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Platon
Platon | |||||
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Dates | 428 ou 427 av. J.-C.-348 ou 347 av. J.-C. | ||||
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Nationalité | Grèce | ||||
Articles internes | Autres articles sur Platon | ||||
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Interwikis sur Platon | |||||
Platon (Πλάτων, Athènes 428 ou 427 av. J.-C./ 348 ou 347 av. J.-C.) est un auteur littéraire et philosophe de la Grèce antique.
Biographie
Du grec ancien Πλάτων, platus signifiant « large » ou de « robuste constitution ».
Selon Diogène Laërce dans ses Vies et doctrines des philosophes illustres, Platon s’appelait Aristoclès, nom hérité de son grand-père. Il est le fils d'Ariston, descendant de Codros (Roi légendaire d'Athènes), et de Périctionè sœur de Charmide et cousine germaine de Critias, le tyran.
Dans sa jeunesse, vers l'âge de vingt ans, il fit connaissance du philosophe Socrate, ce qui exercera une influence déterminante pour ses écrits et conception du monde. Surnommé « Platon le divin »[1], il est considéré comme un des premiers grands philosophes de l'histoire de l'Occident. Auteur d'une trentaine de dialogues, son œuvre philosophique a traversé vingt-cinq siècles jusqu'à nos jours et continue à susciter de nombreuses études spécialisées. La République (politeía - Constitution de la cité), un de ses ouvrages le plus connu et célèbre, inaugure la philosophie politique.
Une bonne partie de l’œuvre de Platon porte la marque d'une série d'événements politiques troublants : la guerre du Péloponnèse et l’écrasement d’Athènes, le renversement de la démocratie athénienne par une tyrannie oligarchique et la condamnation de Socrate.
Avertissement : comme le rappelle Roger-Pol Droit, il n'y a pas de "système de Platon". Dans ses dialogues, ses récits, Platon ne prend pas parti, "jamais il n'expose directement une doctrine dont on pourrait être sûr qu'elle est bien la sienne"[2]. Ce qu'on appelle "platonisme" est donc une philosophie attribuée à Platon par les philosophes qui lui ont succédé.
Le dialogue
Une des principales caractéristiques des dialogues platoniciens consiste dans la mise en scène de plusieurs protagonistes. Le dialogue socratique est la forme la plus courante utilisée par Platon. La personnalité de Socrate participe activement au dialogue, elle oriente, dirige et réfute les opinions de ses interlocuteurs, elle provoque le raisonnement et engage à un exercice spirituel intérieur, à un examen approfondi de l'âme.
Socrate chasse les chimères grâce à son art maïeutique (maieutikè), l'art de faire accoucher l'âme pleine de ses interlocuteurs, telle une sage-femme aidant à sortir les hommes de leur ignorance. Socrate assiste et participe à tout le processus, depuis l'ignorance de l'ignorance, passant par la prise de conscience jusqu'au désir de découvrir le savoir. L'activité primordiale du philosophe est d'exercer la médecine, l’art de guérir.
La dialectique
La dialectique platonicienne s'exerce dans l'art du dialogue entre interlocuteurs, c'est un art de discussion qui conduit chaque intervenant dans une certaine logique. Pour Platon, tout comme pour Parménide, il existe une opposition entre le monde de l'opinion et le monde de la vérité, les sens sont en contradiction avec la raison. Par une série d'interrogations suivies de réponses, progressant de proposition en proposition, le dialogue aboutit à des exemples, métaphores ou à des paradigmes. La dialectique est une méthode de recherche personnifiée se donnant comme but la véritable connaissance.
Point de vue libéral
Un penseur de la société close
Comme l'a souligné le philosophe Karl Popper dans La Société ouverte et ses ennemis[3], la cité platonicienne est sans doute le premier modèle de société totalitaire: elle est soumise à une politique qui prétend régir intégralement la vie des hommes, en les organisant dans un système de fonctions tripartite (philosophes, gardiens et travailleurs) d'origine indo-européenne. Platon prétend à la connaissance d’une vérité absolue, le Suprême Bien, et en déduit d'une part l'existence de modes de vie objectivement supérieurs à d'autres, et d'autre part la légitimité des philosophes à régir les conduites humaines via les lois de la Cité, puisqu'ils ont accès à cette connaissance et doivent donc contraindre leurs concitoyens à vivre la meilleure vie possible. Sa théorie politique résulte donc en une suppression totale de la liberté individuelle car aucune limite, pas même la dignité humaine et les droits naturels, ne peut limiter la réalisation du bien absolu. Certains auteurs comme Madsen Pirie[4] affirment que Platon l'Athénien décrit en fait Sparte, l'ennemie d'Athènes, par une rationalisation ex post de l'État spartiate :
- suspicions contre le commerce, les métèques et le cosmopolitisme: République, livre I (qui se déroule au Pirée)
- cité autarcique : Les lois précise que la cité sera établie sur une île et loin de la côte, où les échanges avec les cités extérieures pourront être strictement régulés : réservés aux membres d'une élite[5] en vue de "voyage d'étude" [6], qui seront surveillés à leur retour et séparés du reste de la Cité.
- censure stricte et surveillance des mœurs : un magistrat est chargé de s'assurer de l'engouement des citoyens lors des fêtes[7] et de contrôler la quantité de vin ingurgité par chacun selon son âge
- Planification poussée : contrôle de la monnaie , des inégalités [8], du logement [9]
- Contrôle de l'art et de la religion, instrumentalisées pour vulgariser les enseignements des philosophes auprès du peuple
- politique totalitaire : collectivisme total (sexualité, éducation des enfants qui ne connaissent pas leurs géniteurs, etc.) pour les gardiens dans la République, l'activité commerciale existant à la marge et tout en étant encadrée ; division de la société en quatre classes, enfermement puis mise à mort de l'impie si le conseil de contrôle de la Cité (le Conseil Nocturne) ne réussit à le faire entrer dans le rang...
- pratiques eugénistes : si entre gardiens, le partenaire sexuel est tiré au sort, il est néanmoins veillé à ce que ceux de la race d'or se reproduisent ensemble et en priorité en arrangeant le hasard.
Cette vision de la société idéale est aux antipodes des conceptions modernes, mais elle correspond à la conception antique qui lie la justice dans les relations humaines à l'harmonie du cosmos et à l'ordre de l'univers. On trouve une vision comparable dans le système des castes de l'hindouisme. On aboutit nécessairement à une organisation aristocratique de la société : rois-philosophes chez Platon, seuls capables d'accéder aux Idées, brahmanes dans l'hindouisme, seuls capables de maintenir l'ordre du monde par le rite. Platon, comme l'ensemble des penseurs antiques, a une grande méfiance à l'égard de la démocratie, « qui dispense une sorte d'égalité aussi bien à ce qui est inégal qu'à ce qui est égal ». Pour lui, l'égalité démocratique ne peut en outre concerner que des hommes « issus d'une mère commune », c'est une égalité ethnique au sein de la Cité, qui ne peut concerner les esclaves ou les étrangers.
L'utopie politique platonicienne de La République a très peu marqué la pratique politique, bien qu'elle ait eu quelques adeptes. Jacques Brunschwig cite Chaeron de Pellène, le projet Platonopolis de Plotin en Campanie, et mentionne David Ben Gourion (fondateur d'Israël), auteur d'un article sur « Platon et l'esclavage » où il souligne que l'armée israélienne applique le conseil de Platon d'enrôler des femmes... A propos des écrits politiques de Platon et d'Aristote, Pascal écrira : « C’était la partie la moins philosophe et la moins sérieuse de leur vie ; la plus philosophe était de vivre simplement et tranquillement. S’ils ont écrit de politique c’était comme pour régler un hôpital de fous. »
Platon, penseur totalitaire?
Platon est-il le premier penseur totalitaire ? La proposition de Karl Popper peut être nuancée .
Le principal reproche de Karl Popper envers Platon est son anti-démocratisme. Or, Platon, en édictant les principes de sa République, a pour but principal d’éviter la tyrannie, forme de gouvernement la plus corrompue, puisque dans ce régime le tyran est dominé non par la raison mais par la partie la plus basse de son âme, le désir concupiscent et illimité. Il s’avère que les cités-États démocratiques de son temps comme Athènes étaient propices à la tyrannie, à cause de leurs caractères démagogues et clientélistes (misthos), Platon est donc anti démocrate par souci du respect de l’ordre et la concorde sociale, fondée sur le respect des hiérarchies naturelles[10].
De plus, Platon, en réactionnaire, souhaite ralentir le plus possible la corruption naturelle des constitutions, sans prôner pour autant la transformation brutale de la société. Au contraire des totalitarismes modernes, il n’esquisse jamais de projets pour restaurer un âge d’or mythique mais il se sert de ce passé fantasmé (notamment l’Atlantide) comme d'une norme supérieure afin de juger les constitutions actuelles ou comme d'un guide pour en fonder de nouvelles lors de la création de nouvelles colonies [11]. Tout projet de nouveauté, spécialement dirigé par un leader charismatique, semble donc voué à l’échec, à savoir la mise en place d’une tyrannie.
Ensuite, parler de totalitarisme pour décrire l’œuvre de Platon pose plusieurs problèmes historiques :
La définition des concepts a évoluée entre la Grèce Antique de Platon et l'époque de Popper. La notion moderne d’état, apparue sous la plume de Machiavel, désignait tout autre chose à l'époque hellénistique. Le cadre de la réflexion de Platon, la Cité-État grecque, est un mélange d’État (l'Ecclesia délibère sur les affaires de guerre et de diplomatie) et d’Église (cérémonies et rites religieux, divinités protectrices de la Cité, Jeux Pythiques ou Olympiques), il est donc douteux de parler d’État en Grèce antique, et donc a fortiori d’État total. De même, la démocratie, synonyme de rationalité collective chez Popper, signifiait originellement la participation collective aux processus de décisions et l'alternance des citoyens au postes de pouvoir (entre rôle de gouvernants et de gouvernés ), puisque la notion de démocratie représentative moderne n'existait pas.
Secondement, des trois ennemis de la société ouverte seul Marx fût effectivement revendiqué par les totalitarismes historiques, il n’y a guère eu de tyrans platoniciens [12]. Si l'on reprend la définition de totalitarisme de Arendt comme un certain mouvement de masse au sein duquel tout ordre est aboli, et gravitant autour de l'arbitraire individuelle d'un guide charismatique, basée sur des phénomènes observables propres aux régimes totalitaires historiques [13], il apparait que ce totalitarisme historique est l’opposé de l’idéal platonicien, une Cité modèle d’ordre et une constitution basée sur la rationalité du monde des Idées.
Enfin, l’idée d’un communisme intégral chez Platon est aussi à nuancer, puisque que celui-ci est limité aux gardiens dans la République. De même, l’idée phare de sa République, l’alliance du philosophe intellectuel et les dirigeants de pouvoir, via la figure du philosophe-roi [14] est aussi à contrebalancer : Platon semble se montrer assez indifférent entre le choix d’une aristocratie ou d’une monarchie comme classe dirigeante de la Cité [15], et paraît même pencher pour un mode collégial de gouvernement entre les gardiens ou via le conseil nocturne [16].
Pour résumer, deux points de vue s’opposent : si par totalitaire, on entend l’intervention de l’état dans le moindre aspect de la vie individuelle, la non-séparation de la société et de l’État ou comme Friedrich Hayek l'élimination de toute liberté individuelle, Platon est bien totalitaire. En revanche, si l’on se réfère aux régimes totalitaires modernes, ou à la définition de Hannah Arendt, Platon n'y correspond cependant pas.
Un anti-individualiste
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La philosophie de Platon est également anti-individualiste, comme l'illustre ce passage du Criton (49e et s.):
« - Socrate [faisant parler les Lois] « Quel sujet de plainte as-tu contre nous et contre la République pour entreprendre ainsi de nous renverser [en t'enfuyant] ? Et d'abord, n'est-ce pas nous qui t'avons donné la vie? N'est-ce pas nous qui avons présidé à l'union de ton père et de ta mère, ainsi qu'à ta naissance ? Déclare-le hautement: as-tu à te plaindre de celles d'entre-nous qui règlent les mariages et les trouves-tu mauvaises? […] Est-ce de celles qui déterminent la nourriture de l'enfant et l'éducation selon laquelle tu as été élevé toi-même ? Celles qui ont été instituées pour cet objet n'ont-elles pas bien fait d'ordonner à ton père de t'élever dans les exercices de la musique et de la gymnastique? »
- Criton: Très bien, répondrais-je.
- Socrate: « A la bonne heure. Mais, puisque c'est à nous que tu dois ta naissance, ta nourriture et ton éducation, peux-tu nier que tu sois notre enfant, notre esclave même, toi et tes ancêtres? Et s'il en est ainsi, crois-tu que tu aies contre nous les mêmes droits que nous avons contre toi, et que tout ce que nous pourrions entreprendre contre toi, tu puisses à ton tour l'entreprendre justement contre nous ? Eh quoi ! tandis qu'à l'égard d'un père ou d'un maître, si tu en avais un, tu n'aurais pas des droits égaux, comme de leur rendre injures pour injures, coups pour coups, ni rien de semblable, tu aurais tous ces droits envers les lois et la patrie, en sorte que si nous avons prononcé ta mort, croyant qu'elle est juste, tu entreprendras à ton tour de nous détruire, nous qui sommes les Lois, et la patrie avec nous, autant qu'il est en toi, et tu diras que tu es en droit d'agir ainsi, toi qui te consacres en réalité au culte de la vertu ? Ta sagesse va-t-elle jusqu'à ignorer que la patrie est, aux yeux des dieux et des hommes sensés, quelque chose de plus cher, plus respectable, plus auguste et plus saint qu'une mère, un père et tous les aïeux ? qu'il faut avoir pour la patrie, même irritée, plus de respect, de soumission et d'égard, que pour un père ? qu'il faut l'adoucir par la persuasion ou faire tout ce qu'elle ordonne, et souffrir sans murmure ce qu'elle commande, soit qu'elle nous condamne aux verges ou aux fers, soit qu'elle nous envoie à la guerre pour être blessés et tués ? que notre devoir est de lui obéir, que la justice le veut ainsi, qu'il ne faut jamais ni reculer, ni lâcher pied, ni quitter son poste ? que dans les combats, devant les tribunaux et partout, il faut faire ce qu'ordonnent l'État et la patrie, ou employer les moyens de persuasion que la justice avoue ? qu'enfin, si c'est une impiété de faire violence à son père ou à sa mère, c'est une impiété bien plus grande encore de faire violence à sa patrie ? » Que répondrons-nous à cela, Criton ? Reconnaîtrons-nous que les lois disent la vérité, ou non ?
- Criton: ll me semble qu'elles disent la vérité. »
Citations
- Inventeur de la théorie des Idées, Platon démontre que nous sommes prisonniers d'une caverne insalubre et que nous tournons le dos à la vraie vie qui est ailleurs. (Basile de Koch, Histoire universelle de la pensée, 2005) (humour)
- Le platonisme a joué un rôle décisif dans la préhistoire de la doctrine cartésienne de la veracitas dei, d'après laquelle notre intuition intellectuelle ne nous trompe pas puisque Dieu est vérace et nous saurait nous tromper; en d'autres termes, notre entendement est source de connaissance parce que Dieu est source de connaissance. Cette théorie a une longue histoire qu'on peut aisément faire remonter au moins jusqu'à Homère et Hésiode. (Karl Popper, Des sources de la connaissance et de l'ignorance)
- Enfin ma méfiance de Platon va toujours plus au fond : je trouve qu’il a dévié de tous les instincts fondamentaux des Hellènes, je le trouve si imprégné de morale, si chrétien avant la lettre — il donna déjà l’idée du « bien » comme idée supérieure — que je suis tenté d’employer à l’égard de tout le phénomène Platon, plutôt que toute autre épithète, celle de « haute fumisterie » ou, si l’on préfère, d’idéalisme. — On l’a payé cher d’avoir vu cet Athénien aller à l’école chez les Égyptiens (— ou peut-être chez les Juifs en Égypte ?...). Dans la grande fatalité du christianisme, Platon est cette fascination à double sens appelée « idéal » qui permit aux natures nobles de l’Antiquité de se méprendre elles-mêmes et d’aborder le pont qui mène à la « croix »... Et combien il y a-t-il encore de traces de Platon dans l’idée de l'« Église », dans l’édification, le système, la pratique de l’Église ! (...) Platon est lâche devant la réalité, — par conséquent il se réfugie dans l’idéal. (Friedrich Nietzsche, Le crépuscule des idoles)
- C'est le courage qui marque la différence de tempérament entre Platon et Thucydide : Platon est un lâche - par conséquent il se réfugie dans l'idéal - Thucydide se maîtrise, par conséquent il maîtrise aussi les choses. (Friedrich Nietzsche, Fragments Posthumes, 24-8)
Notes et références
- ↑ Arthur Schopenhauer, Introduction de De la quadruple racine du principe de raison suffisante
- ↑ La compagnie des philosophes, éd. Odile Jacob, 1998 (page 49).
- ↑ Karl Popper identifie 3 ennemis de la société ouverte : Platon, Hegel et Marx, car ces penseurs détournent les fondements de celle-ci, posés par Socrate et Kant
- ↑ Madsen Pirie, La Micropolitique, [lire en ligne]
- ↑ en charge de la Cité, de plus ces voyageurs devront avoir un certain âge
- ↑ Platon admet qu'il puisse se trouver une part de vérité dans les constitutions étrangères qu'il est donc bon d'aller les étudier sur le terrain
- ↑ les citoyens devront chanter et des danser avec suffisamment d'entrain
- ↑ sous la forme d'un ratio fixe(égal à 5) entre les revenus minimaux et maximaux
- ↑ une famille recevra deux logements à son mariage, l'un en ville et l'autre en campagne, et sera contrainte d'alterner à intervalle de temps régulier
- ↑ entre professeur et élèves, anciens et jeunes...
- ↑ c'est le sujet de son ouvrage les Lois
- ↑ hormis quelques essais avortés en Sicile auprès de Denys II le jeune et d’un ami de Platon, Dion de Syracuse
- ↑ dissolution des structures de la société en une masse informe, mouvement perpétuel, personnalisation du pouvoir
- ↑ ou du roi-philosophe, signe d'un certain pragmatisme chez Platon
- ↑ ces deux régimes étant 'purs' ou non corrompus
- ↑ dans les Lois, Platon propose un système électoral assez proche de la démocratie, mais qui était aristocratique à ses yeux
Éditions
- Platon. 1943. Œuvres complètes. 2 tomes. Bibliothèque de la Pléiade. Paris : Gallimard.
- Platon. 2008. Œuvres complètes. Paris : Flammarion. (ISBN 978-2-0812-1810-9)
Littérature secondaire
- Karl Popper, La Société ouverte et ses ennemis, t.I : L'Ascendant de Platon (1945)
- 1974, Vernard Foley, "The Division of Labour in Plato and Smith", History of Political Economy, Vol 6, n°2, pp220–242
- 1985, W. F. Campbell, The Free Market for Goods and the Free Market for Ideas in the Platonic Dialogues, History of Political Economy, Vol 17, n°2, Summer, pp187-197
- 2001, David E. Cooper, "Plato, 427–347 BCE", In: Joy A. Palmer, Liora Bresler, David E.Cooper , dir., "Fifty major thinkers on education. From Confucius to Dewey", London: Routeledge, pp11-15
- 2009,
- Anna Greco, "On the Economy of Specialization and Division of Labour in Plato’s Republic", Polis, Vol 26, n°1, pp52–72
- Joshua I. Weinstein, "The Market in Plato’s Republic", Classical Philology, Vol 104, n°4, pp439–458
- 2011, Patrick C. Tinsley, "Plato and the Spell of the State", Libertarian Papers, Vol 3, pp1–52
- 2012, Philip Stokes, "Plato", In: "Philosophy: 100 essential thinkers: the ideas that have shaped our world", London: Arcturus, pp39-41
- 2017, Nathan Sawatzky, "Plato’s Economic Genius", In: Peter Boettke, Christopher Coyne, Virgil Storr, dir., "Interdisciplinary Studies of the Market Order: New Applications of Market Process Theory", Lanham: Rowman & Littlefield, pp3-38
Voir aussi
Liens externes
- (fr)Platon, Dialogues, édition en ligne des 13 volumes traduits en français par Victor Cousin
- (fr) [pdf]Platon et la sagesse de l'Égypte, James McEvoy, Kernos, 6 | 1993, 245-275.
- (fr) [pdf]Byzance, Platon et les platoniciens, Brigitte Tambrun-Krasker, Sep 2012, Bruxelles, Belgique. halshs-00735103
- (fr)Comment Nietzsche comprit Platon, Pierre Trotignon, Germanica, 1990, mis en ligne le 25 novembre 2014, consulté le 27 septembre 2018
- (fr) [pdf]Les récurrences du platonisme chez Descartes, Josiane Boulad-Ayoub, 1996, Philosophiques, 23(2), 405–415
- (fr)Platon et les régimes politiques, Philosophie, science et société. publié en juin 2015 [1]
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