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Christian Michel
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Christian Michel | |||||
Entrepreneur | |||||
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Dates | 1944 - | ||||
Tendance | Anarcho-capitaliste | ||||
Nationalité | Suisse | ||||
Articles internes | Autres articles sur Christian Michel | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Christian Michel | |||||
Christian Michel, né en 1944, est un self-made man qui a fondé en 1975, en Suisse, la société d'investissement Valmet, qui compte aujourd'hui dix filiales dans le monde. À l'aise dans tous les pays du monde, doué d'une excellente plume, il a écrit de nombreux articles en anglais ou en français. Il anima longuement le site Liberalia. Libéral et scientifique, il fait partie du bureau éditorial du Journal of Libertarian Studies.
Œuvres
- 1986, La Liberté, Institut Économique de Paris, accessible sur le site de Patrick Madrolle :
- - Avant-propos, préface, Bibliographie
- - Le Tyran et les Propriétaires
- - Démocratie
- - L'Esprit fort de la Jungle
- - Nationalisations
- - La Liberté a trop d'imagination pour les conservateurs
- - Différences, inégalités et "justice sociale"
- - Éducation
- - Le Socialisme, pornographie de la Solidarité
- 1999, "De derechas o de izquierdas: un test de verano" ("De la droite ou de la gauche : un test d'été"), La Ilustración Liberal, nº3, juin-septembre
- 2005, End Of The Warriors, New Perspectives on Political Economy: A Bilingual Interdisciplinary Journal, 1(1), pp61-82
- 2009, Why We Have Rights, In: Jörg Guido Hülsmann et Stephan Kinsella, dir., Property, Freedom and Society. Essays in Honor of Hans-Hermann Hoppe, Auburn: Ludwig von Mises Institute, ISBN 978-1-933550-52-7, pp211-222
- 2010, Vivre ensemble, Hampden Press
Citations
Droit
- « Ce qui fonde et protège la liberté n'est pas la démocratie, mais le Droit. »
- « Le seul bien commun de l’humanité, c’est le Droit. L'intérêt général est de le respecter. »
- « Le respect absolu du droit de propriété est plus important pour le pauvre que le riche. Celui qui a des millions se protègera en diversifiant ses placements, y compris à l’étranger, on ne pourra jamais tout lui voler ; celui qui n’a qu’un quignon de pain, en revanche, ne dépend que de ses poings et du droit de propriété pour manger. »
- « Les législations sont la manifestation du mal dans le monde. Elles institutionnalisent le mal en lui donnant l'apparence du bien. »
Économie
- « L’économie n’est pas une science empirico-formelle tout simplement parce qu’elle est une activité d’êtres humains au service d’autres êtres humains. L’activité d’êtres humains ne peut pas être figée dans des modèles mathématiques comme le mouvement de cailloux dans l’espace. »
- « Le but de l’économie est d’infuser de l’être au sein de l’avoir. Le but et la grandeur de l’économie est d’humaniser la matière. »
Liberté
- « Si nous étions propriétaires de notre liberté comme s'il s'agissait de titres de bourse, nous pourrions l'échanger contre d'autres valeurs, notre sécurité, la grandeur de la nation, la cause du peuple, par exemple. Mais tel n'est pas le cas. La liberté n'est pas une grandeur quantifiable qu'on pourrait échanger contre d'autres. On ne peut pas abandonner tant d'unités de liberté à l'impôt, à la planification, aux contrôles bureaucratiques, et recevoir en contrepartie tant d'unités de paix, de culture ou de médecine gratuite. »
- « Les libertariens ne cherchent pas à être de bons maîtres : ils ne veulent pas d'esclaves. »
- « Une société libérale n’est ni utopique, ni angélique. Elle se défie de l’État au point de vouloir s’en dispenser, parce qu’elle sait que le mal rôde dans le monde, qu’il existe des méchants, et elle ne veut pas leur donner ce pouvoir exorbitant de la politique, du flic et du fisc. Non seulement le mal n’extirpe pas le mal, mais une fois légitimée, la répression ne frappe pas que les criminels ; elle pourrit la morale et corrompt l’intégrité de ceux-là même chargés de l’exercer. »
Politique
- « Dépasser la politique consiste simplement à rendre à chacun son avenir. »
- « La société que nous construisons, inédite dans l'Histoire, est une société sans pouvoir, à la fois très modeste, car elle renonce aux grandes épopées des princes et des États, et très ambitieuse, car elle demande l’engagement de chacun au quotidien. C’est une société qui abandonne la politique pour la politesse, la citoyenneté et le civisme pour la civilité. »
- « Voter n’est pas dialoguer, c’est au contraire mettre fin au dialogue. C’est adopter le mode de résolution des conflits qui, comme la guerre, soumet les perdants à la volonté des vainqueurs. »
- « Le libéral n'a que faire de la politique. Il respecte la dignité et la propriété d'autrui. Il honore sa signature et tient consciencieusement ses engagements. Il s'attend à être traité de même. Voilà ses seules lois. »
- « La politique est […] le moyen qui permet de faire payer par tous les peurs et les coûts qui ne sont que ceux des plus puissants. C’est le rôle et la fonction de l’État. »
- « Lorsqu’on veut faire croire qu’on est saint, riche ou puissant, il faut de temps de temps manifester les signes de ces qualités, faire un miracle, ou bien rouler en Rolls. La classe dominante n’a plus les moyens de faire croire à son discours. Son dernier argument est « Nous ne sommes pas parfaits, mais ne nous jetez pas dehors. Vous n’avez pas d’alternative. » Le rôle des libéraux aujourd’hui est de montrer qu’il existe une alternative. L’asphyxie n’est pas notre destin. »
Solidarité
- « C’est dans le vide du règlement que naît la solidarité. C’est dans le respect des Droits, et donc l’absence d’impositions légales, que peuvent se densifier les relations humaines. »
- « Je donne à la solidarité sa chance seulement lorsqu’il appartient à moi, moi qui suis là, de soulager la détresse de cet homme, lorsque je me retrouve face à ma responsabilité parce que personne n’est payé pour intervenir à ma place. »
- « De même qu'on ne saurait parler de morale devant les pièces solidaires d'une mécanique, il n'y a pas de place pour la morale dans la solidarité forcée sociale-démocrate. La morale se situe dans l'engagement personnel, et la solidarité s'y appelle alors amour et charité. »
- « Un juge du Far West demandait à un célèbre bandit pourquoi il s’obstinait à braquer des banques. « Parce que c’est là qu’il y a de l’argent », répondit l’autre. Des ouvrages par montagnes ont été écrits sur la philosophie de la justice sociale, chrétienne, marxiste, tiers-mondiste, mais un seul argument cohérent en ressort : la justification de prendre de l’argent aux riches, c’est qu’ils en ont. La philosophie n’est qu’un excipient sucré : pour qu’ils souffrent moins d’être volés, on leur fait honte d’être riches. »
Liens externes
- (fr)Articles de Christian Michel dans "Le Québecois Libre"
- (fr)Entretien avec Christian Michel sur le site de l'Institut Coppet
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