952, Friedrich A. Hayek a peut-être publié l'aperçu théorique le plus puissant du constructionnisme. Hayek a reçu le Prix Nobel d'économie pour sa brillante analyse de la sagesse distribuée dans des systèmes complexes et auto-organisés spontanément (tels que l'économie de marché). Son écriture de "L'Ordre Sensoriel" fut principalement le projet d'un hobby intellectuel, même si des entretiens plus tard dans sa vie ont suggéré que ses théories économiques récompensées, ont émergé suite à ses conjectures théoriques en psychologie (Michael J. Mahoney et Walter B. Weimer, 1994). Dans "L'ordre Sensoriel", Hayek révèla que les éléments de la perception, y compris les sensations les plus élémentaires, ne deviennent des éléments particuliers uniquement lors d'un contexte de classification en continu ou d'un processus d'ordonnancement qui est fondamentalement abstrait ».[8]

Tout comme les auteurs du constructionnisme, Friedrich Hayek réagit face au béhaviorisme qui limitait trop l'apprentissage à l'association stimulus-réponse. Il estime également que la connaissance s'élabore à partir des représentations que l'individu dispose déjà à son sujet. Particulièrement, Friedrich Hayek a précisé le mécanisme mental de l'abstraction dans le processus de tri continu des informations perçues par un individu. Il est également à l'origine de l'étude des systèmes complexes des phénomènes sociaux et des capacités des sociétés à s'auto-organiser.

Les enfants disposent d'une qualité innée de leur ordre sensoriel qui les rend curieux. Les adultes conservent cette curiosité et la développent en curiosité épistémique. Le développement cognitif implique l'acquisition de règles abstraites sans obligatoirement comprendre celles-ci ou prendre conscience de leur utilisation. L'environnement social ne joue pas un rôle aussi important dans la croissance cognitive que dans les théories de Jerome Bruner et Lev Vygotsky. Car deux individus placés dans le même environnement social, prenons le cas de jumeaux, n'auront pas le même développement cognitif. Certes, les facteurs sociaux sont présents mais ils n'ont pas le même impact que la disposition individuelle qui joue le premier rôle. En comparaison avec ces mêmes auteurs, l'implication d'adultes et de pairs bien informés n'est pas obligatoire dans la croissance d'un individu. Par contre, Friedrich Hayek ajoute la force impersonnelle ou les règles abstraites comme des éléments indirects aux connaissances tacites et explicites, alors que les autres auteurs s'intéressent davantage à la connaissance exprimable.

Synthèse d'accords et désaccords des 4 grands auteurs du constructionnisme cognitif

Idées Jean Piaget Lev Vygotsky Jerome Bruner Friedrich Hayek
Les enfants sont naturellement pré-adaptés à l'apprentissage. D'accord ? D'accord D'accord
Les enfants disposent d'une curiosité innée. D'accord ? D'accord D'accord.
Les structures cognitives des enfants se développent avec le temps. D'accord D'accord D'accord D'accord.
Les enfants participent activement au processus d'apprentissage. D'accord D'accord D'accord D'accord.
Le développement cognitif implique l'acquisition de l'abstraction. D'accord ? D'accord D'accord.
L'environnement social joue un rôle important dans la croissance cognitive. Faible Fort Fort Modéré
L'enseignant n'a pas besoin d’attendre que l’enfant ait atteint un certain âge pour accélérer son développement cognitif. Désaccord D'accord D'accord D'accord
Médiation directe d'adultes et de pairs bien informés est nécessaire à la croissance des connaissances. Faible Importante Importante Proportionnée

Praxéologie et auto-organisation du constructionnisme

Le courant du constructivisme a désiré s'éloigner de la psychologie appliquée qui est liée à des modèles et à des métaphores de santé médicale. Les constructionnistes refusent certains aspects morbides que peut prendre quelquefois la psychologie de la santé mentale lorsque elle accentue ou qu'elle pose des stéréotypes de pathologies extrêmes sur des patients. Au contraire, les constructionnistes portent leur intérêt sur le côté positif de l'expérience humaine. et incluent des thèmes de préoccupation comme l'échange, l'altruisme, la compassion, la conscience, les soins envers autrui, la créativité, l'intelligence émotionnelle, l'adaptation, le pardon, l'espoir, l'humour, la résilience, les ressources internes, la résistance à l'agression etc. Ce courant refuse également l'image d’Épinal collée sur les psychologues comme étant des professionnels scrutant, analysant et apposant une étiquette de maladie pathologique sur un patient. Les constructionnistes se positionnent davantage comme des philosophes des processus et du potentiel mental de l'être humain, pris individuellement et dans leur ensemble.

Dans le constructionnisme, la thèse centrale est que l'être humain est le co-créateur de l'univers dont il fait l'expérience par apprentissage et dans lequel il agit en fonction de circonstances réelles. C'est à dire qu'il agit en considération du temps et du lieu et des moyens nécessaires pour atteindre des fins particulières. L'individu est un agent pro-actif qui participe à sa propre vie de façon dynamique. Le constructionnisme se différencie d'une vision traditionnelle des sciences physiques pour lesquelles l'individu est un simple conducteur d'énergie, de force et de masse passif et qui est déplacé ou modifié uniquement par l'entregent d'entités externes. Dans ce genre d'approche, l'individu est passif. Au contraire, le constructionnisme considère le système vivant comme un système complexe s'auto-organisant grâce à l'être humain actif et intégré à la vie sociale. Ce dernier recherche à maintenir, à établir ou à élaborer un ordre modélisé (un schème dans le vocabulaire de Friedrich Hayek) et d'assurer une continuité de cohérence de ses expériences. Les schèmes qui fonctionnent pour chaque individu constitue sa réalité personnelle. Ce ne sont pas de simples abstractions conceptuelles puisqu'elles sont fortement intégrées et continuellement mises en action dans ses principes de vie. D'où la difficulté parfois (ou l'impossibilité) de changer de schèmes pour certains individus. Dans sa phase d'apprentissage, l'individu agit sur du "déjà construit", sur de la déconstruction et sur du "à reconstruire" en fonction des nouvelles connaissances qui sont ou ne sont pas en contradiction avec les anciennes. Toute connaissance n'est pas située au même niveau et la construction peut se trouver bloquée si les structures logiques de l’apprenant sont insuffisantes. Il y alors conflit cognitif qui nécessite de revoir les niveaux de connaissance.

Un retour sur l'histoire des idées nous fait comprendre que le constructionnisme tire ses origines dès l'aube de la pensée philosophique humaniste et spirituelle (process dynamique et évolutif). Mais, c'est le philosophe et psychologue Friedrich Hayek qui a fourni les bases utiles pour relier le fonctionnement mental de l'individu à un ordre spontané des systèmes complexes s'auto-organisant. Il restera, sans doute, dans le futur au courant constructionniste de renforcer l'approche praxéologique pour faire de ce courant d'étude psychologique, un nouveau programme de recherche fructueux pour l'école autrichienne d'économie.

Annexes

Notes et références

  1. Le mot « constructivisme » fut avancé par Jean Piaget selon un néologisme du mathématicien Brouwer faisant référence au caractère construit de la connaissance (par opposition au platonisme qui la considère comme redécouverte de vérités pré-existantes).
  2. Hans Vaihinger, 1924, "Die Philosophie des Als-Ob" ("La Philosophie de l'Als-Ob"), Leipzig: F. Meiner
  3. Frédéric Bartlett (processus constructif et reconstructif de la perception et de la mémoire) pourrait être inclus également parmi ceux-ci.
    • F. C. Bartlett, 1932, "Remembering: A study in experimental and social psychology", New York: Macmillan
  4. Jean Piaget note ce mécanisme, l'abstraction réfléchissante
  5. Pour Lev Vygotski, l'apprentissage implique une action véritable et complexe de la pensée de l'apprenant.
  6. * 1994, Michael J. Mahoney et Walter B. Weimer, "Friedrich A. Hayek (1899-1992): Obituary", American Psychologist, Vol 49, n°1, Jan., p63
  7. Hayek's (1952) The Sensory Order is probably the most underlined book in my personal library [Le livre de Hayek, "L'Ordre Sensoriel est probablement le livre le plus souligné de ma bibliothèque personnelle], Michael J. Mahoney, 2000,Behaviorism, Cognitivism and Constructivism: Reflections on Persons and Patterns in My Intellectual Development, In: M. R. Goldfried, dir., How therapists change: Personal and professional reflections, Washington, DC.: American Psychological Association, pp183-200
  8. Michael J. Mahoney, 2002, Constructivism and Positive Psychology, In: C. R. Snyder et Shane J. Lopez, dir., Handbook of Positive Psychology, New York, N Y ; Oxford University Press, p747
    "In 1952 Friedrich A. Hayek published perhaps the most powerful theoretical outline of constructivism. Hayek received the Nobel Prize in Economics for his brilliant analysis of distributed wisdom in complex and spontaneously self-organizing systems (such as the market economy). His writing of "The Sensory Order" was mostly an avocational project, although personal interviews late in his life suggested that his award-winning economic theories emerged out of his theoretical conjectures in psychology (Michael J. Mahoney et Walter B. Weimer, 1994). In The Sensory Order, Hayek showed that the particulars of perception — including the most basic of sensations — can become particulars only in the context of an ongoing classification or ordering process that is fundamentally abstract."

Bibliographie

  • 1981,
    • Ernst Von Glasersfeld, "The concepts of adaptation and viability in a radical constructivist theory of knowledge", In: I. Sigel, D. Brodzinsky, R. Golinkoff, dir., "Piagetian Theory and Research", Lawrence Erlbaum: Hillsdale, NJ, pp87–95
    • P. Watzlawick, "L’invention de la réalité. Comment savons-nous ce que nous croyons savoir ? Contributions au constructivisme", traduction d'A.-L. Hacker, Paris : Seuil
      • 2ème édition en 1988
  • 1993, Brith-Mari Barth, "Le savoir en construction", Paris: Retz
  • 1995, M. Gilly, "Approches socio-constructives du développement cognitif", In : D. Gaonac’h , C. Golder, dir., "Profession enseignant. Manuel de psychologie pour l’enseignement", Paris : Hachette, pp130-167
  • 2002, Michael J. Mahoney, "Constructivism and Positive Psychology", In: C. R. Snyder et Shane J. Lopez, dir., "Handbook of Positive Psychology", New York, N Y ; Oxford University Press, pp745-750
  • 2013, M. Bächtold, "What Do Students “Construct” According to Constructivism in Science Education?", Research in Science Education, 43(6), pp2477-2496

Articles connexes


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