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Citations sur la gauche
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Citations sur la gauche, drôles ou célèbres, de Gaspard Proust, Raymond Aron, Fabrice Luchini ou Jean-François Revel
Article détaillé : Gauche.
- « Je n'ai jamais cessé de me considérer comme étant de gauche. À l'origine, être de gauche, c'est lutter pour la vérité et la liberté, et pour le maximum de justice sociale. Mais une justice sociale établie selon des méthodes qui marchent, pas selon des méthodes qui échouent, comme la redistribution à tout-va qui ne fait qu'affaiblir l'économie. (...) Ce qu'on appelle la gauche n'est plus aujourd'hui qu'un clan, une espèce de tribu, un ensemble de spécialistes de l'escroquerie dans les relations publiques, de manipulateurs habiles, qui ont l'art de présenter des idées et des théories qui ont amené les plus grandes catastrophes dans l'histoire de l'humanité comme étant des choses progressistes. »
- Jean-François Revel, Entretien dans Lire, février 1997[1])
- « Qu'on soit de droite ou qu'on soit de gauche, on est toujours hémiplégique. »
- « C'est pas grave d'être de gauche... en général ça passe au premier relevé d'ISF. »
- Gaspard Proust (humour)
- « Pour moi, les gens de gauche ça n'existe pas. Vous en connaissez des gens de gauche qui, lors de la chute du mur de Berlin, se soient enfuis à l'est ? »
- Gaspard Proust (humour)
- « J’adorerais être de gauche. C’est un souhait, mais je trouve que c’est tellement élevé comme vertu que j’y ai renoncé. C’est un gros boulot, un dépassement de soi, c’est une attitude, une présence à l’autre… Il faut être "exceptionnel" quand tu es de gauche. Quand tu n’es pas de gauche, tu peux être moyen. Quand tu es de gauche, c’est l’excellence, le génie moral, le génie de l’entraide. C'est trop de boulot ! »
- Fabrice Luchini, France 2, 17 octobre 2013) (humour)
- « La vision égalitaire de la gauche n’est pas seulement incompatible avec le libertarianisme. Elle est si déconnectée de la réalité qu’on doit se demander comment on peut la prendre au sérieux. L’homme de la rue ne croit certainement pas à l’égalité de tous les hommes. Le simple bon sens fait obstacle à cela. Et je suis assuré que personne parmi les vrais partisans de la doctrine égalitaire ne croit vraiment, au fond, à ce qu’il proclame. Mais comment, alors, la vision de gauche du monde a-t-elle pu devenir l’idéologie dominante de notre époque ? Pour un libertarien, la réponse devrait être évidente : la doctrine égalitaire a atteint ce statut non pas parce qu’elle est vraie, mais parce qu’elle fournit la parfaite couverture intellectuelle qui permet le contrôle social totalitaire par une élite dirigeante. »'
- « Être de gauche, pour beaucoup de militants, c’est préférer l’idéologie au réel, le manichéisme à l’intelligence, et les bons sentiments à l’efficacité. De là ses échecs répétés. »
- André Comte-Sponville, Causeur, 14 mai 2019
- « Le communisme, c'est une des seules maladies graves qu'on n'a pas expérimentées d'abord sur les animaux »
- Coluche
- « A part la droite, il n'y a rien au monde que je méprise autant que la gauche. »
- Pierre Desproges
- Derrière l’apparence avenante d’un politicien de gauche qui se dit modéré, il y a toujours un totalitaire qui ne demande qu’à jeter le masque.
- David Horowitz
- « Égoïste : personne de mauvais goût, qui s'intéresse davantage à elle-même qu'à moi. »
- Ambrose Bierce, Le dictionnaire du diable
- « À gauche comme à droite cette allergie au libéralisme est d'autant plus curieuse que les deux camps pourraient y retrouver des racines et y nourrir un projet : la gauche, revendiquant l'héritage des grands mouvements de lutte contre la tyrannie, devrait aimer le mot même de "libéralisme", la promesse de progrès qu'il porte en lui, son culte de la différence. La droite, plus soucieuse, elle, d'ordre et d'épanouissement personnel, devrait chérir cette doctrine fondée sur un droit à la réussite garantissant la stabilité sociale. L'une et l'autre devraient y trouver, surtout, comme le montrent les expériences étrangères, les moyens et les instruments pour enfin lutter efficacement contre le chômage qu'elles dénoncent justement comme le fléau de notre temps, le cancer de notre pays. »
- Philippe Manière, L'Aveuglement français[2])
Notes et références
- ↑ Jean-François Revel, Entretien avec Olivier Todd dans le magazine Lire, février 1997, [lire en ligne]
- ↑ Philippe Manière, L'aveuglement français, 1998, p.178-179
Voir aussi