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Produits structurés

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Produits structurés
Définition de Produits structurés : Doctrine préconisant la décroissance démographique et la restriction de la production économique
Produits structurés

Penseurs
Courants Finance
Exemples
Étymologie
Synonymes Fonds à formule
Antonymes

Citation
Articles internes Autres articles sur Produits structurés

Les Produits structurés sont des produits financiers complexes permettant à un investisseur de toucher un rendement déterminé par une formule fixée à l'avance, généralement selon la variation d'un indice boursier.

Fonctionnement et exemples de produits structurés

Les produits structurés sont des produits financiers qui regroupent différents produits, généralement des produits dérivés et des obligations. On peut distinguer certains produits :

  • des fonds à formule, qui garantissent un rendement fixe, en échange de l'acceptation par l'épargnant du risque extrême, c'est à dire la chute d'un indice sous une « barrière » de (par exemple) -20%
  • des fonds à capital garanti (« KG »), où un rendement fixe est promis à l'épargnant, pour une durée variable, à la main de l'émetteur

Les risques de ces produits, souvent mal compris, sont nombreux :

  • Utilisation d'indice inadaptés et de « decrement » pour baisser artificiellement la réalité de la protection à la baisse disponible pour l'épargnant
  • Risque de défaut de l'émetteur
  • Risque de taux pour les produits à capital garanti : si les taux montent, l'émetteur fait durer le produit structuré, qui lui permet de bénéficier d'un prêt à taux bas, mais l'épargnant lui a un rendement très bas. A l'inverse, si les taux baissent, l'émetteur tend à rembourser le produit, l'épargnant ne bénéficie donc jamais longtemps d'un bon taux réel

Une performance médiocre

Les produits structurés sont régulièrement dans le viseur des autorités de régulation du marché financier, au premier chef l'AMF. L'organisme public s'en est pris de manière répétée à la complexité excessive de ces produits, peu à même d'être correctement appréhendée par des épargnants non professionnels.

Dans un autre rapport plus récent, c'est à la performance médiocre de ces produits que s'en est pris l'AMF, soulignant que 4 produits sur 5 font moins bien que leur indice de référence : « Les performances annualisées brutes nominales des produits structurés sont très largement positives dans la plupart des cas (supérieures à 5 % pour plus de la moitié des produits). Corrigée de l’inflation, 75 % des produits échus affichent une performance réelle positive, mais concernent seulement 57 % des volumes commercialisés. En revanche, si l’on compare ces performances avec celles d’investissements boursiers traditionnels (actions avec ou sans dividendes réinvestis), les résultats sont moins favorables. Il apparaît ainsi que 43 % des produits indexés sur les marchés actions (représentant un peu plus de la moitié des volumes commercialisés) surperformeraient un fonds répliquant le CAC 40. Cette part tombe à 21 % (30 % des volumes) lorsque les performances sont comparées à celles d’un fonds répliquant le CAC 40 dividendes réinvestis »[1].

La conclusion de l'Autorité des Marchés Financiers en 2020 dans son rapport sur les produits structurés est sans appel : « [L]es produits [structurés] apparaissent comme relativement peu performants, comparés à des investissements boursiers traditionnels (investissement en actions ou obligations) »

Un produit populaire car rentable pour les intermédiaires

Malgré ce bilan très mitigé et des avertissements récurrents de l'AMF sur la complexité du produit, ceux-ci rencontrent un succès certain en France, et sont poussés par de très nombreux acteurs financiers tels que des CGP ou des courtiers en assurance-vie. Ce succès doit se lire à l'aune du profil de rémunération qu'ils apportent à ces intermédiaires. Alors que ces produits durent en moyenne entre 1 et 2 ans, les intermédiaires peuvent généralement toucher des commissions comprises entre 3 et 6%, invisibles à l'épargnant. C'est donc un produit extrêmement rentable pour les intermédiaires, bien plus en tout cas que pour l'épargnant.

Notes et références

Voir aussi


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