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'''Margit von Mises''', est née en [[1890]] et décédée le 25 juin [[1993]], juste une semaine avant son 103e anniversaire et vingt ans après son mari, [[Ludwig von Mises]]. Plutôt en retrait durant les années d'activité de son mari, elle joua un rôle prédominant dans la diffusion des idées de son époux les vingt dernières années de sa vie. Bien que d'allure frêle et fragile physiquement, l'ancienne jolie danseuse a su conserver toute sa grâce, sa vivacité et son agilité mentale. Avec l'aide de l'[[Institut Ludwig von Mises]], dont elle a participé à la création et dont elle fut présidente et grâce à l'aide des économistes renommés de l'[[école autrichienne]], comme [[Richard Ebeling]], plusieurs livres furent édités. En [[1990]], [[Richard Ebeling]] a écrit une introduction dans laquelle il précise, en détails, la profondeur de la pensée intellectuelle du mari de [[Margit von Mises]].
{{Infobox individu
| identité        = Margit von Mises
| type            = [[Entrepreneure]] du savoir
| dates          = [[1890]]-[[1993]]
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}}


Dès la mort de [[Ludwig von Mises]], elle avait repris son héritage intellectuel pour mettre en avant, les idées de l'[[école autrichienne]]. Elle a parcouru ses papiers. Certains d'entre eux étaient encore sous forme manuscrite et n'avaient jamais été publiés auparavant sous forme d'article. Elle a sélectionné aussi plusieurs articles parus dans des périodiques mais qui n'étaient plus accessibles. Après [[1973]], Margit von Mises est devenue une [[entrepreneure]] du savoir. Elle devint une infatigable femme industrielle de son bien-aimé Lu (prononcez Lou). Elle a dépoussiéré des manuscrits inédits, les a fait traduire et réviser, et elle a supervisé leur publication. Elle a également supervisé les réimpressions et les traductions des travaux déjà publiés de Ludwig von Mises. Et, elle défendit la cause de son défunt mari, ainsi que les idées de liberté auxquels il avait sacrifié toute leur vie. En [[1976]], Margit von Mises raconte dans le livre "Mes années avec Ludwig von Mises". sa profonde dévotion avec des merveilleux souvenirs de sa vie, une histoire touchante et romantique, ainsi que des passages dramatiques et difficiles dans leur exil commun avec des anecdotes heureuses sur la visite de leurs amis dans leur appartement new-yorkais<ref>Des visites fréquentes de JoAnn Rothbard et de son époux [[Murray Rothbard]] ou de [[Bettina Bien Greaves]] et de son époux [[Percy L. Greaves]]. C'était un appartement confortable dans l'Upper West Side de Manhattan où ils vivaient depuis [[1942]]. </ref>.
'''Margit von Mises''', est née le 2 juillet [[1890]]<ref>Son nom de jeune fille était Herzfeld.</ref> et décédée le 25 juin [[1993]], juste une semaine avant son 103<sup>e</sup> anniversaire et 20 ans après son mari, [[Ludwig von Mises]]<ref>Elle s'était d'abord mariée en [[1917]] avec Ferdinand Sereny avec lequel elle a eu deux enfants (Gitta et Guido) avant d'épouser en seconde noce [[Ludwig von Mises]], le 6 juillet [[1938]] à Genève. Hélas, l'économiste autrichien n'a jamais eu de descendance.</ref>. Avant de le rencontrer, elle traduisait des pièces de théâtre anglaises et américaines pour des présentations en Europe centrale. Elle a également écrit quelques nouvelles.


== Notes et références ==
== Margit von Mises : gardienne de l'héritage intellectuel et compagne infatigable de Ludwig ==
 
Plutôt en retrait durant les années d'activité de son mari, elle a joué un rôle prédominant dans la diffusion des idées de son époux les 20 dernières années de sa vie. Bien que d'allure frêle et fragile physiquement, l'ancienne actrice des scènes autrichiennes et allemandes a su conserver toute sa grâce, son élégance, sa vivacité et son agilité mentale. Dans sa jeunesse, elle pratiquait le tennis, mais ce sport n'était pas une attraction pour Ludwig von Mises. Tous deux étaient des marcheurs invétérés. Même à 90 ans, elle pouvait dépasser des personnes de 25 ans de moins qu'elle, car elle aimait les promenades rapides et épuisait ses compagnons de marche.
 
Dès la mort de [[Ludwig von Mises]], elle avait repris son héritage intellectuel pour mettre en avant les idées de l'[[école autrichienne]]. Elle a parcouru ses papiers. Certains d'entre eux étaient encore manuscrits et n'avaient donc jamais été publiés. Elle a sélectionné aussi plusieurs articles parus dans des périodiques qui n'étaient plus accessibles. Avec l'aide de l'[[Institut Ludwig von Mises]], dont elle a participé à la création et dont elle fut présidente, et grâce au soutien des économistes renommés de l'[[école autrichienne]], plusieurs livres furent édités. Ainsi, en [[1990]], c'est [[Richard Ebeling]] qui écrit une introduction dans laquelle il détaille la profondeur de la pensée intellectuelle du mari de [[Margit von Mises]]. Après [[1973]], Margit von Mises est devenue une [[entrepreneure]] du savoir, dédiée à la mémoire de son époux. Elle a dépoussiéré des manuscrits inédits, les a fait traduire et réviser, et elle a supervisé leur publication. Elle a également contrôlé les réimpressions et les traductions des travaux déjà publiés de Ludwig von Mises. Elle défendit la cause de son défunt mari, ainsi que les idées de liberté pour lesquelles ils avaient sacrifié leur vie.
 
En [[1976]], Margit von Mises raconte dans le livre ''Mes années avec Ludwig von Mises'' sa profonde dévotion avec des merveilleux souvenirs, une histoire touchante et romantique, ainsi que des passages dramatiques et difficiles lors de leur exil commun en 1940 qui les mena de Genève (en [[Suisse]] où travaillait Ludwig), en passant par la [[France]] occupée par les troupes allemandes pour traverser la frontière espagnole en bus avant de rejoindre Lisbonne (au [[Portugal]]) pour finalement traverser l'Atlantique et gagner les [[États-Unis]]. Il y a aussi des anecdotes heureuses dans ce livre lors des visites de leurs amis dans leur appartement new-yorkais<ref>Les visites de [[Mary Sennholz|Mary]] avec [[Hans Sennholz]], de [[JoAnn Rothbard]] avec [[Murray Rothbard]], de [[Bettina Bien Greaves]] avec [[Percy L. Greaves]], de [[Lawrence Fertig|Larry]] avec Bertha Fertig, de [[Henry Hazlitt|Henry]] avec Frances Hazlitt, de J.B. et Ruth Matthews, de [[Philip Cortney]], d'[[Alfred Schutz|Alfred]] et Ilso Schutz. Ils vivaient depuis [[1942]] dans l'Upper West Side de Manhattan. </ref>.
 
== Informations complémentaires ==
 
=== Notes et références ===
<references />
<references />


== Publications ==
=== Publications ===


* [[1976]], "My Years with Ludwig von Mises", New Rochelle, N.Y.: Arlington House
* [[1976]], "My Years with Ludwig von Mises", New Rochelle, N.Y.: Arlington House
** Seconde édition en [[1984]], dir., [http://mises.org/books/myyears.pdf "My Years with Ludwig von Mises"], Cedar Falls, IA: Center for Futures Education
** Traduction en allemand en [[1981]], "Ludwig von Mises. Der Mensch und sein Werk. Mit 42 Fotos auf Tafeln und einer Werkbibliographie" ("Ludwig von Mises. L'homme et son œuvre. Avec 42 photos sur planches et une bibliographie") (Ludwig von Mises, The man and its work"), Philosophia publishing house, Munich, ISBN 3-88405-024-9
* [[1978]], dir., "''Notes and Recollections''", South Holland, Libertarian Press
** Traduction en allemand en [[1978]], [http://docs.mises.de/Mises/Mises_Erinnerungen.pdf "''Erinnerungen''"}, Stuttgart: Gustav Fischer
** Traduction en italien en [[1996]], "Autobiografia di un liberale. La grande Vienna contro lo statalismo", Rubbettino, Soveria-Mannelli
* [[1979]], dir., "Economic Policy: Thoughts for Today and Tomorrow", Regnery/Gateway, Inc., Chicago (reprise de 6 conférences effectuées par [[Ludwig von Mises]] lors de son voyage en Argentine en [[1959]], à Buenos Aires)
** Traduit en français en [[1979]], [http://www.ecoleliberte.fr/wp-content/uploads/2016/06/Ludwig-von-Mises-Politique-%C3%A9conomique-1.pdf "Politique Economique. Réflexions pour aujourd’hui et pour demain"], Paris, Institut économique de Paris


* [[1979]], dir., "Economic Policy: Thoughts for Today and Tomorrow", reprise de 6 conférences effectuées par [[Ludwig von Mises]] lors de son voyage en Argentine en [[1959]], à Buenos Aires
* [[1984]], "A Call to Activism", The Free Market, June, Vol 2, n°3, ppI-2,4-5
** Repris en [[1988]], [http://mises.org/books/freemarketreader.pdf A Call to Activism], In: [[Llewellyn H. Rockwell Jr.]], dir., [http://mises.org/books/freemarketreader.pdf The Free Market Reader: Essays in the Economics of Liberty], Auburn, Ala.: Ludwig von Mises Institute, pp163-170


* [[1988]],[https://mises.org/sites/default/files/Man%2C%20Economy%2C%20and%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Murray%20N%20Rothbard_2.pdf#425 "Testimonial"], In: [[Walter Block]] et [[Lew Rockwell]] Jr., dir., [https://mises.org/sites/default/files/Man%2C%20Economy%2C%20and%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Murray%20N%20Rothbard_2.pdf "Man, Economy, and Liberty: Essays in Honor of Murray N. Rothbard"], Auburn, Ludwig von Mises Institute, pp400-401
* [[1988]],
** a. [https://mises.org/sites/default/files/Man%2C%20Economy%2C%20and%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Murray%20N%20Rothbard_2.pdf#425 "Testimonial"], In: [[Walter Block]] et [[Lew Rockwell]] Jr., dir., [https://mises.org/sites/default/files/Man%2C%20Economy%2C%20and%20Liberty%20Essays%20in%20Honor%20of%20Murray%20N%20Rothbard_2.pdf "Man, Economy, and Liberty: Essays in Honor of Murray N. Rothbard"], Auburn, Ludwig von Mises Institute, pp400-401
** b. [http://mises.org/books/freemarketreader.pdf "Henry Hazlitt: Giant of Liberty"], In: [[Llewellyn H. Rockwell Jr.]], dir., [http://mises.org/books/freemarketreader.pdf "The Free Market Reader: Essays in the Economics of Liberty"], Auburn, Ala.: [[Ludwig von Mises Institute]], pp202-203 (Le 17 octobre 1987, à New York, plus de 150 personnes se sont rassemblées pour rendre hommage à Henry Hazlitt lors du dîner du cinquième anniversaire de l'Institut organisé en son honneur.)


* [[1990]], [https://cdn.mises.org/Money,%20Method,%20and%20the%20Market%20Process_3.pdf "Avant-propos"], In: [[Richard Ebeling]],  dir., [https://cdn.mises.org/Money,%20Method,%20and%20the%20Market%20Process_3.pdf "Money, Method, and the Market Process. Essays by Ludwig von Mises"], articles sélectionnés par Margit von Mises, Auburn: Praxeology Press of the Ludwig von Mises Institute, Kluwer Academic Publishers, pVII
* [[1990]], [https://cdn.mises.org/Money,%20Method,%20and%20the%20Market%20Process_3.pdf "Avant-propos"], In: [[Richard Ebeling]],  dir., [https://cdn.mises.org/Money,%20Method,%20and%20the%20Market%20Process_3.pdf "Money, Method, and the Market Process. Essays by Ludwig von Mises"], articles sélectionnés par Margit von Mises, Auburn: Praxeology Press of the Ludwig von Mises Institute, Kluwer Academic Publishers, pVII


== Littérature secondaire ==
=== Littérature secondaire ===


* [[1977]], [[John Chamberlain]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/a-reviewers-notebook-19772#ixzz2XWePLV00 Commentaire du livre de] [[Margit von Mises]], "My Years with Ludwig von Mises", [[The Freeman]], Vol 27, Février, n°2
* [[1977]], [[John Chamberlain]], [http://www.fee.org/the_freeman/detail/a-reviewers-notebook-19772#ixzz2XWePLV00 Commentaire du livre de] [[Margit von Mises]], "My Years with Ludwig von Mises", [[The Freeman]], Vol 27, Février, n°2


* [[1978]], David A. Pietrusza, commentaire du livre de [[Margit von Mises]], "My Years with Ludwig von Mises", [[Reason]], February, p45
* [[1984]], [[John Chamberlain]], [https://cdn.mises.org/The%20Freeman%201984%20Complete%20Year.pdf "My Years With Ludwig von Mises"], commentaire du livre réimprimé de [[Margit von Mises]], "My Years With Ludwig von Mises", [[The Freeman]], Octobre, Vol 34, n°10, pp635-637


* [[1993]], [[Murray Rothbard]], "Margit von Mises", The Free market, September




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Dernière version du 20 décembre 2024 à 09:23

Margit von Mises
Entrepreneure du savoir

Dates 1890-1993
Margit von Mises
Tendance École autrichienne
Nationalité Allemagne Allemagne
Articles internes Autres articles sur Margit von Mises

Citation
Interwikis sur Margit von Mises

Margit von Mises, est née le 2 juillet 1890[1] et décédée le 25 juin 1993, juste une semaine avant son 103e anniversaire et 20 ans après son mari, Ludwig von Mises[2]. Avant de le rencontrer, elle traduisait des pièces de théâtre anglaises et américaines pour des présentations en Europe centrale. Elle a également écrit quelques nouvelles.

Margit von Mises : gardienne de l'héritage intellectuel et compagne infatigable de Ludwig

Plutôt en retrait durant les années d'activité de son mari, elle a joué un rôle prédominant dans la diffusion des idées de son époux les 20 dernières années de sa vie. Bien que d'allure frêle et fragile physiquement, l'ancienne actrice des scènes autrichiennes et allemandes a su conserver toute sa grâce, son élégance, sa vivacité et son agilité mentale. Dans sa jeunesse, elle pratiquait le tennis, mais ce sport n'était pas une attraction pour Ludwig von Mises. Tous deux étaient des marcheurs invétérés. Même à 90 ans, elle pouvait dépasser des personnes de 25 ans de moins qu'elle, car elle aimait les promenades rapides et épuisait ses compagnons de marche.

Dès la mort de Ludwig von Mises, elle avait repris son héritage intellectuel pour mettre en avant les idées de l'école autrichienne. Elle a parcouru ses papiers. Certains d'entre eux étaient encore manuscrits et n'avaient donc jamais été publiés. Elle a sélectionné aussi plusieurs articles parus dans des périodiques qui n'étaient plus accessibles. Avec l'aide de l'Institut Ludwig von Mises, dont elle a participé à la création et dont elle fut présidente, et grâce au soutien des économistes renommés de l'école autrichienne, plusieurs livres furent édités. Ainsi, en 1990, c'est Richard Ebeling qui écrit une introduction dans laquelle il détaille la profondeur de la pensée intellectuelle du mari de Margit von Mises. Après 1973, Margit von Mises est devenue une entrepreneure du savoir, dédiée à la mémoire de son époux. Elle a dépoussiéré des manuscrits inédits, les a fait traduire et réviser, et elle a supervisé leur publication. Elle a également contrôlé les réimpressions et les traductions des travaux déjà publiés de Ludwig von Mises. Elle défendit la cause de son défunt mari, ainsi que les idées de liberté pour lesquelles ils avaient sacrifié leur vie.

En 1976, Margit von Mises raconte dans le livre Mes années avec Ludwig von Mises sa profonde dévotion avec des merveilleux souvenirs, une histoire touchante et romantique, ainsi que des passages dramatiques et difficiles lors de leur exil commun en 1940 qui les mena de Genève (en Suisse où travaillait Ludwig), en passant par la France occupée par les troupes allemandes pour traverser la frontière espagnole en bus avant de rejoindre Lisbonne (au Portugal) pour finalement traverser l'Atlantique et gagner les États-Unis. Il y a aussi des anecdotes heureuses dans ce livre lors des visites de leurs amis dans leur appartement new-yorkais[3].

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Son nom de jeune fille était Herzfeld.
  2. Elle s'était d'abord mariée en 1917 avec Ferdinand Sereny avec lequel elle a eu deux enfants (Gitta et Guido) avant d'épouser en seconde noce Ludwig von Mises, le 6 juillet 1938 à Genève. Hélas, l'économiste autrichien n'a jamais eu de descendance.
  3. Les visites de Mary avec Hans Sennholz, de JoAnn Rothbard avec Murray Rothbard, de Bettina Bien Greaves avec Percy L. Greaves, de Larry avec Bertha Fertig, de Henry avec Frances Hazlitt, de J.B. et Ruth Matthews, de Philip Cortney, d'Alfred et Ilso Schutz. Ils vivaient depuis 1942 dans l'Upper West Side de Manhattan.

Publications

  • 1976, "My Years with Ludwig von Mises", New Rochelle, N.Y.: Arlington House
    • Seconde édition en 1984, dir., "My Years with Ludwig von Mises", Cedar Falls, IA: Center for Futures Education
    • Traduction en allemand en 1981, "Ludwig von Mises. Der Mensch und sein Werk. Mit 42 Fotos auf Tafeln und einer Werkbibliographie" ("Ludwig von Mises. L'homme et son œuvre. Avec 42 photos sur planches et une bibliographie") (Ludwig von Mises, The man and its work"), Philosophia publishing house, Munich, ISBN 3-88405-024-9
  • 1978, dir., "Notes and Recollections", South Holland, Libertarian Press

Littérature secondaire