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Fabrice Luchini
| Fabrice Luchini | |||||
| Acteur | |||||
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| Dates | 1951 - | ||||
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| Nationalité |  France
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| Articles internes | Autres articles sur Fabrice Luchini | ||||
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| Interwikis sur Fabrice Luchini | |||||
Fabrice Luchini, né le 1er novembre 1951 à Paris, est un acteur français, célèbre pour sa carrière polyvalente qui couvre le cinéma, le théâtre et la télévision.
Biographie
Il grandit dans une famille modeste et découvre sa passion pour le théâtre dès son plus jeune âge. Il a étudié l'art dramatique au Conservatoire de Paris, où il a développé ses compétences en tant qu'acteur.
Luchini a rapidement fait ses débuts sur scène et a gagné en notoriété en tant qu'acteur de théâtre. Il est devenu célèbre pour son talent exceptionnel en matière d'interprétation, sa voix distinctive et sa capacité à jouer une grande variété de rôles. Parmi ses performances les plus mémorables, on peut citer son travail avec des metteurs en scène renommés tels que Robert Wilson et Patrice Chéreau.
Sa performance dans L'Homme qui aimait les femmes (1977), réalisé par François Truffaut, lui vaut une reconnaissance précoce. Au fil des ans, Fabrice Luchini a également laissé sa marque dans l'industrie cinématographique française. Il a joué dans de nombreux films à succès, notamment La Discrète (1990), Le Colonel Chabert (1994), Intimité (2001), Les Femmes du sixième étage (2010) et bien d'autres.
En plus de sa carrière sur les planches et au cinéma, Fabrice Luchini a également participé à des projets télévisés et à la radio. Il est également connu pour ses lectures publiques de textes littéraires, qu'il effectue avec brio. Son charisme sur scène et à l'écran a conquis le public français et international.
Récompenses
Tout au long de sa carrière, Fabrice Luchini a reçu de nombreux prix et distinctions pour son talent artistique, notamment des César et des Molière. En 1993, il a remporté le César du meilleur acteur dans un second rôle dans le film Tout ça... pour ça ! de Claude Lelouch. Il a également reçu trois nominations, en 1996, 2003 et 2011.
Il a remporté le Molière du meilleur comédien pour sa performance dans Le Point sur Robert en 1999, et a également remporté le Molière du comédien dans un spectacle de théâtre public pour son one-man-show Fabrice Luchini et moi en 2001.
Il a reçu le prix du meilleur acteur au Festival de Cannes en 2015 pour son rôle dans le film L'Hermine de Christian Vincent.
En 2017, Fabrice Luchini a été nommé commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres en France, une distinction honorifique pour sa contribution exceptionnelle aux arts et à la culture.
Opinions politiques de Fabrice Luchini
Fabrice Luchini a toujours nourri une ambiguïté certaine sur ses opinions politiques. Il s'est déclaré de centre droit au JDD en 2016 et s'est régulièrement montré caustique sur la gauche : « J’adorerais être de gauche. C’est un souhait, mais je trouve que c’est tellement élevé comme vertu que j’y ai renoncé. C’est un gros boulot, un dépassement de soi, c’est une attitude, une présence à l’autre… Il faut être exceptionnel quand tu es de gauche. Quand tu n’es pas de gauche, tu peux être moyen. Quand tu es de gauche, c’est l’excellence, le génie moral, le génie de l’entraide. C'est trop de boulot ! » (Sur France 2 le 17 octobre 2013)
Il a contribué à vulgariser l'intellectuel conservateur Philippe Muray, dont il a lu de nombreux textes, et à propos de qui il déclare : « Il lutte simplement contre un comportement imposé, il montre que le « festif » abrite une sorte de système totalitaire. Non pas parce que ce n'est pas bien que les gens s'éclatent, mais parce qu'il éteint toute individualité, il éteint toute analyse négative du réel, il éteint toute problématique de souffrance. Il évacue le tragique de l'existence, empêchant ainsi toute littérature. Il transforme le réel en une grande fête insaisissable, indéfinissable. La comédie humaine est ainsi déshumanisée puisqu'elle est perpétuellement connectée et souriante. » (Comédie française - Ça a débuté comme ça, 2016)
Il se montre particulièrement attaché à liberté de chacun de vivre sa vie comme il l'entend, sans pression politique ou « politiquement correct » : « La gauche c'est l'optimisme, la droite c'est le pessimisme. Mais moi, ce que j'aime bien dans la droite, même si elle est arrogante et souvent mesquine, c'est qu'au moins elle ne te dit pas comment il faut vivre » [1]
Notes et références
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