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Technosolutionnisme

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Technosolutionnisme
Définition de Technosolutionnisme : Confiance dans la technologie pour résoudre les problèmes du moment, tels que le réchauffement climatique.
Le nucléaire est un exemple des ambiguïtés des critiques du « technosolutionnisme ». Seule énergie fiable décarbonnée, elle est pourtant largement critiquée par les écologistes, pour des raisons discutables

Penseurs
Courants Technophilie écologique, écomodernisme
Exemples
Étymologie
Synonymes Solutionnisme technique, solutionnisme technologique, cornucopianisme
Antonymes Malthusianisme

Citation
Articles internes Autres articles sur Technosolutionnisme

Le technosolutionnisme, ou solutionnisme technique, est la confiance placée dans l'innovation technologique pour résoudre certains problèmes du moment, tels que le réchauffement climatique.

Le solutionnisme est caractérisé principalement par une attitude ou tendance technophile : il existe généralement une solution d'ingénierie technologique, comme par exemple l'intelligence artificielle. Les termes solution et innovation vont souvent de pair dans le langage technosolutionniste. L'idée de créer des écosystèmes technologiques innovants est aussi très répandue.

Il s'agit avant tout d'un mode de penser et agir, d'une présomption de la supériorité de la solution technologique dans la résolution de problèmes, qu'ils soient réels ou hypothétiques. Le solutionnisme postule l'approche problème/solution comme une opportunité technologique.

Climat

Face à l'enjeu climatique, la question des réponses et scénarios possibles est devenue monnaie courante dans les plans de sortie de crise. Les libéraux considèrent largement que l'initiative individuelle est la mieux à même d'y répondre, et se rejoignent majoritairement dans la confiance en un rôle important de la science pour pallier la situation actuelle. Toutefois, l'état actuel des savoirs scientifiques ne nous permet pas de trancher avec certitude quelles solutions dites technoscientifiques sont réalisables.

Les principaux gaz à effet de serre, notamment le CO2, sont devenus la cible à capturer, séquestrer, neutraliser. Parmi les réponses à apporter beaucoup estiment le rôle de l’innovation technologique et des moyens techniques pour diminuer ou neutraliser l'empreinte carbone.

L'équation est ainsi déterminée :

réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2)
Problématique causes sources à éliminer solutions technologiques
réchauffement climatique carbone combustibles fossiles capture, séquestration et stockage

Par opposition à l'approche basée sur la technologie, certains écologistes radicaux la rejette comme erronée et négative. La logique environnementaliste pastèque, ainsi, considère en effet que si l'on ne communie pas dans une remise en cause totale de la société actuelle, en particulier du libéralisme économique, c'est que l'on est « climatosceptique »[1]. Alors qu'il sera de toute façon impossible de répondre aux enjeux sans la science, ce positionnement anti-scientifique et anti-progrès d'une large part du mouvement écologiste questionne sur la motivation réelle de certains mouvements.

La technologie est-elle la solution à tout ?

Réseaux d'énergie intelligents (Smart Grid), réacteurs nucléaires safe et peu polluants, la télémédecine, réalité virtuelle et réalité augmentée, impression 3D, ChatGPT, tourisme spatial, véhicule à hydrogène, etc. La liste des avancées dites technologiques est longue et bouleverse nos modes de vie et notre rapport au monde. Les technologies numériques sont omniprésentes, dans un contexte global complexe, générateur de start-up innovantes, des géants d'Internet, des réseaux sociaux, commerce en ligne, etc. Il n'existe pas un seul secteur d'activité qui échappe à cette déferlante d'innovations : Santé, Éducation, Agriculture, Énergie, etc. Les nouvelles technologies sont considérées, à tort ou à raison, comme le marché des prédictions futures.


Une tendance excessive comme une sorte de potion magique ?

Il existe une tendance, tant dans le milieu populaire, que politique et même économique, à voir dans les bénéfices qu'on peut tirer des technologies comme quelque chose acquise une fois pour toutes et comme quelque chose de linéaire et simpliste, en bref, comme une sorte de potion magique qui guérirait l'être humain des différentes contraintes existentielles. L'idée que les nouvelles technologies peuvent modeler les sociétés humaines provient du déterminisme technologique. Ce type de déterminisme mène aussi à une autre idée qui consiste à dire que si l'outil technologique est jugé bon alors il sera forcément positif pour tous ceux à qui il est destiné.

Elon Musk

Elon Musk, cofondateur et directeur de Tesla, SpaceX et Neuralink, est considéré comme l'une des principales personnalités du techno-solutionnisme.


Comprendre les problèmes pour comprendre les solutions

Des nouvelles solutions pour des nouveaux problèmes

Technologies relatives à la lutte contre le réchauffement climatique

A rebours de ceux qui rejettent les techno-solutions, on se doit de noter que de la recherche scientifique émanent de nombreuses pistes pertinentes pour faire face aux enjeux du réchauffement climatiques, ou faciliter l'adaptation à une température plus élevée.

Dans le domaine de la géo-ingénierie de l'environnement nous pouvons envisager :

  • l'énergie nucléaire. C'est une des solutions étudiées par le GIEC[2]
  • la capture du dioxyde de carbone (CO₂), en anglais Carbon Capture and Storage. Cependant le procédé a quelques limites, donc on ne peut faire l'alpha et l'oméga de tout, même si le GIEC le promeut[3]
  • les méthodes d’alcalinisation des océans afin d’inverser le processus d’acidification
  • la modification du rythme des pluies

Bien que ces différentes techniques semblent prometteuses, il existe d'importantes incertitudes concernant leur réalisation, les risques imprévisibles et leurs impacts réels.

De la pertinence des solutions à apporter au réchauffement climatique

Si l'on accepte les prémices d'une action nécessaire face au réchauffement climatique au delà des solutions scientifiques, on est néanmoins en droit de remettre en cause les pistes économiques et politiques envisagées par des scientifiques ou des activistes.

Le glaciologue Jean Jouzel s'est ainsi exprimé dans la presse en septembre 2023 pour dire : « le capitalisme est incompatible avec la lutte contre le réchauffement climatique »[4]. Quelque soit la qualité de ses qualifications pour parler du réchauffement climatique, de son ampleur ou, par exemple, de l'évolution idéale du CO2 dans le futur, on est en droit de questionner la pertinence d'un glaciologue pour juger du meilleur système politique ou économique pour atteindre un objectif, alors que l'histoire montre clairement que ce sont dans les régimes communistes que la pollution a été la pire. On pourra souligner les désastres économiques de l'URSS, comme l'assèchement de la mer d'Aral[5]. Aujourd’hui encore, sur les dix endroits les plus pollués de la planète, cinq sont situés en Russie ou en Asie centrale, à chaque fois dans l'ancienne URSS[6]

Par certains aspects, on est tenté de penser à l'écofascisme, doctrine politique littéralement revendiquée et assumée par certains.

Informations complémentaires

Notes et références

Bibliographie

Voir également


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