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Anarchisme
L'anarchisme est un mouvement ou philosophie qui prône l'abolition de toutes formes d'autorité politique, de gouvernement ou de domination.
La philosophie anarchiste relève d'un désir d'émancipation individuelle ou collective, dans la mesure où elle est fondée sur la liberté de l'individu dans une société libre.
Anarchisme et libéralisme
Le terme anarchisme est étymologiquement issu du grec an (marque du privatif) et archè (pouvoir, autorité, commandement).
L'anarchisme a des points communs avec le libéralisme, notamment les critiques que ces deux tendances font de l'État convergent souvent, et se rejoignent dans l'anarcho-capitalisme.
On peut distinguer différents points de vue anarchistes concernant l'État :
- anarchisme "fort" : un État ne peut jamais être légitime ;
- anarchisme "modéré" : un État ne peut être légitime que si tous ses sujets lui ont donné leur consentement.
Certaines versions du libéralisme permettent de justifier l'existence de l'État : l'État serait légitime uniquement dans son rôle de protection des droits individuels (minarchisme à la Nozick) ; l'État est légitime pourvu qu'il maximise le bien-être total de la société (utilitarisme).
Le libertarisme tend vers l'État minimal, voire la disparition de l'État, préconisée par les anarcho-capitalistes (Murray Rothbard, David Friedman). L'anarchisme peut être considéré comme la "limite idéale" vers laquelle tend le libéralisme.
Anthropologie anarchiste
L'anthropologie anarchiste s'intéresse au pouvoir, et surtout à l'opposition qui peut exister contre ce pouvoir quand il présente un caractère oppressif. Ses principaux représentants sont :
- Pierre Clastres (1934-1977), anthropologue français antimarxiste, auteur de La Société contre l'État (1974) où il montre que les sociétés de chasseurs-cueilleurs se passent de chefs
- Marshall Sahlins (né en 1930), professeur à Chicago, auteur de Age de pierre, âge d'abondance - économie des sociétés primitives
- James C. Scott (né en 1936), ethnologue spécialisé sur l'Asie du sud-est, auteur de Zomia ou l'art de ne pas être gouverné, et Homo domesticus (anglais : Against the grain)
- David Wengrow, anthropologue égyptologue
- David Graeber (né en 1961), professeur à la London School of Economics, auteur de Pour une anthropologie anarchiste (2006), Dette - 5000 ans d'histoire et Bullshit Jobs
Anarchisme analytique

L'anarchisme analytique est une ligne de recherche académique lancée par Peter Boettke comme branche de l'économie politique positive : l'anarchisme analysé d'un point de vue économique.
Anarchisme épistémologique

L'anarchisme épistémologique est une approche du philosophe des sciences Paul Karl Feyerabend, qui expose une vision anarchiste de la science.
Une société sans lois ?
L'anarchie que proposent les anarchistes n'est pas l'absence d'ordre, de règles, de structure organisée ; cette réalité-là se définit comme de l'anomie.
La distinction entre anarchisme et anomie est d'ailleurs une des principales différences entre anarcho-capitalistes et anarcho-collectivistes. Cette distinction est fondamentale pour comprendre ce qui oppose les anarcho-capitalistes à la plupart des anarchistes de gauche, qui souvent confondent les deux. Les anarchistes de gauche refusent en effet généralement tout type de pouvoir (auquel ils assimilent indûment toute une série de droits, et principalement le droit de propriété) et "donc" toute loi, ne reconnaissant pas que la loi (au sens général de "norme juridique", et non pas au sens de production d'une instance législative, refusée également par les anarcho-capitalistes) sert précisément à définir et entraver tout pouvoir arbitraire.
Si la plupart des anarcho-capitalistes ne s'amusent pas à renvoyer aux anarchistes de gauche les excommunications dont ces derniers les abreuvent, ils sont par contre fermement convaincus que l'anarchisme de gauche déboucherait nécessairement sur l'application de la loi du plus fort et donc, en ultime analyse, à la réinstauration de l'État.
Dans une optique panarchiste, anarcho-capitalistes et anarcho-collectivistes pourraient très bien coexister, comme des communautés séparées, sur la base de l'axiome de non-agression, ce qui permettrait à chaque personne de faire son choix et d'assurer ainsi la viabilité de l'une ou l'autre option (en "votant avec ses pieds" si elle n'est pas satisfaite). Cependant, une partie des anarcho-collectivistes sont clairement violents, et il est peu probable qu'une société "anarcho-collectiviste" puisse subsister autrement que par la coercition.
Les tendances anarchistes
Les tendances sont très nombreuses : Anarcho-capitalisme, Anarcho-christianisme (tolstoïen), Anarcho-communisme (Mikhail Bakounine, Kropotkine), Anarcho-individualisme (Max Stirner, Proudhon, William Godwin, Lysander Spooner, Henry David Thoreau, Benjamin Tucker), anarcho-nationalisme (ou anarchisme identitaire), anarcho-socialisme, anarcho-syndicalisme[1] (collectiviste, avec l'action syndicale comme moyen), anarcho-pacifisme[2] (non-violent à la Gandhi), etc.
On voit que l'anarchisme collectiviste, auquel on a trop souvent tendance à réduire l'anarchisme, n'est qu'une tendance parmi d'autres, sans doute pas la plus représentative.
Critique
Selon le philosophe et historien des idées politiques Philippe Nemo, une société anarchiste est impossible à la fois sur le plan théorique et dans la pratique. Il constate que, tout au plus, on a pu observer uniquement « de brefs exemples historiques » mais aucune réalisation durable. Il estime que cette impossibilité est définitive en se basant sur les questions posées au XIXe siècle par Lord Acton concernant la politique : Qui doit exercer le pouvoir et quelles doivent être ses limites.
Selon lui, la réponse anarchiste, en particulier des anarchistes socialistes, qui réunit un pouvoir sans limitation, exercé par le peuple dans son ensemble, sans que ce pouvoir ne soit confisqué par un individu ou un groupe d'individus, est fondamentalement instable. Pour Nemo, cette solution ne peut pas durer car elle tend à devenir soit un système totalitaire (prise de contrôle du pouvoir par un individu ou un groupe) soit une démocratie libérale (limitation des pouvoirs exercés par tous). À l'inverse de la réponse anarchiste, selon Nemo, ces deux réponses sont stables puisque, dans le premier cas, les pouvoirs de l'État sur tous permettent facilement son maintien au pouvoir, tandis que dans le second, le « libéralisme rend possible l'existence d'opposants politiques, faisant vivre la démocratie »[3].
Pour la plupart des libertariens, l'anarchisme est un modèle qui relève probablement de l'utopie, mais qui correspond à un horizon, un état-limite envisageable dès que l'emprise de l'État diminue, en passant par des gradations intermédiaires telles que le gouvernement limité, l'État minimal puis l'État ultra-minimal.
Pertinence et impact de l'anarchisme
A. Un regain d'intérêt pour l'anarchisme, notamment parmi la gauche désillusionnée
Il est notable qu'il y ait un intérêt renouvelé pour l'anarchisme, en particulier parmi ceux qui sont déçus par les idéologies politiques traditionnelles. Des mouvements sociaux émergents et les bouleversements des régimes communistes ont contribué à raviver l'intérêt pour l'anarchisme en tant que voie alternative. Ce regain d'intérêt est particulièrement observé au sein de la gauche désillusionnée, qui cherche des alternatives à la fois au système étatique et au marché capitaliste.
B. Absence de reconnaissance et de prise en compte des travaux de Rothbard par les principaux théoriciens anarchistes de gauche
Malgré l'importance des contributions de Murray Rothbard à la théorie anarchiste, il est décevant de constater que ses travaux sont largement ignorés[4] par les principaux théoriciens anarchistes de gauche. Les références à Rothbard sont rares et souvent limitées à des critiques de sa position en tant qu'apologiste contemporain du capitalisme laisser-faire. Cette absence de reconnaissance limite le dialogue entre les différentes perspectives anarchistes et limite la possibilité d'une compréhension plus approfondie et nuancée de l'anarchisme.
Il est essentiel d'encourager un engagement plus constructif avec les idées de Murray Rothbard et d'autres penseurs libertariens afin d'enrichir le débat anarchiste et de favoriser une compréhension plus complète de l'anarchisme dans son ensemble. La diversité des perspectives et la confrontation des idées sont cruciales pour développer une théorie anarchiste solide et applicable aux défis contemporains.
C. Aller au-delà d'une société sans État et des contraintes étatiques
Bien que la société sans État soit une condition nécessaire pour l'anarchisme, elle n'est pas suffisante pour atteindre son idéal. Les anarchistes cherchent à dépasser les contraintes imposées par l'État en remettant en question les structures de pouvoir et en promouvant des formes d'organisation sociale alternatives, telles que l'autonomie locale, l'autogestion et la coopération volontaire.
En envisageant l'anarchisme au-delà de la simple absence de l'État, les anarchistes cherchent à créer des espaces de liberté, d'égalité et d'autonomie où les individus peuvent s'épanouir et participer activement à la prise de décision. Ils remettent en question les hiérarchies et les normes oppressives, tout en promouvant des formes d'organisation horizontales et décentralisées qui favorisent l'autonomie individuelle et collective.
Dans l'ensemble, la position contemporaine de l'anarchisme met l'accent sur la nécessité de remettre en question les structures de pouvoir et de créer des formes d'organisation sociale alternatives qui favorisent la liberté, l'égalité et la solidarité. Elle cherche à créer un monde plus juste et équitable, en plaçant les individus au centre de la prise de décision et en encourageant la coopération volontaire plutôt que la coercition.
Annexes
Citations
- Le libéral est un anarchiste qui défend la propriété. (Pascal Salin)
- Un libéral systématique est un anarchiste qui n'a pas tout le courage de son opinion ; un anarchiste est un libéral intransigeant. (Emile Faguet)
- Seul un monde sans maître, un monde purement libertarien, peut correspondre aux exigences du droit naturel et de la loi naturelle et surtout, ce qui est plus important, aux conditions d’une éthique universelle pour tous les hommes. (Murray Rothbard)
- Le citoyen démocratique n’a pas dépassé la mentalité d’esclave et il n’a chassé son maître royal que pour faire du peuple un maître collectif. Pour nous, libertariens, au contraire, le refus de tout pouvoir est la voie vers l’émancipation. (Christian Michel)
- Les anarchistes de « gauche » sont pris dans un paradoxe, car ils désirent lutter simultanément contre le capitalisme (ce qu'ils font habituellement) et contre l’État. Mais dans un monde sans État, ils ne peuvent empêcher le développement des droits de propriété privés ni la liberté contractuelle de fonder l’ordre social. (Bertrand Lemennicier)
- L'œuvre de l'anarchiste est avant tout une œuvre de critique. L'anarchiste va, semant la révolte contre ce qui opprime, entrave, s'oppose à la libre expansion de l'être individuel. Il convient d'abord de débarrasser les cerveaux des idées préconçues, de mettre en liberté les tempéraments enchaînés par la crainte, de susciter des mentalités affranchies du qu'en dira-t-on et des conventions sociales ; c'est ensuite que l'anarchiste poussera qui veut faire route avec lui à se rebeller pratiquement contre le déterminisme du milieu social, à s'affirmer individuellement, à sculpter sa statue intérieure, à se rendre, autant que possible indépendant de l'environnement moral, intellectuel, économique. Il pressera l'ignorant de s'instruire, le nonchalant de réagir, le faible de devenir fort, le courbé de se redresser. Il poussera les mals doués et les moins aptes à tirer d'eux-mêmes toutes les ressources possibles et non à se reposer sur autrui. (Émile Armand)
- L'anarchisme est fondé sur l'observation que puisque peu d'hommes sont assez sages pour se gouverner eux-mêmes, bien plus rares encore sont ceux assez sages pour en gouverner d'autres. (Edward Abbey)
- Si le libéral s'oppose à l'État ce n'est certainement pas pour les mêmes raisons [que l'anarchiste], mais parce qu'il considère qu'il est erroné et dangereux de faire de l'État la source du Droit. Le libéral est donc un anarchiste dans la mesure où il s'oppose à l'État, mais pas dans la mesure où il est, au contraire, profondément respectueux du Droit, tout au moins si celui-ci est légitime. (Pascal Salin)
- Le libéralisme est l'anarchisme véritable, réalisable et réalisé, et non resté à l'état de déclaration sentimentale. (Raymond Ruyer, Éloge de la société de consommation, 1969)
- L'anarchisme désigne le point de vue selon lequel toutes les formes d'associations humaines devraient être volontaires. (Crispin Sartwell)
- Messieurs, le jour s’approche où il y aura deux grandes classes, les socialistes et les anarchistes. Les anarchistes veulent que le gouvernement ne soit rien, et les socialistes veulent que le gouvernement soit tout. Il ne peut pas y avoir de plus grand contraste. Eh bien, le temps viendra où seuls subsisteront ces deux grands partis, les anarchistes représentant la doctrine du laissez-faire et les socialistes représentant l’extrême inverse, et quand ce temps viendra je serai un anarchiste. (William Graham Sumner)
- Le moment est proche, où le monde comprendra enfin que les gouvernements sont des institutions inutiles, funestes et au plus haut point immorales, qu'un homme qui se respecte ne doit pas soutenir et qu'il ne doit pas exploiter à son profit. Et quand ces hommes auront compris cela, ils cesseront de collaborer à l'œuvre des gouvernements en leur fournissant des soldats et de l'argent. Alors tombera de lui-même le mensonge qui tient les hommes en esclavage. (Léon Tolstoï)
Notes et références
- ↑ Les anarchistes syndicalistes s'engagent dans des mouvements syndicaux pour promouvoir la gestion ouvrière des entreprises et lutter contre l'exploitation capitaliste. Ils cherchent à établir des sociétés sans État ni classe dominante.
- ↑ Les anarchistes pacifistes s'opposent à l'usage de la violence comme moyen de changement social. Ils militent pour des formes non violentes de résistance et de transformation sociale.
- ↑ Philippe Nemo, Histoire des Idées Politiques, PUF, 2003, p.23-24.
- ↑ Murray Rothbard a consacré une grande partie de sa carrière professionnelle à développer une vision libertarienne radicale, connue sous le nom d'anarcho-capitalisme. Sa théorie économique, qui met l'accent sur un marché libre sans ingérence étatique, ainsi que sa critique de toutes les formes d'intervention gouvernementale, ont marqué les débats dans le domaine de l'anarchisme. Il est important d'évaluer l'impact de ses travaux sur la littérature contemporaine et de comprendre dans quelle mesure ses idées ont influencé le discours anarchiste.
Bibliographie
- 1888, Sophie Raffalovich, "Les Anarchistes de Boston", Journal des Économistes, Vol 41, 4ème série, 15 mars, pp375–388
- 1889, Herbert L. Osgood, "Scientific Anarchism", Political Science Quarterly, Vol 4, March, pp1–36
- 1893, George Bernard Shaw, "The Impossibilities of Anarchism", Fabian Tract, n°45, London: Fabian Society
- 1931, Eunice M. Schuster, "Native American Anarchism", Smith College Studies in History, Vol 17, October
- 1937, Henry Seymour, "The Genesis of Anarchism in England (A Few Recollections on My Early Life in the Movement)”", In: Joseph Ishill, dir., "Free Vistas", Berkeley Heights, N.J.: Oriole Press, pp119–129
- 1945, Charles A. Madison, "Anarchism in the United States", Journal of the History of Ideas, Vol 6, January, pp46–66
- 1960, Paul Eltzbacher, "Anarchism: Exponents of Anarchist Philosophy", Plainview, N.Y.: Books for Libraries Press (traduction en anglais par Steven T. Byington, édité par James J. Martin)
- 1962, George Woodcock, "Anarchism: A History of Libertarian Ideas and Movements", New York: Meridia
- 1965, D. Guérin, "L’Anarchisme", Gallimard, Paris
- 1966, Leonard Krimerman, Lewis Perry, dir., "Patterns of Anarchy: Collection of Writings on the Anarchist Tradition", Garden City, N.Y.: Anchor
- 1968,
- Andrew Hacker, "Anarchism", In: David L. Sills, dir., "International encyclopedia of the social sciences", Vol 1, London: Macmillan and the Free Press, pp283-285
- Corrinne Jacker, "Black Flags of Anarchy: Antistatism in the United States", N.Y.: Scribner's
- 1976, William O. Reichert, "Partisans of Freedom: A Study in American Anarchism", Bowling Green, Ohio: Bowling Green University Press
- 1970,
- James J. Martin, Men Against the State: The Expositors of Individualist Anarchism in America, 1827-1908, Colorado Springs: Ralph Myles, Publisher, Inc.
- A. S. Neill, "La liberté, pas l’anarchie", Petite bibliothèque Payot, Paris
- Robert Paul Wolff, "In Defense of Anarchism", New York: Harper Torchbooks
- 1977, John D. Sneed, Order Without Law: Where Will Anarchists Keep the Madman?, Journal of Libertarian Studies, 1: 117–24
- 1978, David DeLeon, "The American as Anarchist", Baltimore, MD: John Hopkins University Press
- 1979, Alfred G. Cuzan, "Do We Ever Really Get Out of Anarchy?", Journal of Libertarian Studies, Vol 3, n°2, Summer, pp151-158
- 1980, Paul Avrich, "The Modern School Movement: Anarchism and Education in the United States", Princeton: Princeton University Press
- 1981, Margaret S. Marsh, "Anarchist Women 1870-1920", Philadelphia: Temple University Press
- 1988, Paul Avrich, "Anarchist Portraits", Princeton: Princeton University Press
- 1992,
- Tyler Cowen, “Law as a Public Good: The Economics of Anarchy”, Economics and Philosophy, Vol 10, pp249–267
- Peter Marshall, "Demanding the Impossible: A History of Anarchism", New York: Harper Collins
- Jean-Guy Prévost, La théorie anarcho-capitaliste de l'État: une critique méthodologique, Canadian Journal of Political Science / Revue canadienne de science politique, Vol. 25, No. 4 (Dec.), pp737-756
- 1999, Edward P. Stringham, "Justice Without Government", Journal of Libertarian Studies, Vol 14, n°1, Winter
- 2005,
- Benedict Anderson, "Under Three Flags: Anarchism and the Anti-Colonial Imagination", London: Verso
- Winston Bush, "Individual welfare in anarchy", In: Edward P. Stringham, dir., "Anarchy and the Law. The Political Economy of Choice", Cheltenham UK: Edward Elgar, pp10-23
- Robert Graham, Dir., Anarchism: A Documentary History of Libertarian Ideas, Volume One: From Anarchy to Anarchism (300 CE to 1939), Montreal: Black Rose Books
- Edward P. Stringham, dir., "Anarchy and the Law. The Political Economy of Choice", Cheltenham UK: Edward Elgar
- 2007, Alfred G. Cuzan, "Do We Ever Really Get Out of Anarchy?", In: Edward P. Stringham, dir., "Anarchy and the Law", Transaction Publishers, pp259-267
- 2008, Bryan Caplan, "Anarchism", In: Ronald Hamowy, dir., "The Encyclopedia of Libertarianism", Cato Institute - Sage Publications, pp10-13
- 2010, Alfred G. Cuzan, "Revisiting, 'Do We Ever Really Get Out of Anarchy?", Journal of Libertarian Studies, Vol 22, pp3-21
Voir aussi
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Liens externes
En français
- (fr)La synthèse anarchiste, Sébastien Faure (1928)
- (fr)L'anarchisme : entre la tyrannie locale et la folie réactionnaire par Martin Masse
- (fr)
[pdf]Le libéral: un anarchiste qui défend la propriété par Pascal Salin
En anglais
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