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William F. Buckley
William F. Buckley | |||||
Auteur, essayiste | |||||
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Dates | 1925 - 2008 | ||||
Tendance | Libéral conservateur | ||||
Nationalité | États-Unis | ||||
Articles internes | Autres articles sur William F. Buckley | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur William F. Buckley | |||||
William F. Buckley, Jr., né le 24 novembre 1925 à New York et décédé le 27 février 2008 à Stamford, dans le Connecticut, est un intellectuel conservateur américain, considéré comme le père du mouvement conservateur contemporain et de son homogénéisation intellectuelle, au moins jusqu'à l'élection de Donald Trump en 2016[1]. De son nom complet William Frank Buckley, Jr., il est aussi connu comme Bill Buckley.
Biographie
Il grandit au Mexique, avec l'espagnol en langue maternelle, puis passa ses premières années à Paris où ses parents l'inscrivirent à l'école primaire et où il apprit le français. L'anglais est la 3e langue qu'il apprend. Il est élevé dans la foi catholique, une foi qui influencera ensuite toute sa vie et dont il avait une vision conservatrice, s'opposant par exemple plusieurs dizaines d'années plus tard aux évolutions liturgiques décidées par le concile Vatican II[2]. Lorsqu'il était encore un jeune homme, son père fit connaissance de l'auteur libertarien, Albert Jay Nock et il encouragea son fils à lire les ouvrages du libertarien américain. Albert Jay Nock deviendra ensuite un mentor pour Buckley[3].
Il sert dans l'armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale puis rejoint l'université de Yale en 1945. Il y a travaille après ses études, jusqu'en 1951, avant de rejoindre la CIA pendant 2 ans.
Un intellectuel de premier plan
Il se fait rapidement remarquer pour ses ouvrages, à commencer par God and Man at Yale où il critique l' « athéisme » et le « collectivisme » de l'institution universitaire. Trois ans plus tard, il écrit McCarthy and His Enemies dans lequel il défend Joseph McCarthy, présenté comme un patriote engagé dans une lutte juste contre le communisme.
En 1955, il fonde le magazine National Review, alors qu'il y a très peu de publications dédiées au conservatisme. Rédacteur en chef du magazine de 1955 à 1990, il en fait rapidement une voix influente pour le conservatisme américain et au-delà. Parallèlement il devient un intellectuel visible, avec une chronique syndiquée dans tous les Etats-Unis à partir de 1962[4]. Dans les années 1970, plus de 320 journaux republient ainsi sa chronique. Il en aura écrit finalement 5 600 éditions. Il devient rapidement un visage familier à la télévision grâce à sa chronique hebdomadaire sur PBS.
L'influence intellectuelle de Buckley a été extrêmement significative, tant au sein du mouvement conservateur que dans la société en général. Il fut sans doute l'intellectuel conservateur le plus important auprès du public des États-Unis durant la deuxième partie du XXème siècle, en compagnie d'autres auteurs comme Russell Kirk et Frank S. Meyer. En plus de la fondation de National Review, il a été un orateur habile et un écrivain prolifique, diffusant ses idées à travers des conférences, des livres et des articles. Son style éloquent et son charisme lui ont permis d'atteindre un large public, renforçant ainsi son influence.
Engagement politique
Il tenta brièvement de s'impliquer dans la politique, comme candidat du Parti Conservateur de New York (Conservative Party of New York State) à la mairie de New York en 1965. Il finit 3e de l'élection avec 13% des suffrages.
Il soutint de nombreux candidats aux élections, dont Barry Goldwater, pour qui il s'engagea ardemment. Il mit aussi National Review au service de la cause de Ronald Reagan. A l'opposé, il mobilisa l'électorat conservateur contre les élus républicains jugés trop modérés, et est crédité de la défaite du sénateur républicain trop centriste Lowell Weicker.
Son engagement politique ne l'empêchait pas d'être proche et ami d'intellectuels aux idées opposées, comme John Kenneth Galbraith ou de nombreux élus démocrates.
En 1991, il reçut la Presidential Medal of Freedom du président George Bush.
L'unificateur du mouvement conservateur américain
Unificateur du conservatisme et « fusionnisme »
William F. Buckley Jr. est largement reconnu comme un auteur conservateur et commentateur américain de premier plan. Sa contribution intellectuelle et son engagement politique ont laissé une empreinte durable sur le paysage idéologique des États-Unis, en particulier par la promotion du fusionnisme, cette tentative d'unifier dans le mouvement conservateur américain les conservateurs traditionnels et les libertariens. Buckley a joué un rôle clé dans la promotion de l'anti-communisme, du conservatisme religieux et du libéralisme économique. Il a cherché à concilier ces différentes perspectives et son héritage est marqué par sa capacité à unir ces idées en un tout cohérent, offrant ainsi une plateforme idéologique solide pour le mouvement conservateur.
Buckley réussit à fusionner des idées apparemment divergentes pour former un ensemble cohérent. Son anti-communisme fervent s'est allié à son conservatisme religieux pour créer une vision politique basée sur des valeurs morales, une résistance ferme au totalitarisme et un soutien des principes économiques du libéralisme. Il soutint ainsi l'idée d'une libre économie de marché, considérant que le capitalisme libéral était le meilleur moyen d'assurer la prospérité et la liberté individuelle.
Il posa aussi des limites claires à ce qui ne pouvait pas entrer dans le mouvement conservateur : l'antisémitisme, le racisme, le suprémacisme blanc, etc.
L'approche fusionniste de Buckley ne lui attira cependnat pas que des amis, et il fut largement critiqué à cet égard par des intellectuels libertariens comme Ayn Rand ou par Murray Rothbard.
Les fondements de la pensée de Buckley
Les fondements de la pensée de Buckley reposaient sur des valeurs religieuses profondes et un engagement envers le conservatisme politique. En tant que catholique pratiquant, fréquentant régulièrement la messe en rite extraordinaire (en latin) dans l’État du Connecticut. Il a puisé dans sa foi pour développer une perspective morale sur les questions politiques et sociales. Cette conviction religieuse a influencé sa vision de l'individu, de la société et de la gouvernance.
Parallèlement, Buckley était un fervent défenseur de la libre économie de marché. Il croyait en la capacité du marché libre de stimuler l'innovation, de favoriser la prospérité économique et de promouvoir la liberté individuelle. Il considérait que l'intervention de l'État dans l'économie était souvent inefficace et susceptible de restreindre la liberté des individus.
L'héritage de Buckley
L'héritage de William F. Buckley Jr. réside dans sa contribution majeure au mouvement conservateur et à la promotion des idées libérales aux États-Unis. Son travail a eu un impact durable sur la politique américaine et a contribué à façonner les débats idéologiques de son époque. Son engagement intellectuel et son charisme ont inspiré de nombreux conservateurs et ont contribué à consolider le mouvement conservateur aux États-Unis. En formant des alliances avec d'autres intellectuels conservateurs, tels que Russell Kirk et Frank S. Meyer, Buckley a réussi à forger un front uni pour défendre les principes conservateurs.
En outre, Buckley a établi des liens avec des think tanks et des intellectuels influents, tels que la Foundation for Economic Education et Erik von Kuehnelt-Leddihn. Ces collaborations ont renforcé la crédibilité de ses idées et ont contribué à la diffusion du conservatisme dans les cercles intellectuels.
L'héritage de William F. Buckley Jr. se manifeste également dans l'importance qu'il accordait à la liberté d'expression et au débat intellectuel. Il a créé un espace où des idées conservatrices alternatives pouvaient être discutées et développées, offrant ainsi une plateforme pour les voix dissidentes. Son engagement en faveur de la liberté d'expression a contribué à nourrir un environnement intellectuel dynamique et pluraliste.
N'étant pas un admirateur absolu d'Ayn Rand, en raison des positions ouvertes d'athéisme de la philosophe libertarienne, une mini-lutte entre eux deux s'installa. William Buckley ne trouva donc pas beaucoup de soutien du côté des objectivistes ni des libertariens exécrant son minarchisme.
Réformes : Vers une vision anti-étatiste et la liberté éducative
Le livre intitulé Four Reforms: A Program for the 70's de William F. Buckley Jr. est un de ses ouvrages présentant bien l'essence des réformes procédurales voulues par Buckley. La proposition principale consistait à limiter la durée du mandat du président américaine à six ans, non renouvelable. Cependant, cette idée suscita un désaccord avec les libertariens, qui se méfient fortement de l'État. Les réformes proposées par Buckley étaient décrites comme étant de nature exclusivement procédurale. Leur objectif principal était de libérer les mouvements en éliminant les entraves imposées par l'État.
En d'autres termes, William Buckley cherchait à changer les champs de bataille pour favoriser la cause anti-étatiste. Cette approche procédurale visait à remettre en question les schémas établis et à créer de nouvelles possibilités de mouvement et de liberté. Buckley soutenait que de tels changements pouvaient bénéficier grandement à la cause anti-étatiste, en offrant de nouvelles opportunités de remettre en question les excès étatiques et de promouvoir une plus grande autonomie individuelle. En s'appuyant sur des réformes procédurales, Buckley espérait induire un changement de paradigme et renforcer les fondements de la liberté et de la responsabilité individuelle.
- Aide sociale
William Buckley proposait une réforme de l'aide sociale dans laquelle les fonds seraient alloués uniquement aux différents états des États-Unis dont le revenu par habitant est inférieur à la moyenne nationale. Cette proposition visait à réorienter le système d'aide sociale en mettant davantage l'accent sur les états les plus nécessiteux. Les conséquences procédurales de cette réforme étaient importantes. Les états dont le revenu par habitant était supérieur à la moyenne nationale devaient désormais se battre au niveau des capitales d'État pour obtenir des paiements d'aide sociale. Cela signifiait que les défenseurs de l'aide sociale devaient faire des compromis et s'engager dans des négociations pour éviter que les contribuables ne déménagent vers les états qui leur imposaient le moins de charges.
En introduisant cette réforme, Buckley cherchait à redistribuer les ressources de l'aide sociale de manière plus équitable et à inciter les États à prendre davantage de responsabilités dans la gestion de leurs programmes d'aide sociale. Cette approche procédurale visait à créer un système plus dynamique et à encourager les États à élaborer des solutions adaptées à leurs réalités spécifiques.
- Éducation
William Buckley proposait une réforme de l'éducation qui impliquait un amendement constitutionnel garantissant l'admission des enfants dans les écoles publiques sans discrimination, tout en permettant des aides aux enfants fréquentant des écoles non publiques. Son objectif était de créer un système plus inclusif et de soutenir financièrement les écoles privées.
Cette proposition ouvrait la voie à l'utilisation de systèmes de bons scolaires (chèque éducation), ce qui aurait pu présenter des avantages potentiels pour les écoles privées. Les bons scolaires permettraient aux parents de recevoir des aides financières sous forme de subventions ou de bons pour payer les frais de scolarité dans des écoles non publiques. Cela aurait pu offrir aux écoles privées, qu'elles soient laïques ou confessionnelles, un soutien financier supplémentaire et potentiellement sauver certaines écoles menacées.
Bien que certains libertariens aient émis des objections quant au contrôle de l'État sur les programmes scolaires grâce aux bons scolaires, William Buckley réfutait ces préoccupations. Selon lui, même si les bons scolaires impliquent une implication financière de l'État, les écoles aidées par ces bons conservent leur autonomie en matière de programmes et de normes éducatives. Il soulignait que les parents, en choisissant les écoles pour leurs enfants, exerceraient une influence sur les programmes offerts par les écoles privées. Ainsi, Buckley soutenait que les bons scolaires étaient une voie vers la liberté de choix éducatif tout en préservant la diversité des programmes scolaires.
En proposant cette réforme de l'éducation, Buckley visait à créer un système éducatif plus ouvert, à soutenir les écoles privées et à offrir aux parents davantage de choix pour l'éducation de leurs enfants, tout en maintenant une certaine autonomie pour les écoles non publiques.
Citations
- « Il y a une relation inverse entre dépendre de soi, et dépendre de l'Etat » (There is an inverse relationship between reliance on the state and self-reliance.)
- « Les progressistes disent vouloir écouter tous les autres points de vue, mais ils sont choqués et offensés quand ils découvrent qu'il y a d'autres points de vue que les leurs » (Liberals claim to want to give a hearing to other views, but then are shocked and offended to discover that there are other views.)
- « Je préfèrerais être gouverné par 200 personnes prises dans l'annuaire téléphonique de Manhattan plutôt que par le corps professoral de l'université de Harvard » ( “I would rather be governed by the first 2000 people in the Manhattan phone book than the entire faculty of Harvard.” , in Happy Days Were Here Again: Reflections of a Libertarian Journalist)
- « La démocratie peut être aussi tyrannique qu'une dictature, car c'est l'étendue du pouvoir et non sa source qui empiète sur la liberté » (Democracy can itself be as tyrannical as a dictatorship, since it is the extent, not the source, of government power that impinges on freedom., in God and Man at Yale: The Superstitions of 'Academic Freedom')
- « Si quelqu'un doit être crédité (ou blâmé) pour ressusciter le conservatisme et préparer le terrain intellectuel pour la victoire de Ronald Reagan en 1980, c'est William F. Buckley Jr. » (Tibor Machan dans Reason, mars 1983[5])
Notes et références
- ↑ Après Donald Trump, le conservatisme américain en miettes, Frédéric Mas, 6 février 2021
- ↑ Reflections on the Final Solution to the Latin Mass, National Review
- ↑ We Yell Not Just ‘Stop’ But ‘There’s a Better Way’, National Review, 8 juin 2015
- ↑ William F. Buckley Jr., Mayoral Candidate, on Political Rhetoric and Theater,1965
- ↑ Interview with William F. Buckley
Publications
De 1950 à 1969
- 1954, "McCarthy and His Enemies: The Record and Its Meaning", Regnery Publishing, Inc, ISBN 0-89526-692-X.
- 1956, "Reflections on Election Eve”, National Review, 3 Novembre
- 1961,
- a. "Up From Liberalism", New York: Hillman Periodicals, Inc.
- b. “RIP, Mrs. Paterson (A Personal Reminiscence)”, National Review, 28 janvier, p43
- 1962,
- a. "The Committee and Its Critics: A Calm Review of the House Committee on Un-American Activities", G.P. Putnam's Sons
- b. "Nay-Sayer to the Power-Hungry", National Review, December 4, p447
- 1963, "Rumbles Left and Right: A Book About Troubling People and Ideas", G.P. Putnam's Sons
- 1964, "Dialogues in Americanism. Constructive Action", Inc. ISBN 0-911956-14-X
- 1966, "Unmaking of a Mayor", Crown Publishing, ISBN 0-87000-391-7
- 1968,
- a. "The Jeweler's Eye", G.P.Putnam, ISBN 978-1111606787
- b. "Comment", In: Lawrence Fertig, dir., "What's Past Is Prologue. A commemorative evening to the Foundation for Economic Education on the Occasion of Leonard Read's Seventieth Birthday", Irvington-on-Hudson, N.Y.: Foundation for Economic Education, pp16-21
- 1969, "Odyssey of a Friend: Whittaker Chambers' Letters to William F. Buckley, Jr. 1954-1961", Penguin, ISBN 0-399-10181-0
De 1970 à 1999
- 1970, dir., "Did You Ever See A Dream Walking? American Conservative Thought In The Twentieth Century", Bobbs-Merrill Educational publishing
- 1974, "United Nations Journal: A Delegate's Odyssey", Putnam
- 1976, "Saving the Queen. Blackford Oakes novel series", Doubleday, ISBN 0-385-03800-3
- 1978, "Stained Glass. Blackford Oakes novel series", Doubleday, ISBN 0-385-12542-9
- 1980, "Who's on First. Blackford Oakes novel series", Doubleday, ISBN 0-385-15231-0
- 1982, “On the Right: Ayn Rand, RIP”, National Review, April 2, p380
- 1983,
- a. "Suzanne La Follette, RIP", National Review, 13 mai, p541
- b. "Overdrive", Doubleday and Company, Garden City, New York
- 1985, "The Temptation of Wilfred Malachey", Doubleday, ISBN 0-385-15235-3
- 1986, "Lawrence Fertig, RIP - obituary", National Review, 21 Novembre
- 1988,
- a. avec Charles R. Kesler, dir., "Keeping the Tablets: Modern American Conservative Thought", New York: Harper & Row
- b. "Henry Hazlitt: Giant of Liberty", In: Llewellyn H. Rockwell Jr., dir., "The Free Market Reader: Essays in the Economics of Liberty", Auburn, Ala.: Ludwig von Mises Institute, pp210-211 (Le 17 octobre 1987, à New York, plus de 150 personnes se sont rassemblées pour rendre hommage à Henry Hazlitt lors du dîner du cinquième anniversaire de l'Institut organisé en son honneur.)
- 1995, "Brothers No More", Harvest/HBJ Book, ISBN 0-15-600476-3
- 1999,
- a. "The Redhunter: A Novel Based on the Life of Senator Joe McCarthy", Warner Books, Inc., ISBN 0-316-11589-4
- b. Erik von Kuehnelt-Leddihn, R.I.P., Human Life Review, Summer
- 2000, The Courage of Friedrich Hayek, Hoower Digest, n°3
- 2003, "Getting It Right: A Novel", Washington, DC: Regnery
Littérature secondaire
- 1952, Murray Rothbard, Buckley Revealed?, commentaire du livre de William F. Buckley, Jr., A Young Republican View, The Commonweal, January 25
- 1962, William Henry Chamberlin, commentaire du livre de William Buckley, "The Committee And Its Critics", The Freeman, May, Vol 12, n°5, pp61-64 [lire en ligne]
- 1967, John Chamberlain, "The Buckley Campaign", commentaire du livre de Bill Buckley, "The Unmaking of a Mayor", The Freeman, Février, Vol 17, n°2, pp125_128
- 1968, Robert Thornton, Commentaire du livre de William F. Buckley, "The Jeweler's Eye", The Freeman, September, Vol 18, n°9, p576 [lire en ligne]
- 1969, Whittaker Chambers, "Odyssey of a Friend: Whittaker Chambers’ Letters to William F. Buckley, Jr.", New York: G. P. Putnam’s Sons
- 1971, John Chamberlain, "The flowering of a tradition", commentaire du livre de William F. Buckley, "Did You Ever See a Dream Walking?", The Freeman, February, Vol 21, n°2, pp125-128
- 1972, Joseph Epstein, "The Politics of William Buckley: Conservative Ideologue as Liberal Celebrity", Dissent, Oct, Vol 19, n°4, pp602–661
- 1974,
- John Chamberlain, Commentaire du livre de William F. Buckley, "Four Reforms: A Program for the 70's", The Freeman, March, Vol 24, n°3, pp174-176
- John Chamberlain, Commentaire du livre de Bill Buckley, "United Nations Journal: A Delegate's Odyssey", The Freeman, November, Vol 24, n°11, pp695-698
- 1976, George H. Nash, The Conservative Intellectual Movement in America Since 1945
- 1984,
- Joseph S. Fulda, Commentaire du livre de, William F. Buckley, "Overdrive", The Freeman, Octobre, Vol 34, n°10, p640
- Mark Royden Winchell, "William F. Buckley, Jr.", New York: MacMillan Publishing Company, ISBN 0-8057-7431-9
- 1988, John B. Judis, "William F. Buckley, Jr.: Patron Saint of the Conservatives", New York: Simon and Schuster
- Nouvelle édition en 1990, New York: Touchstone, ISBN 0-671-69593-2
- 1990, William F. Meehan III, "William F. Buckley Jr: A Bibliography", New York
- 1992, Barry W. Sarchett, "Unreading the Spy Thriller: The Example of William F. Buckley Jr.", Journal of Popular Culture, Fall, Vol 26, n°2, pp127–139
- 1995, Lew Rockwell, "Buckley defames Rothbard", Rothbard-Rockwell Report, March, pp22-24
- 1996, Edward C. Appel, "Burlesque drama as a rhetorical genre: The hudibrastic ridicule of William F. Buckley, Jr.", Western Journal of Communication, Summer, Vol 60, n°3, pp269–284
- 2007, Linda Bridges et John Coyne, "Strictly Right: William F. Buckley Jr. and the American Conservative Movement", Wiley, ISBN 0471758175
- 2008, Brian Domitrovic, "A Time for Action: William F. Buckley, NATIONAL REVIEW, and the Defeat of Stagflation", Intercollegiate Review, Fall, Vol 43, n°2, pp34-43
- 2010, Michael J. Lee, "WFB: The Gladiatorial Style and the Politics of Provocation", Rhetoric and Public Affairs, Summer, Vol 13, n°2, pp43–76
Liens externes
- 2008, William F. Buckley, Jr.: The Witch-Doctor is Dead, Article critique de Harry Binswanger sur Capitalism Magazine, le 10 mars 2008
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