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Utilisateur:Ludovic Sesim

De Wikiberal
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Ah, mes chers amis,

Ici, c'est Wikiberal ! Ce grand projet de la pensée libre, cette cathédrale du débat éclairé… construite avec les briques de la peur et le ciment de la vanité.

Ici, la liberté d’expression se promène en laisse, avec une petite clochette, sous l’œil attendri du Bureau des Gardiens du Vrai Libéralisme.

Ce sont des gens charmants. Ils croient à la liberté comme d’autres croient aux fantômes : ils en parlent souvent, mais ils espèrent ne jamais en croiser une.

Oh, et attention : sur Wikiberal, tout le monde vous lit. Et pas seulement ce que vous écrivez ! Non, non, mesdames et messieurs — on vous lit sous IP. Oui, parce que la liberté, c’est beau… mais pas sans traçabilité. Les grands penseurs du “laisser-faire” ont inventé le “laisser-espionner”.

Imaginez la scène : vous tapez un mot de travers… paf ! Une alarme se déclenche quelque part dans un salon à lumière froide. Une silhouette se redresse, les yeux brillants derrière l’écran :

« Tiens, tiens… 192.154.0.27 a osé écrire cela ! On va le noter, celui-là… »

C’est fascinant. Des libéraux si attachés à la propriété privée qu’ils veulent aussi posséder vos pensées, vos phrases, et votre historique de connexion.

Le contrôle total, au nom de la liberté. Orwell aurait pleuré de jalousie.

Et que dire de leur passion pour la destruction ? Ah, ça, ils savent faire ! Ce sont des démolisseurs frénétiques, des tailleurs de silence, des sculpteurs d’absence.

Construire une idée ? C’est long, c’est fragile, ça demande du courage. Mais effacer une ligne ? Un clic, un frisson, et hop ! plus personne. C’est le pouvoir absolu — version pixel.

Et dans ce grand cirque du savoir, l’irrespect du travail fourni est une discipline olympique. Des heures de recherche, de relecture, d’équilibre stylistique ? Balayées d’un revers de curseur par un petit despote du clavier. Parce que, voyez-vous, sur Wikiberal, il ne suffit pas d’avoir raison : il faut surtout plaire au Bureau des Vertus Libérales.

Et l’exemple le plus délicieux, le plus cruel — presque artistique — c’est celui de l’article sur Ron Kimberling.

Un article complet, construit, sourcé, vivant… et pouf ! disparu ! Supprimé sans procès, sans préavis, comme une balle perdue dans une querelle d’ego. Ron Kimberling, qui n’avait rien demandé à personne, a pris un tir de censure en pleine édition frontale.

Un dommage collatéral du zèle purificateur. Un mort de plus dans la guerre sainte du libéralisme sous stéroïdes. Et personne n’a osé allumer une bougie.

Pendant ce temps, les fossoyeurs de la pensée se rengorgent, satisfaits d’avoir “nettoyé” le site. Leur devise ?

« Mieux vaut détruire que d’avoir à construire. »

Et dans le grand théâtre de leur encyclopédie, chacun joue son rôle :

Le censeur, persuadé d’être un philosophe.

Le modérateur, qui se prend pour Dieu… mais sans humour.

Et le visiteur naïf, qui croit encore qu’il apprend, alors qu’il sert juste de figurant dans le ballet tragique de la suffisance.

À force de surveiller, d’effacer, de corriger, ils ont réussi l’exploit de transformer la liberté en cadavre administratif.

Un endroit où la pensée libérale se conjugue à la voix passive.

Et moi, je les regarde, ému. Parce qu’il faut du talent, quand même, pour prêcher la liberté tout en fliquant les fidèles par leur adresse IP. C’est une performance artistique ! Une tragédie numérique, où les héros s’appellent Modératus, Contrôlatus et Ego Magnus.

Alors, mes amis… la prochaine fois qu’on vous parle de “libéralisme collaboratif”, méfiez-vous :

si vous entendez un clic derrière vous… ce n’est pas la souris de la liberté. C’est juste la modération… qui arme le chien de son fusil, et prend votre IP — et votre article — pour vous éliminer.