Vénézuela

Le Venezuela ou Vénézuéla, en forme longue la République bolivarienne du Venezuela, en espagnol República Bolivariana de Venezuela, est une république fédérale d'Amérique du Sud, bordée par le Guyana à l'est, le Brésil au sud, la Colombie à l'ouest.

Le pays est parmi les derniers dans le classement de l'indice de liberté économique de la Heritage Foundation, avec un score très bas de 34,3 sur 100 en 2016, devant Cuba (29,6) et la Corée du Nord (1,3).

Personnalités libérales vénézuéliennes

Ignacio de León

Hugo Faria^[1]

Ricardo Zuloaga (1919 - 2011)

Nicomedes Zuloaga Mosquera (1926 - 2006)

Carlos Ball (1939-2014)^[2]

Jesús Eduardo Rodríguez Armas (1940-2015)^[3]

Emilio Pacheco (1953 - )

Daniel Lahoud (1959 - )
Oscar García Mendoza, président du CEDICE Libertad
Rocío Guijarro, entrepreneur intellectuelle qui dirige le Think tank CEDICE Libertad

Instituts libéraux

CEDICE (Venezuela)^[4]

Citations

« La tragédie vénézuélienne renvoie moins à la malédiction des matières premières qu’à une idéologie dévastatrice pour l’économie, les libertés et l’humanité, idéologie qui est partagée par les populismes d’extrême gauche en Amérique latine et en Europe. » (Nicolas Baverez^[5])
« Le problème au Venezuela n’est pas que le socialisme ait été mal mis en œuvre, mais que le socialisme a été mis en œuvre avec fidélité. » (Donald Trump, discours à l'ONU du 19 septembre 2017^[6])
« Mais attendez. Un gouvernement ne peut pas faire faillite. Il peut toujours imprimer l'argent pour payer ses dettes. Il peut faire en sorte que la dette s'auto-détruise, non ? Oui, mais pour avoir un petit aperçu de ce que ça donne, rendez-vous au Venezuela. » (Bill Bonner, 26 février 2018)

Notes et références

↑
Hugo J. Faria est maître de conférences en économie à l'Université de Miami (Herbert Business School) en Floride depuis 2014 et professeur d'économie et de finance à l'IESA au Venezuela. Il a obtenu un diplôme en économie de l'Universidad Catolica Andres Bello en 1973 (B.A. à Caracas au Venezuela), un Master en politique publique de l'Université de Chicago (2002) et un doctorat en finance (1989) de l'Université de Caroline du Sud. Il est directeur de collection et co-auteur de plusieurs livres sur l'économie vénézuélienne
- 1998, "Para Rehacer a Venezuela"
- 2006, "El Encarecimiento Injusto"
- 2007, "Misión Riqueza"
- 2009, avec Hugo Montesinos, "Does economic freedom cause prosperity? An IV approach", Public Choice, Vol 141, n°1, pp103-127
- 2014, avec Hugo M. Montesinos-Yufa, Daniel R. Morales, "Should the Modernization Hypothesis Survive Acemoglu, Johnson, Robinson, and Yared? Some More Evidence", Econ Journal Watch, vol 11, n°1, January, pp17-36
- 2015, avec Leonor Filardo, "Venezuela: Without Liberals, There Is No Liberalism", Econ Journal Watch, vol 12, n°3, pp375-399
- 2016, avec Hugo M. Montesinos-Yufa, "The Critical Role of Economic Freedom in Venezuela’s Predicament", In: James Gwartney, Robert Lawson, Joshua Hall, dir., "Economic Freedom of the World 2016 Annual Report", Vancouver: Fraser Institute, pp213-236
↑
Carlos Ball était un journaliste venezuelien. Il était le directeur de l'agence de presse AIPE et chercheur associé avec le Cato Institute.
- 2001, "La importacia de la democracia económica" (« L'importance de la démocratie économique »), La Ilustración Liberal, nº9, septembre
- 2002, "Capitalistas enemigos de la libertad" ("Les capitalistes ennemis de la liberté"), La Ilustración Liberal, nº11, juin
↑
Jesús Eduardo Rodriguez Armas (1940-2015) a exprimé son talent dans le monde des affaires comme sur le marché des idées libérales. Après avoir obtenu un diplôme d'ingénieur à l'Université catholique Andrés Bello, à Caracas, au Venezuela, il a poursuivi ses études à l'Université du Michigan et à l'Université de Stanford, en Californie. Peu de temps après son arrivée, il obtient un entretien avec Antony Fisher, le fondateur de l'organisation Atlas. Il lui a demandé des conseils pour démarrer un groupe de réflexion au Venezuela. Antony Fisher l'a alors présenté à des soutiens potentiels aux États-Unis. Quelques années plus tard, en 1984, il fut l'un des cofondateurs du CEDICE, un groupe de réflexion, qui mène encore actuellement au Venezuela, une bataille héroïque contre le totalitarisme. En 1987, il a participé, à la Jamaïque, au premier atelier organisé par l'Atlas foundation pour les alliés du marché libre en Amérique latine et dans les Caraïbes. Cet évènement a attiré plus de deux douzaines de dirigeants de sociétés libres qui ont ensuite aidé à créer des programmes de recherche sur l'éducation et les politiques publiques à travers le continent. Il s'est impliqué dans le leadership intellectuel en écrivant, en 1992, avec Carlos Sabino, "La sécurité sociale au Venezuela". Dans ce document, les auteurs ont analysé les défaillances du système de retraite de l'État vénézuélien ainsi que celles du « programme de subventions nutritionnelles ». Le livre a reçu le prix Anthony Fisher de la fondation Atlas pour récompenser ses recommandations judicieuses de réformer leurs systèmes de sécurité sociale d'une manière qui soit compatible avec l'individualisme, la liberté et la croissance économique. il était convaincu qu'une population bien préparée, consciente de ses droits et devoirs, était essentielle pour parvenir à une société de citoyens libres et responsables. Son souhait était de diffuser les idées de liberté au plus près des populations les moins éduquées.
- 1990, "Marketing Ideas in Venezuela", In: John C. Goodman, Ramona Marotz-Baden, dir., "Fighting the War of Ideas in Latin America", Dallas, Texas: National Center for Policy Analysis, pp47-62
- 1992, avec Carlos Sabino, "Social Security in Venezuela", Caracas, Venezuela: CEDICE
↑ Depuis le début des années 1990, Cedice Libertad a pour objectif de diffuser des connaissances qui promeuvent la liberté économique, les droits de propriété et la liberté individuelle au Venezuela. Selon les mots de Carlos Blohm, membre du conseil d'administration, le Cedice Libertad vise à susciter l'intérêt de la jeunesse qui participera un jour au redressement du Venezuela. Les chercheurs au CEDICE sont marqués par leur souffrance à subir divers gouvernements socialistes plus ou moins intenses et durables, avec quelquefois, quelques semi-ouvertures de liberté qui se sont révélées décevantes comme des exceptions non durables. Tous les Vénézuéliens ont été témoins de l'échec du socialisme dans le monde et en particulier dans leur pays.
↑ Nicolas Baverez, L'Express, 16 août 2017
↑ The problem in Venezuela is not that socialism has been poorly implemented, but that socialism has been faithfully implemented.

Publications

1992, Carlos Ball M., "Venezuela: el triste caso de un gobierno rico y un país paupérrimo" ("Le Venezuela : le triste cas d'un gouvernement riche et d'un pays très pauvre"), In: Barry B. Levine, dir., "El Desafío Neoliberal, El Fin del Tercermundismo en América Latina" ("Le défi néolibéral, la fin du tiers-monde en Amérique latine"), Ed. Norma, Bogotá, pp283-306

2008, Ignacio De León, "La liberalización de las ventas de medicamentos en Venezuela" (La libéralisation des ventes de médicaments au Venezuela), In: Héctor Ñaupari et Gustavo Lazzari, dir., "Políticas liberales exitosas II. Soluciones para superar la Pobreza" ("Les Politiques libérales qui réussissent II. Les solutions pour surmonter la pauvreté"), RELIAL, Red Liberal de América Latina, Fundación Friedrich Naumann para la Libertad, México D.F., México, pp73-89

2010, Antonella Marty, "A journey through Venezuela", IPA review, March, pp16-17

2011, Rocio Guijarro Saucedo, "Advocating freedom, because ideas have consequences", In: Colleen Dyble, dir., "Freedom champions. Stories from the front lines in the war of ideas", Washington D.C: Atlas Economic Research Foundation, pp187-194

2012, César R. Yegres Guarache, "1989: oportunidad perdida para la economía venezolana", (« 1989 : occasion manquée pour l'économie vénézuélienne »), In: Sergio Sarmiento, dir., "Sexto Concurso de Ensayo. Caminos de la Libertad", Mexico: TV Azteca S.A.B. de C.V, pp50-83

2017, Yasmín Zaror, "Libertad económica y política: el caso de Venezuela", Santiago du Chili: Fundación para el Progreso

2018,
- R. A. Acevedo, L. H. Cirocco, F. D'Andrea, "Multipoverty in Venezuela", MISES: Interdisciplinary Journal of Philosophy, Law and Economics, v. 6 (Special Issue)
- Tomás Straka, "EL ANHELO DE LA MODERNIDAD, O VENEZUELA EN LA HISTORIA DEL CAPITALISMO", In: Fernando Spiritto, Tomás Straka, dir., "LA ECONOMÍA VENEZOLANA EN EL SIGLO XX. Perspectiva sectorial", Montalbán, Caracas: Instituto de Estudios Parlamentarios Fermín Toro, Universidad Católica Andrés Bello, pp17-48

2020, Óscar Vallés, dir., "La experiencia liberal en Venezuela. Contribuciones para interpretar y promover una sociedad liberal", ("L'expérience libérale au Venezuela. Contributions pour interpréter et promouvoir une société libérale"), Caracas: CEDICE. Avec des textes de Fernando Salas Falcón, Óscar Vallés, Luis Alfonzo Herrera Orellana, Rafael Arráiz Lucca, "Santos Michelena: Canciller y administrador virtuoso", Gustavo Adolfo Vaamonde, Jesús María Alvarado Andrade, Bernardino Herrera León, Trino Márquez, Omar Astorga, Miguel Ángel Martínez Meucci, Gustavo J. Villasmil Prieto, Guillermo Rodríguez González, Andrea Rondón García, Douglas Gil-Contreras, Argenis Pareles, Roberto Casanova, Gladys E. Villarroel, et Jo-ann Peña Angulo

Voir aussi

Liens externes

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Venezuela : l'autre grande réussite du socialisme (for)

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[1] Hugo J. Faria est maître de conférences en économie à l'Université de Miami (Herbert Business School) en Floride depuis 2014 et professeur d'économie et de finance à l'IESA au Venezuela. Il a obtenu un diplôme en économie de l'Universidad Catolica Andres Bello en 1973 (B.A. à Caracas au Venezuela), un Master en politique publique de l'Université de Chicago (2002) et un doctorat en finance (1989) de l'Université de Caroline du Sud. Il est directeur de collection et co-auteur de plusieurs livres sur l'économie vénézuélienne
1998, "Para Rehacer a Venezuela"

2006, "El Encarecimiento Injusto"

2007, "Misión Riqueza"

2009, avec Hugo Montesinos, "Does economic freedom cause prosperity? An IV approach", Public Choice, Vol 141, n°1, pp103-127

2014, avec Hugo M. Montesinos-Yufa, Daniel R. Morales, "Should the Modernization Hypothesis Survive Acemoglu, Johnson, Robinson, and Yared? Some More Evidence", Econ Journal Watch, vol 11, n°1, January, pp17-36

2015, avec Leonor Filardo, "Venezuela: Without Liberals, There Is No Liberalism", Econ Journal Watch, vol 12, n°3, pp375-399

2016, avec Hugo M. Montesinos-Yufa, "The Critical Role of Economic Freedom in Venezuela’s Predicament", In: James Gwartney, Robert Lawson, Joshua Hall, dir., "Economic Freedom of the World 2016 Annual Report", Vancouver: Fraser Institute, pp213-236

[2] 1998, "Para Rehacer a Venezuela"

[3] 2006, "El Encarecimiento Injusto"

[4] 2007, "Misión Riqueza"

[5] 2009, avec Hugo Montesinos, "Does economic freedom cause prosperity? An IV approach", Public Choice, Vol 141, n°1, pp103-127

[6] 2014, avec Hugo M. Montesinos-Yufa, Daniel R. Morales, "Should the Modernization Hypothesis Survive Acemoglu, Johnson, Robinson, and Yared? Some More Evidence", Econ Journal Watch, vol 11, n°1, January, pp17-36

[7] 2015, avec Leonor Filardo, "Venezuela: Without Liberals, There Is No Liberalism", Econ Journal Watch, vol 12, n°3, pp375-399

[8] 2016, avec Hugo M. Montesinos-Yufa, "The Critical Role of Economic Freedom in Venezuela’s Predicament", In: James Gwartney, Robert Lawson, Joshua Hall, dir., "Economic Freedom of the World 2016 Annual Report", Vancouver: Fraser Institute, pp213-236

[2] Carlos Ball était un journaliste venezuelien. Il était le directeur de l'agence de presse AIPE et chercheur associé avec le Cato Institute.
2001, "La importacia de la democracia económica" (« L'importance de la démocratie économique »), La Ilustración Liberal, nº9, septembre

2002, "Capitalistas enemigos de la libertad" ("Les capitalistes ennemis de la liberté"), La Ilustración Liberal, nº11, juin

[10] 2001, "La importacia de la democracia económica" (« L'importance de la démocratie économique »), La Ilustración Liberal, nº9, septembre

[11] 2002, "Capitalistas enemigos de la libertad" ("Les capitalistes ennemis de la liberté"), La Ilustración Liberal, nº11, juin

[3] Jesús Eduardo Rodriguez Armas (1940-2015) a exprimé son talent dans le monde des affaires comme sur le marché des idées libérales. Après avoir obtenu un diplôme d'ingénieur à l'Université catholique Andrés Bello, à Caracas, au Venezuela, il a poursuivi ses études à l'Université du Michigan et à l'Université de Stanford, en Californie. Peu de temps après son arrivée, il obtient un entretien avec Antony Fisher, le fondateur de l'organisation Atlas. Il lui a demandé des conseils pour démarrer un groupe de réflexion au Venezuela. Antony Fisher l'a alors présenté à des soutiens potentiels aux États-Unis. Quelques années plus tard, en 1984, il fut l'un des cofondateurs du CEDICE, un groupe de réflexion, qui mène encore actuellement au Venezuela, une bataille héroïque contre le totalitarisme. En 1987, il a participé, à la Jamaïque, au premier atelier organisé par l'Atlas foundation pour les alliés du marché libre en Amérique latine et dans les Caraïbes. Cet évènement a attiré plus de deux douzaines de dirigeants de sociétés libres qui ont ensuite aidé à créer des programmes de recherche sur l'éducation et les politiques publiques à travers le continent. Il s'est impliqué dans le leadership intellectuel en écrivant, en 1992, avec Carlos Sabino, "La sécurité sociale au Venezuela". Dans ce document, les auteurs ont analysé les défaillances du système de retraite de l'État vénézuélien ainsi que celles du « programme de subventions nutritionnelles ». Le livre a reçu le prix Anthony Fisher de la fondation Atlas pour récompenser ses recommandations judicieuses de réformer leurs systèmes de sécurité sociale d'une manière qui soit compatible avec l'individualisme, la liberté et la croissance économique. il était convaincu qu'une population bien préparée, consciente de ses droits et devoirs, était essentielle pour parvenir à une société de citoyens libres et responsables. Son souhait était de diffuser les idées de liberté au plus près des populations les moins éduquées.
1990, "Marketing Ideas in Venezuela", In: John C. Goodman, Ramona Marotz-Baden, dir., "Fighting the War of Ideas in Latin America", Dallas, Texas: National Center for Policy Analysis, pp47-62

1992, avec Carlos Sabino, "Social Security in Venezuela", Caracas, Venezuela: CEDICE

[13] 1990, "Marketing Ideas in Venezuela", In: John C. Goodman, Ramona Marotz-Baden, dir., "Fighting the War of Ideas in Latin America", Dallas, Texas: National Center for Policy Analysis, pp47-62

[14] 1992, avec Carlos Sabino, "Social Security in Venezuela", Caracas, Venezuela: CEDICE

[4] Depuis le début des années 1990, Cedice Libertad a pour objectif de diffuser des connaissances qui promeuvent la liberté économique, les droits de propriété et la liberté individuelle au Venezuela. Selon les mots de Carlos Blohm, membre du conseil d'administration, le Cedice Libertad vise à susciter l'intérêt de la jeunesse qui participera un jour au redressement du Venezuela. Les chercheurs au CEDICE sont marqués par leur souffrance à subir divers gouvernements socialistes plus ou moins intenses et durables, avec quelquefois, quelques semi-ouvertures de liberté qui se sont révélées décevantes comme des exceptions non durables. Tous les Vénézuéliens ont été témoins de l'échec du socialisme dans le monde et en particulier dans leur pays.

[5] Nicolas Baverez, L'Express, 16 août 2017

[6] The problem in Venezuela is not that socialism has been poorly implemented, but that socialism has been faithfully implemented.

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[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

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