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Margit von Mises
Margit von Mises | |||||
Entrepreneure du savoir | |||||
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Dates | 1890-1993 | ||||
Tendance | École autrichienne | ||||
Nationalité | Allemagne | ||||
Articles internes | Autres articles sur Margit von Mises | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Margit von Mises | |||||
Margit von Mises, est née le 2 juillet 1890[1] et décédée le 25 juin 1993, juste une semaine avant son 103e anniversaire et vingt ans après son mari, Ludwig von Mises[2]. Avant de le rencontrer, elle traduisait des pièces de théâtre anglaises et américaines pour des présentations en Europe centrale et elle a également écrit quelques nouvelles.
Margit von Mises : Gardienne de l'héritage intellectuel et compagne infatigable de Ludwig
Plutôt en retrait durant les années d'activité de son mari, elle joua un rôle prédominant dans la diffusion des idées de son époux les vingt dernières années de sa vie. Bien que d'allure frêle et fragile physiquement, l'ancienne actrice des scènes autrichiennes et allemandes a su conserver toute sa grâce, son élégance, sa vivacité et son agilité mentale. Dans sa jeunesse, elle pratiquait le tennis, mais ce sport n'était pas une attraction pour Ludwig von Mises. Toutefois, tous les deux étaient des marcheurs invétérés. Même à quatre-vingt-dix ans, Margit pouvait dépasser des personnes de 25 ans de moins qu'elle car elle aimait pratiquer des promenades rapides en essoufflant malgré elle ses compagnons de marche.
Dès la mort de Ludwig von Mises, elle avait repris son héritage intellectuel pour mettre en avant les idées de l'école autrichienne. Elle a parcouru ses papiers. Certains d'entre eux étaient encore sous forme manuscrite et n'avaient jamais été publiés auparavant. Elle a sélectionné aussi plusieurs articles parus dans des périodiques mais qui n'étaient plus accessibles. Avec l'aide de l'Institut Ludwig von Mises, dont elle a participé à la création et dont elle fut présidente et grâce au soutien des économistes renommés de l'école autrichienne, plusieurs livres furent édités. Ainsi, en 1990, c'est Richard Ebeling qui écrit une introduction dans laquelle il précise, en détail, la profondeur de la pensée intellectuelle du mari de Margit von Mises. Après 1973, Margit von Mises est devenue une entrepreneure du savoir. Elle devint une infatigable femme industrielle à la mémoire de son bien-aimé Lu (prononcez Lou). Elle a dépoussiéré des manuscrits inédits, les a fait traduire et réviser, et elle a supervisé leur publication. Elle a également contrôlé les réimpressions et les traductions des travaux déjà publiés de Ludwig von Mises. Et elle défendit la cause de son défunt mari, ainsi que les idées de liberté auxquels ils avaient sacrifié leur vie.
En 1976, Margit von Mises raconte dans le livre "Mes années avec Ludwig von Mises". sa profonde dévotion avec des merveilleux souvenirs de sa vie, une histoire touchante et romantique, ainsi que des passages dramatiques et difficiles lors de leur exil commun en 1940 qui les mena de Genève (en Suisse où travaillait Ludwig), en passant par la France occupée par les troupes allemandes pour traverser la frontière espagnole en bus avant de rejoindre Lisbonne (au Portugal) pour finalement traverser l'atlantique et gagner les Etats-Unis. Nul doute que s'ils avaient été arrêtés, c'est la déportation dans les camps de concentration où ils risquaient de disparaître. Il y a aussi des anecdotes heureuses dans ce livre lors des visites de leurs amis dans leur appartement new-yorkais[3].
Informations complémentaires
Notes et références
- ↑ Son nom de jeune fille était Herzfeld.
- ↑ Elle s'était d'abord mariée en 1917 avec Ferdinand Sereny avec lequel elle eut deux enfants (Gitta et Guido) avant d'épouser en seconde noce Ludwig von Mises, le 6 juillet 1938 à Genève. Hélas, l'économiste autrichien n'a jamais eu de descendance.
- ↑ Des visites étaient fréquentes de Mary avec Hans Sennholz, de JoAnn Rothbard avec Murray Rothbard, de Bettina Bien Greaves avec Percy L. Greaves, de Larry avec Bertha Fertig, de Henry avec Frances Hazlitt, de J.B. et Ruth Matthews, de Philip Cortney, d'Alfred et Ilso Schutz. C'était un appartement confortable dans l'Upper West Side de Manhattan où ils vivaient depuis 1942.
Publications
- 1976, "My Years with Ludwig von Mises", New Rochelle, N.Y.: Arlington House
- Seconde édition en 1984, dir., "My Years with Ludwig von Mises", Cedar Falls, IA: Center for Futures Education
- Traduction en allemand en 1981, "Ludwig von Mises. Der Mensch und sein Werk. Mit 42 Fotos auf Tafeln und einer Werkbibliographie" ("Ludwig von Mises. L'homme et son œuvre. Avec 42 photos sur planches et une bibliographie") (Ludwig von Mises, The man and its work"), Philosophia publishing house, Munich, ISBN 3-88405-024-9
- 1978, dir., "Notes and Recollections", South Holland, Libertarian Press
- Traduction en allemand en 1978, [http://docs.mises.de/Mises/Mises_Erinnerungen.pdf "Erinnerungen"}, Stuttgart: Gustav Fischer
- Traduction en italien en 1996, "Autobiografia di un liberale. La grande Vienna contro lo statalismo", Rubbettino, Soveria-Mannelli
- 1979, dir., "Economic Policy: Thoughts for Today and Tomorrow", Regnery/Gateway, Inc., Chicago (reprise de 6 conférences effectuées par Ludwig von Mises lors de son voyage en Argentine en 1959, à Buenos Aires)
- Traduit en français en 1979, "Politique Economique. Réflexions pour aujourd’hui et pour demain", Paris, Institut économique de Paris
- 1984, "A Call to Activism", The Free Market, June, Vol 2, n°3, ppI-2,4-5
- Repris en 1988, A Call to Activism, In: Llewellyn H. Rockwell Jr., dir., The Free Market Reader: Essays in the Economics of Liberty, Auburn, Ala.: Ludwig von Mises Institute, pp163-170
- 1988,
- a. "Testimonial", In: Walter Block et Lew Rockwell Jr., dir., "Man, Economy, and Liberty: Essays in Honor of Murray N. Rothbard", Auburn, Ludwig von Mises Institute, pp400-401
- b. "Henry Hazlitt: Giant of Liberty", In: Llewellyn H. Rockwell Jr., dir., "The Free Market Reader: Essays in the Economics of Liberty", Auburn, Ala.: Ludwig von Mises Institute, pp202-203 (Le 17 octobre 1987, à New York, plus de 150 personnes se sont rassemblées pour rendre hommage à Henry Hazlitt lors du dîner du cinquième anniversaire de l'Institut organisé en son honneur.)
- 1990, "Avant-propos", In: Richard Ebeling, dir., "Money, Method, and the Market Process. Essays by Ludwig von Mises", articles sélectionnés par Margit von Mises, Auburn: Praxeology Press of the Ludwig von Mises Institute, Kluwer Academic Publishers, pVII
Littérature secondaire
- 1977, John Chamberlain, Commentaire du livre de Margit von Mises, "My Years with Ludwig von Mises", The Freeman, Vol 27, Février, n°2
- 1978, David A. Pietrusza, commentaire du livre de Margit von Mises, "My Years with Ludwig von Mises", Reason, February, p45
- 1984, John Chamberlain, "My Years With Ludwig von Mises", commentaire du livre réimprimé de Margit von Mises, "My Years With Ludwig von Mises", The Freeman, Octobre, Vol 34, n°10, pp635-637
- 1993, Murray Rothbard, "Margit von Mises", The Free market, September