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Henry George

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Henry George
Economiste

Dates 1839 - 1897
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Tendance Géolibertarien
Nationalité États-Unis États-Unis
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Citation
Interwikis sur Henry George

Henry George, né le 2 septembre 1839 et mort le 29 octobre 1897, est un économiste politique américain. C'est le partisan le plus influent de l'impôt unique.

Biographie d'Henry George

Né à Philadelphie, Henry George embarqua à destination de la Californie à l'age de seize ans. Après une tentative infructueuse comme chercheur d'or, il réussit à faire carrière dans le domaine de l'édition, débutant comme typographe pour terminer éditeur et propriétaire d'un journal. Certains de ses premiers articles les plus remarqués avaient pour sujet l'immigration chinoise qui, selon lui, devait être contenue.

Lors d'un voyage à New York, Henry George fut frappé par l'apparent paradoxe que la pauvreté était plus profonde dans cette vieille ville que dans l'État, pourtant moins développé, de Californie. Ceci lui a fourni le sujet et le titre de son livre publié en 1879 : Progrès et pauvreté (Progress and Poverty ), qui fut un immense succès avec 3 millions d'exemplaires vendus. Henry George développe l'idée que la quasi-totalité des richesses créées par les avancées technologiques et sociales dans une économie de marché sont accaparées par les propriétaires terriens, et monopolisées par le biais des loyers. Cette concentration de richesses est selon lui la cause de la pauvreté. Henry George considérait le fait de priver certains des ressources naturelles disponibles comme une véritable injustice. Il pensait que de telles restrictions étaient une forme d'esclavage, se rapportant au concept de l'esclavage salarié (wage slavery).

George a développé ce schéma de pensée à travers son expérience personnelle de la pauvreté, sa découverte de différents groupes sociaux au cours de ses voyages et son étude de la Californie du temps de sa forte croissance. Il avait remarqué en particulier que la construction du chemin de fer en Californie avait poussé à la hausse les prix des terrains et la valeur des loyers aussi rapidement voire plus rapidement que les salaires.

Sa théorie économique

Henry George a développé les éléments plus importants de sa théorie économique à l'occasion d'une critique d'une illustration utilisée par Frédéric Bastiat pour expliquer la nature de l'intérêt et du profit. Frédéric Bastiat prenait pour exemple James et William, tous deux charpentiers. James avait construit de ses mains un rabot et l'avait prêté à William pour un an. James se satisferait-il de se voir rendre un rabot en bon état un an plus tard ? Certainement pas ! Il s'attendra à recevoir une planche en plus, à titre d'intérêt. La clé de la théorie de l'intérêt est de comprendre pourquoi. Frédéric Bastiat énonce que James avait donné à William, pour un an, « le moyen, avec l'outil, d'accroître la productivité de son travail », et veut une compensation pour cet accroissement de productivité.

Henry George n'accepta pas cette explication. Il écrivit :

« Je pense que si toutes les richesses consistaient en des outils comme le rabot et si toutes les productions étaient celles de charpentiers - c’est-à-dire si la richesse n'était constituée que de la matière inerte de l'univers, et la production ne consistait qu'à façonner cette matière inerte en diverses formes, alors l'intérêt ne constituerait qu'un vol de l'industrie, et ne pourrait exister longtemps.»

Mais une part des richesses est porteuse de fruits, comme une vache et un taureau, ou une cuve de jus de raisin à fermenter en vin, ou… la terre. Les rabots et autre outils inertes (et le plus inerte de tous, l'argent) ne sont pas des sources directes d'intérêts, sauf à faire partie des mêmes « cercles d'échanges » sociaux porteurs de profits comme ceux-là.

Les écrits de Henry George ont reçu leur part de critiques. L'économiste autrichien Eugen von Böhm-Bawerk, par exemple, a émis un jugement négatif sur la thèse de George sur le rabot du charpentier. Eugen von Böhm-Bawerk écrit, « À la base, il est impossible de soutenir sa distinction des branches de production en deux classes, dans l’une desquelles la force vitale de la nature est supposée constituer un élément spécial qui fonctionne en harmonie avec le travail et dans l’ordre duquel ce n’est pas vrai… Les sciences naturelles nous ont depuis longtemps prouvé que la coopération de la nature est universelle… Les mouvements musculaires de la personne utilisant le rabot seraient peu utiles, s’il n’était pas assisté par les forces et les propriétés naturelles de fer plat.

Ses propositions politiques

Bien qu'étant surtout connu pour son plaidoyer en faveur du remplacement de tous les impôts par un impôt unique sur la terre (Land Tax), Henry George a également formulé un grand nombre d'idées en matière de politique économiques. À l'instar du mouvement open source, George était très critique à l'encontre des brevets et des copyrights. Il soutenait le remplacement des brevets par des aides de l'État en faveur des inventions et de la recherche, le démantèlement des monopoles quand cela était possible, et la taxation ou la régulation des monopoles naturels. Henry George était favorable à un mélange de libéralisme économique et de programmes sociaux rendus possibles par la taxe sur la terre et les monopoles. Des économistes modernes, comme le prix Nobel d'économie Milton Friedman, admettent les bénéfices potentiels de cette land tax, car à la différence des autres impôts, elle n'affecte pas le prix des biens de consommation. Les écologistes considèrent que la Terre est la propriété commune de l'humanité, et certains sont partisans de taxes ou d'amendes sur la pollution. D'autres, comme l'économiste américain Nicolas Tideman et l'activiste Alanna Harzok continuent de promouvoir l'idée d'une taxe sur la terre.

Mort et renaissance de sa pensée

En 1886, il fut candidat au poste de maire de New York, et termina second (devant Theodore Roosevelt). Il se présenta à nouveau en 1897, mais mourut quatre jours avant l'élection. Environ 100 000 personnes assistèrent à ses funérailles.

Selon sa petite-fille Agnes de Mille, Progress and poverty ainsi que ses livres suivants firent de Henry George le troisième homme le plus célèbre des États-Unis derrière Mark Twain et Thomas Edison. En 1906, une enquête parlementaire au Royaume-Uni a révélé qu'Henry George était plus populaire que John Stuart Mill ou William Shakespeare. Son ouvrage, Progress and Poverty, s'est vendu, au cours des années 1890, à plus d'exemplaires que tous les autres livres, à l'exception de la Bible.

Il était également un orateur très populaire qui fit même plusieurs discours à l'étranger dans des pays comme l'Irlande, l'Écosse où l'accès à la terre était (et est toujours) une question politique cruciale.

Ses idées ont, dans une certaine mesure, été appliquées en Afrique du Sud, à Taïwan, à Hong Kong et en Australie. Sa popularité déclina par la suite. Cependant, il existe toujours de nombreuses organisations qui promeuvent ses idées, et de nombreux hommes célèbres ont été influencés par Henry George : George Bernard Shaw, Léon Tolstoï, Sun Yat-sen, Herbert A. Simon et David Lloyd George... Une de ses disciples, Lizzie Magie, inventa en 1904, pour illustrer le fonctionnement de la land tax, le jeu de société qui fut à l'origine du Monopoly.

Dans son dernier livre, Martin Luther King cita Henry George pour appuyer sa thèse en faveur d'un revenu universel. Durant l'élection présidentielle de 2004 aux États-Unis, Ralph Nader soutint l'idée d'une taxe sur la pollution et sur la valeur des terrains.

Informations complémentaires

Publications

  • 1877, Lecture at the University of California
    • Repris en 1904, In: Our Land and Land Policy: The Complete Works of Henry George, New York: Doubleday Page and Co. Vol. 8
  • 1878, "Moses", San Francisco, juin
    • Repris en 1904, In: The Complete Works of Henry George, New York: Doubleday, Page and Co. Vol. 8.
  • 1879, Progress and Poverty. An Inquiry into the Causes of Industrial Depressions and of Increase of Want with Increase in Wealth.
    • Nouvelle édition en 1939, New York: Robert Schalkenbach Foundation
    • Nouvelle édition en 1979
    • Nouvelle édition en 1981
    • Nouvelle édition en 1983, New York: D. Appleton & Co.
  • 1881,
    • a. The Land Question: What it Involves and How Alone It Can Be Settled
      • Repris en 1935, In: The Land Question, Etc. New York: Robert Schalkenbach Foundation
    • b. Property in Land
      • Repris en 1935, In: The Land Question, Etc. New York: Robert Schalkenbach Foundation
    • c. On the Condition of Labor: An Open Letter to Pope Leo XIII
      • Repris en 1935, In: The Land Question, Etc. New York: Robert Schalkenbach Foundation
  • 1883, Social Problems
    • Nouvelle édition en 1930, New York: Doubleday, Doran & Co.
    • Nouvelle édition en 1966, New York: Robert Schalkenbach Foundation
  • 1886, Protection or Free Trade: An Examination of the Tariff Question, with special Regard for the Interests of Labor. New York: Robert Schalkenbach Foundation
    • Nouvelle édition en 1938,
    • Nouvelle édition en 1966,
    • Nouvelle édition en 1980, New York: Robert Schalkenbach Foundation
  • 1891, The Condition of Labor: An Open Letter to Pope Leo XIII, New York: John W. Lovell
  • 1892, A Perplexed Philosopher
    • Nouvelle édition en 1937, London: Henry George Foundation of Great Britain
  • 1897, The Science of Political Economy. New York: Robert Schalkenbach Foundation
    • Nouvelle édition en 1898, Toronto: George N. Morang
    • Nouvelle édition en 1962
  • 1898, The Science of Political Economy, New York: Doubleday and McClure

Littérature secondaire

  • 1904, Henry George Jr (son fils), The Life of Henry George. New York: Doubleday Page
  • 1917, Herbert J. Davenport, Theoretical Issues in the Single Tax, American Economic Review, Vol. 7, no. 1 (mars, 1917), pp. 1-30
  • 1924, H. G. Brown, The Single-Tax Complex of Some Contemporary Economists", Journal of Political Economy, Vol. 32, no. 2 (avril), pp164-90
  • 1933, George Raymond Geiger, The Philosophy of Henry George. New York: Macmillan
  • 1941, George Raymond Geiger, The Forgotten Man: Henry George, Antioch Review 1(3):291-307
  • 1955, Charles Albro Barker, Henry George, New York: Oxford University Press
    • Nouvelle édition en 1974, Westport, CT: Greenwood Press
    • Nouvelle édition en 1991, New York: Robert Schalkenbach Foundation
  • 1965, Steven B. Cord, Henry George: Dreamer or Realist? Philadelphia: University of Pennsylvania Press
  • 1968, Edward J. Rose, Henry George. New York: Twayne Publishers
  • 1971
    • Bernard Newton, The Impact of Henry George on British Economists: Part I, American Journal of Economics and Sociology, avril, 30(2), pp179-186
    • Bernard Newton, The Impact of Henry George on British Economists: Part II, American Journal of Economics and Sociology, juillet, 30(3), pp317-327
  • 1972,
    • Stuart Bruchey, The Twice 'Forgotten' Man: Henry George, American Journal of Economics and Sociology, 31(2), pp113-138
    • Bernard Newton, The Impact of Henry George on British Economists: Part III, American Journal of Economics and Sociology, janvier, 31(1), pp87-102
  • 1974,
    • Andy H. Barnett et Bruce Yandle, "Henry George, Property Rights and Environmental Quality: Classical Answers to 'New' Problems", American Journal of Economics and Sociology, Vol 33, n°4, Oct., pp393-400
    • J. Oser, "Henry George", New York: Twayne Publishers Inc.
  • 1980,
    • A. C. Auchmuty, "The Economics and Philosophy of Henry George", London
    • Bowman N. Hall, "Joshua K. Ingalls: Land Reformer, Opponent of Henry George, and Advocate of Land Leasing, Now an Established Mode", American Journal of Economics and Sociology, Vol 39, October, pp383–396
  • 1984,
    • Dick Netzer, On Modernizing Local Public Finance: Why Aren't Property Taxes in Urban Areas Being Reformed into Land Value Taxes?, American Journal of Economics and Sociology 43(4):497-501
    • Frank Petrella, Henry George's Theory of State's Agenda: The Origins of His Ideas on Economic Policy in Adam Smith's Moral Theory, American Journal of Economics and Sociology, Vol. 43, No. 3 (Jul.), pp269-286
      • Repris en 1991, In: George and The Scholars, Will Lissner et Dorothy Burnham Lissner, Dir., NY: Robert Schalkenbach Foundation, pp344-61
    • Dennis Teti, "The Socialist Idealism of 'Supply Side' Economics -- Henry George's Progress and Poverty", The Political Science Reviewer, 14, Fall, pp195-228
    • Leland B. Yeager, "Henry George and Austrian Economics", History of Political Economy, Vol 16, pp157-174
  • 1987, Mason Gaffney, "Henry George", In: The New Palgrave Dictionary of Economics, New York: Stockton Press, pp514–515
  • 1989, Thomas L. Martin, "Protection or Free Trade: An Analysis of the Ideas of Henry George on International Commerce and Wages", American Journal of Economics and Sociology, 48(4), pp489-501
  • 1991,
    • Jürgen Backhaus, "Henry George and the Environment", Journal of the History of Economic Thought, Vol. 13, no. 1 (Spring), pp90-98
    • G. B. Buurman, A Comparison of the Single Tax Proposals of Henry George and the Physiocrats, History of Political Economy, Vol 23, no. 3 (Fall), pp481-96
    • Thomas Chisholm et Joseph Horton, "The Political Economy of Henry George: Its Ethical and Social Foundations", American Journal of Economics and Sociology, 50, pp375-384
    • Will Lissner et Dorothy Burnham Lissner, Dir., George and the Scholars, New York: Robert Schalkenbach Foundation
  • 1992, Mark Blaug, Dir., Henry George. Aldershot: Edward Elgar
  • 1994,
    • Mason Gaffney, Neo-Classical Economics as a Stratagem Against Henry George, In: The Corruption of Economics, M. Gaffney et F. Harrison, Dir., London: Shepheard-Walwyn
    • Fred Harrison, Who's Afraid of Henry George, In: The Corruption of Economics, Mason Gaffney et Fred Harrison, Dir., London: Shepheard-Walwyn
  • 1995, Mason Gaffney, Comment - Stabile on George and Clark, American Journal of Economics and Sociology, 54(3), pp382-84
  • 1997,
    • Jurgen Backhaus, "Henry George's Ingenious Tax: A Contemporary Restatement", The American Journal of Economics and Sociology 56(4):453-474
    • Peter O. Jonsson, On Henry George, the Austrians, and neoclassical choice theory: a new look at the similarities between George and the Austrians - Special Issue: Commemorating the 100th Anniversary of the Death of Henry George, The American Journal of Economics and Sociology, oct.
    • M. Perelmam, Henry George and Nineteenth Century Economics: The Village Economy Meets the Railroad, American Journal of Economics and Sociology, Vol. 56, no. 4 (octobre), pp441-49
    • Robert E. Weir, A Fragile Alliance: Henry George and the Knights of Labor, The American Journal of Economics and Sociology 56(4):421-440
    • K. C. Wenzer, "An introductory essay on George’s philosophy", In: "An Anthropology of Henry George’s Thought", volume 1 of the Henry George Centennial Trilogy, Rochester: University of Rochester Press
    • John K. Whitaker, "Enemies or Allies? Henry George and Francis Amasa Walker One Century Later", Journal of Economic Literature, Vol 35, décembre, pp1891-1915
  • 1998, Thomas E. Borcherding, P. Dillon, et T.D. Willett; Henry George: Precursor of Public Choice Analysis, American Journal of Economics and Sociology, Vol. 57, no. 2 (avril), pp. 173-8
  • 2000,
    • Robert V. Andelson, "On Separating the Landowner's Earned and Unearned Increment: A Georgist Rejoinder to F. A. Hayek", American Journal of Economics and Sociology, Vol 59, n°1, Jan., pp109-117
    • Mark Blaug, Henry George: Rebel avec a Cause, European Journal of the History of Economic Thought, Vol. 7, no. 2 (Summer), pp. 270-88
  • 2001,
    • Oscar B. Johannsen, Henry George and the Austrian economists - History of Thought, The American Journal of Economics and Sociology, Dec
    • J. Pullen, "Henry George’s land reform: the distinction between private possession and private ownership", American Journal of Economics and Sociology, 60(2), pp547-556
    • M. M. Rodríguez, La influencia de Henry George en España, In: E. Fuentes Quintana, dir., Economía y economistas españoles, vol. 5, Barcelona: Galaxia Gutenberg, Círculo de Lectores
    • J. K. Whitaker, J.K., Henry George and Classical Growth Theory", American Journal of Economics and Sociology, Vol. 60, no. 1 (janvier), pp11-24
  • 2005,
    • Robert L. Formaini, Henry George: Antiprotectionist giant of American economics, Economic Insights, Vol 10, n°2
    • John M. Pullen, "‘Henry George in Australia: Where the landowners are more destructive than the rabbit or the kangaroo’", American Journal of Economics and Sociology, 64(2), pp683–713
    • John M. Pullen, "‘The philosophy and feasibility of Henry George’s land-value tax: Criticisms and defences, with particular reference to the problem of the land-rich-and-income-poor’", In: J. Laurent, dir., "Henry George’s Legacy in Economic Thought", Cheltenham, Edward Elgar, pp177–195
  • 2007,
    • John Pullen, "Henry George in Queensland", In: Peter Earl et Bruce Littleboy, dir., "Regarding the Past: Proceedings of the 20th Conference of the History of Economic Thought Society of Australia", The School of Economics, University of Queensland, St Lucia, pp187-199
    • Manuel Martín Rodríguez, "Henry George", In: Luis Perdices Blas et Alfonso Sánchez Hormigo, dir., "500 años de economía a través de los libros españoles y portugueses = 500 years of economic writing in Spanish and Portuguese", Madrid, Universidad Complutense, ISBN 978-84-95215-94-0, p178
  • 2008, C. R. McCann Jr., "Apprehending the social philosophy of Henry George", American Journal of Economics and Sociology, 67(1), pp67-88
  • 2010, Neil B. Niman, "Henry George and the Development of Thorstein Veblen's Theory of Capital", Journal of the History of Economic Thought, Vol 32, n°3, pp419-431
  • 2012, John H. Beck, "Henry George and Immigration", American Journal of Economics and Sociology, Vol 71, October, pp966-987

Liens externes


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