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École autrichienne et littérature

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L'économie est souvent utilisée dans les études littéraires, mais l'économie du libre marché l'est rarement. L'école autrichienne, qui met l'accent sur ​​la valeur subjective (Carl Menger), sur la praxéologie (action humaine) (Ludwig von Mises), sur l'ordre spontané, sur la connaissance (Friedrich Hayek), sur l'esprit d'entreprise (Israel Kirzner) et sur le temps subjectif (Gerald O'Driscoll, Mario Rizzo), semble être une source particulièrement riche d'analyses pour les études littéraires. Aussi, plusieurs chercheurs[1] sont actuellement en train de faire émerger cette nouvelle discipline qui consiste à lire les romans avec le cadre de référence de l'école autrichienne. Il s'agit non seulement de rendre compte de la pensée littéraire[2] qui serait favorable au capitalisme[3] mais de prendre les diverses formes culturelles qui prennent appui sur un support littéraire (livre, BD, script de cinéma ou de série TV, livret d'Opéra, pièces de théâtre, etc.), pour en analyser et en comprendre les constructions méthodologiques et de mettre l'accent sur les biais idéologiques défavorables à l'économie de marché.

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En finir avec l'oligopole des grilles de lecture marxistes ou post-modernistes

Les raisons de cette nouvelle préoccupation de la critique littéraire sont multiples : l'emprise dans le passé de la grille de lecture du marxisme qui est aujourd'hui remplacée par la notion floue du post-modernisme, la prise en compte de l'action humaine pour redonner une nouvelle fraîcheur de lecture aux romans actuels et anciens.

Le marxisme a été utilisé pendant longtemps dans les études littéraires, pour discuter de la représentation de l'économie dans les œuvres de la littérature et pour discuter des méthodes et des structures sociales de la production artistique et littéraire. Trop souvent, les rapports des individus sont considérés comme des relations de pouvoir qui, selon la vulgate marxiste, opposent les exploiteurs (patrons) et les exploités (ouvriers). Même si ce regard est intéressant, il laisse pantois sur la réalité de leur conclusion. Les références littéraires de la période du développement industriel au cours du du XVIIIe et du XIXe siècle (Charles Dickens[4], Emile Zola) sont souvent caricaturales et manquent de recul d'analyse.

Le monopole dans la fourniture de la grille de lecture par les professeurs de littérature, a été remplacé peu à peu par le post-modernisme. L'école de la Nouvelle critique fut l'une des premières écoles littéraires qui s'est développée au cours du XXe siècle. Ses représentants affirment que tout ce que l'auteur met dans son travail est intentionnel. Donc, l’œuvre finie est parfaite. Par opposition, l'école post-moderniste de la déconstruction insiste sur l'incohérence de la littérature et sur les points où les auteurs ont échoué ou ont laissé des passages béants d'incertitude et d'inexactitude. Cette idée a conduit au corollaire de « la mort de l'auteur », où il n'y a plus d'auteur qui crée véritablement son œuvre. Mais ce duopole laisse-t-il toute la profondeur et la variété des qualités de la vie sociale ? N'existe-t-il pas une troisième grille de lecture possible ? De toute évidence, l'École autrichienne, avec ses outils méthodologiques, contribue à analyser la vie sociale inscrite dans la littérature de façon réaliste et pertinente.

Avec la théorie de l'ordre spontané, chère aux auteurs de l'École autrichienne, l'idée que l'auteur ait un parfait contrôle de son travail est mise de côté, tout comme la vision que l'auteur ne soit pas l'entrepreneur de son œuvre. Dans un monde où les compétences sont coordonnées sur le marché (du livre et au-delà), il arrive que les objectifs de réussite de l'auteur soient atteints, et parfois, il y a des défaillances. Même une grande organisation éditoriale ne peut pas contrôler à 100 % tous les aboutissants du succès culturel.

La vie économique et sociale décrite dans les romans est analysable dans le cadre de l'action humaine. La praxéologie est un outil précieux pour aider à comprendre les histoires en donnant du sens aux décisions des acteurs. Dans ce cadre, chaque lecteur doit opter pour la grille de lecture autrichienne en ayant des points d'ancrage de lecture qui concernent : l'individualisme méthodologique, le subjectivisme méthodologique, l'ordre préférentiel (marginalisme) relié au coût d'opportunité et aux anticipations, les conséquences inattendues[5] (ordre spontané) et le subjectivisme du temps.

Une nouvelle grille de lecture par la méthodologie de l'école autrichienne

Dans un chapitre écrit en 1994, intitulé « Les études culturelles et les conditions de l'entrepreneuriat »[6], Don Lavoie s'efforce de trouver un moyen de fusionner l'étude de l'économie et de la culture. Il examine d'abord les raisons pour lesquelles l'économie n'a pas intégré la culture dans ses modèles. Après avoir noté pourquoi le courant dominant de l'économie traditionnelle, l'école néo-classique, n'a pas réussi à inclure la culture, il suggère qu'une approche différente est nécessaire et que l'École autrichienne d'économie est tout à fait adaptée pour accueillir la fusion de l'étude de la culture et de l'économie. Dans la dernière section de son essai, il fait le travail inverse en se posant la question de savoir pourquoi les études culturelles n'ont pas examiné les sources culturelles de l'entrepreneuriat. La raison est évidente, déclare-t-il en conclusion. Car il note que les disciplines qui étudient généralement la culture, comme la critique littéraire, sont historiquement politiquement orientées à gauche, et qu'elles ont généralement un apriori anti-marché.

Aussi, chaque lecteur devrait adopter la démarche de l'École autrichienne de poser comme notes de lectures les différents critères ci-dessus et plus précisément, il devrait :

  • Détecter les figures de style (allégorie, comparaison, métonymie, métaphore[7], personnification[8], etc.) qui empêchent de voir précisément les actions et les interactions des individus en les englobant dans un tout collectif ou une partie du tout. En d'autres termes, la lecture d'une œuvre littéraire peut-elle nous permettre de détecter quels sont les goûts, les préférences individuelles et personnelles de tous les personnages principaux sans tomber dans l'erreur de la préférence collective ou sociale ? De même, l'analyse de la production artistique doit nous interroger sur les motivations et le contexte historique de l'œuvre et de son auteur
  • Le subjectivisme méthodologique est l'outil de lecture qui aide à comprendre comment les individus interprètent leurs actions ainsi que celles des autres. L'œuvre littéraire présente-t-elle des personnages sans processus de choix, un peu comme des robots mécanisés, ou sont-ils des sujets riches de sens qu'ils attribuent à leurs propres activités dans les relations aux autres, et vis-à-vis des objets du monde ? L'étude de la modélisation des discours, par l'analyse catégorielle des verbes employés dans le texte fournissent des précisions sur le sujet actant et le sujet acté :
    • Les verbes d’action mentale : croire, penser, voir, sentir, ressentir...
    • Les verbes dialogiques : dire, demander, montrer...
    • Les verbes de volition : aimer, plaire, vouloir...
    • Les autres verbes d'actions humaines : créer, développer...
  • La lecture de l’œuvre nous permet-elle de comprendre le poids des décisions ? Comment l'auteur met-il en valeur cette hiérarchie des choix ? Quel mot utilise-t-il ou quelle figure de style pose-t-il sur le papier pour montrer la facilité des décisions ou la douloureuse conclusion (par exemple le coup de foudre amoureux d'un roman rose ou la fin tragique d'un Romeo et Juliette). Quels sont les arbitrages que les acteurs effectuent ? Quelles sont les alternatives possibles à leur décision ? Quelle marge d'action ont-ils ? Quels sont les compromis auxquels ils se soumettent ? Comment les choix des personnages allègent ou renforcent les conflits ? Quel coût (d'opportunité) les personnages supportent-ils, c'est-à-dire quelle est la valeur du choix alternatif délaissé ? En prenant telle décision qu'est-ce que le personnage anticipe ?
  • Les personnages en situation d'interaction sont dans un contexte où ils ont un intérêt à échanger. Ils peuvent avoir aussi un intérêt à ne pas échanger avec l'émergence de conflits internes mais aussi externes. Comment les batailles, les duels, les rixes, les escarmouches, les colères, les crises de nerfs, les crises conjugales mènent-elles à des conséquences inattendues ? Quel ordre spontané émerge ? Celui d'une rupture, d'une crise, d'une histoire d'amitié, d'amour ou de réconciliation. Comment l'auteur déroule-t-il son intrigue en dévoilant peu à peu des indices qui mettent en valeur le caractère inattendu du processus de son histoire ? Comment les personnages arrivent-il à réévaluer et à modifier leurs actions à des périodes critiques.
  • Par rapport à l'auteur, celui-ci n'est pas figé dans le temps. Sa production le fait vivre au-delà de son parcours et de sa finitude biologique terrestre. Il est et demeure pour l'éternité une entité réelle dont les significations doivent être interprétées pour être comprises. Dans le récit ou le roman, où se trouvent les points d'inflexion et de retournement ? Comment l'auteur met-il en valeur le subjectivisme temporel ? Comment découpe t-il les scènes de son action ? Pourquoi des phases sont-elles plus amplifiées que d'autres alors que le temps chronologique est le même que la scène précédente ? Comment la coordination de ces temps subjectifs aboutit à soutenir l'intrigue avec des feedbacks, des rêveries ou des actions dans le temps réel ?

Une nouvelle lecture des œuvres littéraires sous l'angle méthodologique de l'École autrichienne nous apporte autant de richesses sur l'histoire que sur l'auteur qui nous présente sa production littéraire dont il est le premier acteur principal.

L'étude des organisations sous l'angle autrichien par une approche narrative

Les anciens étudiants de Don Lavoie (Peter Boettke, Emily Chamlee-Wright, Virgil Storr) ont commencé à entreprendre un travail de recherche en adoptant une ethnométhodologie, c'est à dire en utilisant la narration pour comprendre l'action des individus et l'évolution des institutions sociales. C'est pourquoi, il y a une certaine confiance pour estimer que les outils de l'école autrichienne peuvent ajouter un supplément de compréhension au fonctionnement des organisations. L'approche narrative de l'école autrichienne pourrait s'inspirer de la Théorie discursive de l'institutionnalisation.

Plusieurs voies peuvent être alors mises en place : raconter les organisations, collecter des histoires sur les organisation et s'organiser comme une narration.

  • La narration des organisations consiste à raconter de façon littéraire les organisations à l'aide d'une structure narrative (par exemple avec une terminologie littéraire, une séquence d'événements ou une intrigue). Cette approche produit le plus souvent des études de cas, ou bien des histoires de fiction entrepreneuriale et des romans relatant la vie organisationnelle.
  • La collecte d'histoires est aussi bien axée sur la documentation des artefacts culturels que sur la narration au sein des organisations Il s'agit d'un mode narratif pour capturer la construction de sens.
  • L'organisation comme narration installe l'interprétation au sein de la recherche organisationnelle. L'herméneutique met en place les dispositifs interprétatifs de la théorie littéraire pour structurer narrativement les données organisationnelles.

Le contexte est essentiel pour interpréter les récits qui se produisent dans les contextes organisationnels. Sans la participation au sein de l'organisation du narrateur qui contextualise un récit, sa signification est difficile, voire impossible, à saisir. Le cadre peut être l'organisation elle-même qui fournit le contexte de l'acte narratif (c'est-à-dire le récit et l'interprétation d'histoires). Ou les textes produits par les membres de l'organisation pour comprendre les hypothèses, les motifs et les orientations peuvent être le cadre de leurs déclarations narratives.

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Troy Camplin, Paul Cantor, Stephen Cox, Thomas Peyser, Allen Mendenhall, Darío Fernández-Morera, Chandran Kukathas, Roman Skaskiw
  2. Les travaux dans ce domaine sont peu nombreux mais ils existent tout de même.
    "The Capitalist As Hero In the American Novel", thèse de doctorat (Ph.D) non publiée de John (‘Jack’) R. Cashill, Purdue University, en août 1982 puis imprimé en 1985, par University Microfilms International, Ann Arbor, Michigan, USA
  3. Comme le présente Mark Skousen, la littérature dramaturgique et particulièrement certains livres policiers, avec l'inspecteur de fiction, Henry Spearman, peuvent être inspirés par le libre marché sous l'angle théorique de l'école de Chicago. William Breit et Kenneth G. Elzinga, professeurs d'économie, respectivement à la Trinity University de San Antonio et de l'université de Virginie ont introduit leur inspecteur, au raisonnement économique dans trois livres. Mais de nombreux points sont communs avec l'école autrichienne comme le coût d'opportunité et l'organisation spontanée des marchés etc.
    William Breit, Kenneth G. Elzinga, 1978, "Murder at the Margin", Princeton University Press; paperback, 1993
    William Breit, Kenneth G. Elzinga, 1985, "Fatal Equilibrium", MIT Press; Ballantine Books paperback, 1986
    William Breit, Kenneth G. Elzinga, 1995, "A Deadly Indifference", Carroll & Graf
    Mark Skousen, 1996, "Who Is Henry Spearman?", The Freeman: Ideas on Liberty, June, Vol 46, n°6, pp461-462
  4. Sarah Skwire explique dans son essai qu'il faut revenir à une saine lecture de Charles Dickens pour en faire ressortir tous les éléments positifs de l'œuvre de l'auteur britannique par rapport aux valeurs du capitalisme et du monde de l'entreprise en général.
    • 2014, Sarah Skwire, "Not so Bleak House: business and entrepreneurship in Dickens" (Pas une si lugubre maison : le business et l'esprit d'entreprise chez Charles Dickens), In: Franklin G. Mixon, Richard J. Cebula, dir., "New Developments in Economic Education", Edward Elgar, pp97-111
  5. Rob Norton, 1993, "Unintended consequences", In David R. Henderson, dir., "The Fortune Encyclopedia of Economics: 141 Top Economists Explain the Theories, Mechanics, and Institutions of Money, Trade, and Markets", New York: Time-Warner Books, Inc., pp92-97
  6. Don Lavoie, 1994, "Cultural Studies and the Conditions for Entrepreneurship", In: T. William Boxx, Gary M. Quinlivan, dir., "The Cultural Context of Economics and Politics, Lanham: University Press of America, Inc., pp51-70
  7. Le mot métaphore est dérivé du grec metapherein lorsque le sens d'un mot ou d'une idée est reporté ou transféré d’un champ conceptuel à un autre. Le langage métaphorique fonctionne subtilement grâce à ses facilités pour alléger des incompréhensions entre individus ou pour percer des barrières infranchissables de communications. Par exemple, le langage de l'art et ses métaphores sont capables de transcender un certain nombre d'obstacles à la communication. La métaphore dispose d'une capacité à établir des connexions originales, fortes et créatives entre deux concepts qui nous permettent ensuite de former des sauts sémantiques entre les différents champs de référence. Par exemple, les connexions métaphoriques du marché visualisent celui-ci de façon diverses, pas toujours vraies et donc contradictoires comme une anarchie, la loi du plus fort, un champ de bataille, une guerre, un texte, un orchestre, un théâtre, un système organique, une rencontre sociale d'êtres humains, du capital et des machines. La relation forte, de loyauté et de fidélité entre l'acheteur et le vendeur est souvent exprimée avec la métaphore du mariage. Les métaphores peuvent être utilisées pour faciliter la pensée créative en adoptant des stratégies de réflexion non linéaires. Elles servent les remises en question, y compris contre un pouvoir d'État tout-puissant. Elles libèrent les tensions issues de la confrontation entre le visuel perceptible faussement ostentatoire et l'invisible incertain pour accéder à des perceptions et des sentiments cachés et réels. Puisque la métaphore est efficace grâce à sa capacité à gérer les similitudes au sein d'un même domaine ou à distance entre différents univers éloignés, elle transcende les cultures et les langues, même si elles y parviennent un peu moins bien que les allégories. Cependant, l'imagerie contenue dans la métaphore la transporte au-delà du lien littéral et la rend efficace pour générer de nouvelles questions. C'est la raison pour laquelle cette technique est de plus en plus utilisée dans la recherche.
    • 1992,
      • W. W. Burke, "Metaphors to consult by", Group and Organization Management, Vol 17, n°3, pp255-259
      • R. W. Gibbs, "When is metaphor? The idea of understanding in theories of metaphor", Poetics Today, Vol 13, n°4, pp575-606
    • 1996,
      • Robert Chia, "Metaphors and metaphorization in organizational analysis: thinking beyond the thinkable", In: D. Grant, C. Oswick, dir., "Metaphor and Organizations", Sage, London
      • R. Dunford, I. Palmer, "Metaphors in popular management discourse: the case of corporate restructuring”, In: D. Grant, C. Oswick, dir., "Metaphors and Organizations", Sage, London
    • 2003,
      • R. Chun, G. Davies, "The use of metaphor in the exploration of the brand concept", Journal of Marketing Management, Vol 19, n°1/2, pp45-71
      • J. P. Cornelissen, "Metaphor as a Method in the Domain of Marketing", Psychology and Marketing, Vol 20, n°3, pp209-225
    • 2005, J. P. Cornelissen, M. Kafouros, A. R. Lock, "Metaphorical images of organization: how organizational researchers develop and select organizational metaphors", Human Relations, Vol 58, n°12, pp1545-1578
    • 2006,
      • K. Celuch, J. H. Bantham, C. Kasouf, "An extension of the marriage metaphor in buyer–seller relationships: an exploration of individual level process dynamics", Journal of Business Research, Vol 59, n°5, pp573-581
      • J. P. Cornelissen, "Metaphor and the dynamics of knowledge in organization theory: a case of the organizational identity metaphor", Journal of Management Studies, Vol 43, n°4, pp683-709
      • J. P. Cornelissen, "Metaphor in organization theory: Progress and the past", Academy of Management Review, Vol 31, n°2, pp485-488
  8. Par exemple, S. Beer attribue un organe humain à une organisation (une entreprise) qui n'en dispose pas à titre personnel.
    • S. Beer, 1981, "Brain of the firm", Chichester: Wiley

Bibliographie

  • 1982, Emily Stipes Watts, "The Businessman in American Literature", Athens, GA: The University of Georgia Press
  • 1989, Timothy Virkkala, "The Spirit of Enterprise", commentaire du film, "m Quackser Fortune Has a Cousin in the Bronx", Liberty Magazine, May, vol 2, n°5, p65
  • 2009, Paul Cantor, Stephen Cox, dir., "Literature and the Economics of Liberty: Spontaneous Order in Culture", Auburn, AL: Mises Intitute.
  • 2012,
    • Troy Camplin, Commentaire du livre de Paul Cantor et Stephen Cox, dir., "Literature and the Economics of Liberty: Spontaneous Order in Culture", The Freeman, Mars
    • Paul Cantor, "The Invisible Hand in Popular Culture: Liberty vs. Authority in American Film and TV", Lexington: University Press of Kentucky
  • 2014,
    • Jo Ann Cavallo, commentaire du livre d'Allen Mendenhall, "Literature and Liberty: Essays in Libertarian Literary Criticism", Libertarian Papers, Vol 6, n°1, pp67-72
    • Allen Mendenhall, "Literature and Liberty: Essays in Libertarian Literary Criticism", Lexington Books
    • Sarah Skwire, "Not so Bleak House: business and entrepreneurship in Dickens" (Pas une si lugubre maison : le business et l'esprit d'entreprise chez Dickens), In: Franklin G. Mixon, Richard J. Cebula, dir., "New Developments in Economic Education", Edward Elgar, pp97-111
  • 2020, Matt Spivey, "Re-reading Economics in Literature: A Capitalist Critical Perspective", Lexington Books

Liens externes


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