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Citations sur la propriété
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- Ce qui appartient à tout un chacun est le plus négligé, car tout individu prend le plus grand soin de ce qui lui appartient en propre.
- Tout homme possède une propriété sur sa propre personne. A cela personne n’a aucun Droit que lui-même. Le travail de son corps et l’ouvrage de ses mains, nous pouvons dire qu’ils lui appartiennent en propre. Tout ce qu’il tire de l’état où la nature l’avait mis, il y a mêlé son travail et ajouté quelque chose qui lui est propre, ce qui en fait par la même sa propriété. Comme elle a été tirée de la situation commune où la nature l’avait placé, elle a du fait de ce travail quelque chose qui exclut le Droit des autres hommes. En effet, ce travail étant la propriété indiscutable de celui qui l’a exécuté, nul autre que lui ne peut avoir de Droit sur ce qui lui est associé...
- La propriété héréditaire et inviolable est notre unique défense personnelle ; la propriété n’est autre chose que la liberté.
- La propriété moderne peut être considérée comme le triomphe de la liberté. La propriété est destinée à devenir, par sa généralisation, le pivot et le ressort de tout le système social.
- Laissez faire les propriétaires.
- Les souffrances de la société, bien loin d'avoir leur origine dans le principe de la propriété, proviennent au contraire d'atteintes directement ou indirectement portées à ce principe.
- La société n'a pas institué la propriété ; c'est bien plutôt la propriété qui a institué la société.
- Qu'est-ce que la propriété? C'est le droit naturel de disposer librement de ses facultés et du produit de son travail.
- Sans droit de propriété, aucun autre droit n'est concevable. Comme il faut à l'homme subvenir à son existence par ses propres efforts, l'homme qui n'a pas de droit sur les produits de son effort n'a pas les moyens d'entretenir sa vie. Celui qui produit alors que les autres disposent de ce qu'il a produit est un esclave.
- Nous ne reconnaissons que les titres de propriété privée qui sont justes, c’est-à-dire qui découlent du droit naturel fondamental qu’a tout individu de se posséder lui-même et la propriété qu’il a lui-même transformée par son énergie, ou que d’autres ont transformée et lui ont volontairement cédée par l’échange ou le don.
- Murray Rothbard (Ethique de la Liberté, chap.9)
- Le meilleur moyen de priver l'homme de sa liberté est de lui retirer ce qui lui appartient en propre. La propriété - quelle que soit son ampleur - est à la fois un refuge et un outil. L'indépendance de l'individu lui est directement liée.
- Parce qu'elle fournit à la fois la carotte et le bâton - la carotte de l'exclusivité des gains individuels et le bâton de la compétition économique -, la propriété privée introduit au coeur du système social un processus spontané qui permet de résoudre, sans faire appel à la contrainte, les problèmes de transferts et de réallocation des ressources dans des conditions d'efficacité les plus grandes possibles, dès lors que, sous l'effet de la concurrence, quelqu'un, quelque part, discerne l'intérêt personnel qu'il peut retirer d'une telle transaction. Combinée avec la liberté d'usage de la propriété, la libre négociabilité des droits donne ainsi naissance à un véritable circuit cybernétique dont la vertu est de replacer la pression des égoïsmes privés dans le cadre d'un système de motivations et de sanctions individuelles favorisant la plus grande efficacité, sans que pour autant celle-ci soit recherchée consciemment.
- Dans n'importe quelle société, la propriété est une institution économique centrale ; dans une société libre, la propriété privée est l'institution centrale.
- Les droits de propriété ne sont pas les droits de la propriété ; ce sont les droits des êtres humains vis-à-vis de la propriété. Il s’agit d’une manifestation particulière de l’un des droits fondamentaux de l’homme.
- En général, personne ne s'indigne et ne proteste contre sa propre propriété ; on ne s'irrite que contre celle d'autrui. Chacun, pour sa part, veut augmenter et non diminuer ce qu'il peut appeler sien et voudrait pouvoir appeler tout ainsi. Ce n'est en réalité pas à la propriété qu'on s'attaque, mais à la propriété étrangère ; ce que l'on combat, c'est, pour former un mot qui fasse le pendant de propriété, l’aliénité. Et comment s'y prend-on ? Au lieu de transformer l’alienum en proprium et de s'approprier le bien étranger, on se donne des airs d'impartialité et de détachement, et l'on demande seulement que toute propriété soit abandonnée à un tiers (par exemple à la Société humaine). On revendique le bien étranger non pas en son nom à soi, mais au nom d'un tiers. Alors toute trace d'« égoïsme » disparaît, et tout devient on ne peut plus pur, on ne peut plus humain !
- Les droits de propriété ne sont pas des relations entre les hommes et les choses, mais des relations codifiées entre les hommes et qui ont rapport à l'usage des choses. Détenir des droits, c'est avoir l'accord des autres membres de la communauté pour agir d'une certaine manière et attendre de la société qu'elle interdise à autrui d'interférer avec ses propres activités, à la condition qu'elles ne soient pas prohibées. Ces droits permettent aux individus de savoir a priori ce qu'ils peuvent raisonnablement espérer obtenir dans leurs rapports avec les autres membres de la communauté. Ils permettent à leur détenteur de faire du bien ou du tort aux autres membres de la société, mais pas n'importe quel bien ni n'importe quel tort.
- Henri Tézenas du Montcel et Yves Simon
- Dans l'optique du droit libéral, le droit de propriété est un tout qui entraîne non seulement la liberté de produire et de commercer, mais également la liberté de parole, la liberté d'expression, la liberté de la presse, ou encore la liberté d'utiliser ses ressources pour contribuer à la constitution d'associations contractuelles aux objectifs les plus divers — pour autant seulement que ces objectifs ne sont pas en contradiction avec la protection même de ce droit de propriété qui est le fondement de la société.
- En réalité, l'idée centrale du libéralisme classique est la propriété privée, et non une certaine idée erronée de la libre concurrence. Il est sans importance qu'il y ait ou non beaucoup de studios d'enregistrement, mais ce qui compte c'est que les moyens de production des enregistrements soient propriété privée et non propriété du gouvernement.
- Le respect absolu du droit de propriété est plus important pour le pauvre que le riche. Celui qui a des millions se protègera en diversifiant ses placements, y compris à l’étranger, on ne pourra jamais tout lui voler ; celui qui n’a qu’un quignon de pain, en revanche, ne dépend que de ses poings et du droit de propriété pour manger.
- Toute personne, au-délà d’être l’unique propriétaire de son corps physique, a le droit d’utiliser sa propriété privée de toute manière qu’elle juge appropriée, tant qu’elle ne modifie pas sans y être invitée l’intégrité physique du corps ou de la propriété d’une autre personne. Tous les échanges interpersonnels et tous les échanges de titres de propriété entre propriétaires privés doivent être volontaires (contractuels). Ces droits de la personne sont absolus. Toute infraction commise à leur encontre est sujette à des poursuites judiciaires de la part de la victime de cette infraction ou de son agent, et peut mener à une action selon les principes de proportionnalité de la sanction et de stricte responsabilité.
- Hans-Hermann Hoppe (Democracy the God that failed)
Voir aussi
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