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Tony Blair
Tony Blair | |||||
Homme politique | |||||
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Dates | Né en 1953 | ||||
Tendance | |||||
Nationalité | Royaume-Uni | ||||
Articles internes | Autres articles sur Tony Blair | ||||
Citation | « Il n'y a pas de politique économique de droite ou de gauche, il y a des politiques économiques qui marchent et d'autres qui ne marchent pas. » | ||||
Interwikis sur Tony Blair | |||||
Histoire du Royaume-Uni | |
Tony Blair, de son nom complet Anthony Charles Lynton Blair, né le 6 mai 1953 à Édimbourg (Écosse), est un homme politique britannique, membre du Parti travailliste, Premier ministre du Royaume-Uni du 2 mai 1997 au 27 juin 2007[1].
Personnalité controversée, Tony Blair a un bilan contrasté car idéologiquement disparate, tiraillé entre la poursuite de l’œuvre de libéralisation de l'économie de Margaret Thatcher, un attachement aux valeurs traditionnelles du Parti travailliste, et des prises de position conservatrice quant au rôle de l’État. Cette politique est qualifiée de « Troisième Voie »[2].
Biographie
Jeunesse
Tony Blair est né à Édimbourg en Écosse, le 6 mai 1953 : il est le second fils de Leo Blair et de sa femme Hazel (née Corscadden). Son père avocat était lui-même investi dans la politique, étant membre du Parti conservateur.
Après une enfance partagée entre l'Australie et l'Angleterre, Tony Blair étudie le droit au St John's College d'Oxford[3]. Il devient avocat au cabinet Derry Irvine en 1975. C'est là qu'il rencontre Cherie Booth, qu'il épousera le 29 mars 1980.
Membre du Parti travailliste
Tony Blair adhère au Parti travailliste en 1975, et se présente en 1982 aux élections du Parlement dans la circonscription conservatrice de Beaconsfield : il échoue cependant, n'obtenant que 10 % des suffrages [4]. En 1983, il parvient à remporter le siège de la circonscription de Sedgefield, près de Durham[5].
Son ascension au sein du parti est alors rapide, et dès 1988, il devient membre du cabinet fantôme en tant que secrétaire à l'énergie puis à l'emploi[6]. Il s'impose de même comme la figure de proue du courant centriste et libéral du parti.
Leader du Parti travailliste
Le leader du Parti travailliste, John Smith, décède d'une crise cardiaque en 1994, et un nouveau dirigeant est élu le 21 juillet de la même année : il s'agit de Tony Blair[7]. Gordon Brown était également considéré comme un successeur potentiel : Tony Blair et lui auraient conclu un accord afin de conquérir la tête du Parti travailliste, le premier visant le poste de Premier ministre et le second celui de Chancelier de l'Échiquier.
Dans la foulée de son élection comme leader du Parti travailliste, Tony Blair décide de moderniser l'image de son parti, créant l'expression New Labour. Le principal symbole de ce changement est l'abrogation de la Clause IV des statuts du parti, qui affirmait l'objectif de la « mise en commun des moyens de production ».
Aidé par l'impopularité du gouvernement de John Major, le Parti travailliste remporte haut la main les élections du 1er mai 1997 [8]: à 43 ans, Tony Blair devient ainsi le plus jeune Premier ministre en près de deux siècles.
Premier ministre du Royaume-Uni
En tant que Premier ministre du Royaume-Uni, Tony Blair a poursuivi une politique mêlant les influences du libéralisme, du conservatisme et du travaillisme. Voici un aperçu des principaux éléments de son bilan au 10 Downing Street.
Premier mandat (1997-2001)
- Indépendance de la Banque d'Angleterre : l'une des premières mesures de Tony Blair au pouvoir fut d'accorder à la Banque d'Angleterre (la banque centrale du Royaume-Uni) le pouvoir de déterminer le taux d'intérêt de façon autonome, respectant ainsi les règles du Traité de Maastricht (Bank of England Act 1998[9]). De même, le nouveau gouvernement poursuivit pour deux ans la politique de dépenses du gouvernement conservateur de John Major.
- Processus de paix en Irlande du Nord : le 10 avril 1998, Tony Blair signa avec les principaux partis politiques d'Irlande du Nord ainsi que le gouvernement irlandais l’accord de Belfast, également connu sous le nom d’« accord du Vendredi Saint » (Good Friday Agreement[10]). Cet accord mettait en place de nouvelles institutions politiques dans la province, et a mis un terme à un vieux conflit.
- Changements constitutionnels : une loi sur les droits de l'Homme (Human Rights Act 1998[11]) fut votée en 1998 ; la même année, les parlements écossais et gallois furent établis ; une majorité de Lords héréditaires furent retirés de la Chambre des Lords en 1999 (House of Lords Act 1999[12]) ; le « Grand Londres » (Greater London Authority) ainsi que le poste de Maire de Londres furent créés en 2000 (Greater London Authority Act 1999[13] ; enfin, une loi sur la liberté d'information fut votée en 2000 (Freedom of Information Act 2000[14]).
- Droits des personnes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels) : en 2000, l'âge de la majorité sexuelle pour les homosexuels fut abaissé à 16 ans, et ils ne furent plus interdits de s'engager dans l'armée (Sexual Offences (Amendment) Act 2000[15]) ; la discrimination basée sur l'orientation sexuelle fut pénalisée en 2003 (Employment Equality (Sexual Orientation) Regulations 2003 et Equality Act (Sexual Orientation) Regulations) ; en 2004, les transsexuels obtinrent le droit de changer de sexe tout en modifiant leur certificat de naissance en conséquence (Gender Recognition Act 2004[16]) ; enfin, en 2005, un contrat d'union civile pour les couples homosexuels fut créé, et ceux-ci se virent accorder le droit à l'adoption (Civil Partnership Act 2004[17]).
- Politique étrangère : en 1999, Tony Blair œuvra en faveur de la guerre au Kosovo[18]. En effet, alors qu'il était encore dans l'opposition, il avait critiqué le gouvernement conservateur de John Major pour son manque d'engagement durant la guerre de Bosnie, et défendu une ligne dure contre le président serbe Slobodan Milošević. En effet, Tony Blair pensait que les relations internationales devaient être fondées sur les valeurs plutôt que sur les intérêts nationaux : cette philosophie des relations étrangères serait par la suite baptisée la « doctrine Blair »[19].
Deuxième mandat (2001-2005)
Lors des élections de 2001, Tony Blair axa sa campagne sur la défense des services publics comme la Sécurité Sociale et le système d’éducation, tandis que les conservateurs concentraient leurs critiques sur le refus de l’euro. Le Parti travailliste remporta largement les élections, accentuant sa majorité au Parlement malgré une forte abstention[20]. Le deuxième mandat de Tony Blair serait finalement dominé par la politique étrangère.
- Guerre en Afghanistan : à la suite des attaques terroristes du 11 septembre 2001 à New York et Washington, Tony Blair fut très prompt à s'aligner sur les États-Unis et à rejoindre la coalition internationale destinée à chasser les talibans d'Afghanistan. Ce soutien sans faille à l'allié étasunien lui valut de recevoir en 2003 la Médaille d'or du Congrès pour avoir été « un allié ardent et résolu des États-Unis d'Amérique »[21].
- Guerre en Irak : lors du débat sur la guerre en Irak, en 2003, Tony Blair accorda une nouvelle fois un appui sans faille au président des États-Unis George W. Bush, dénonçant le refus du président irakien Saddam Hussein de respecter les clauses du cessez-le feu de 1991 et les résolutions de l'Organisation des Nations unies qui le contraignaient à mettre un terme de manière vérifiable à ses programmes de création d'armes de destruction massive. Bien que la guerre en Irak était extrêmement impopulaire, il décida de l'envoi de 46 000 militaires britanniques pour envahir l'Irak en 2003, une décision qu'il n'a jamais regrettée à ce jour [22]. Son soutien sans faille à la politique belligérante des États-Unis lui valu le surnom de « caniche de Bush ».
- Réforme du système de santé : en 2002, le gouvernement travailliste augmenta les impôts afin d'accroître les dépenses dans l'éducation et la santé. Tony Blair décida de créer en 2003 des Foundation Hospitals afin de permettre aux hôpitaux publics de bénéficier d'une certaine autonomie financière (Health and Social Care (Community Health and Standards) Act 2003[23]) : cependant, une controverse avec Gordon Brown ne permit pas d'accorder autant de liberté que Tony Blair eu souhaité[24].
- Union européenne : en avril 2004, Tony Blair annonça qu'un referendum serait organisé sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe, ou Traité de Rome II[25]. C'était un bouleversement dans le monde politique britannique, puisqu'un seul referendum avait été organisé jusque-là dans le Royaume, en 1975, pour décider si le Royaume-Uni resterait membre de la Communauté Économique Européenne[26]. Le scrutin était prévu pour 2006, cependant le rejet du texte par la France et les Pays-Bas en 2005 mit un terme au processus de ratification.
- Écologie : en septembre 2004, Tony Blair délivra un discours relevant le « problème urgent » de l’environnement, et annonçant sa volonté de taxer les émissions de CO2[27].
Troisième mandat (2005-2007)
Le 5 mai 2005, le Parti travailliste remporte de nouveaux les élections, mais sa majorité au Parlement s'effrite, passant de 167 à 66 députés, tandis que le parti ne réunit que 35 % des voix. Tony Blair entame donc un troisième mandat successif, mais de nombreuses personnalités au sein de son parti l'invitent à céder au plus vite le pouvoir à son successeur désigné, Gordon Brown[28]. Tony Blair demeurera au final deux années supplémentaires, échouant ainsi à améliorer le record de longévité de Margaret Thatcher au 10 Downing street.
- Présidence de l'Union européenne : Tony Blair assuma la responsabilité de président du Conseil des chefs d'État et de gouvernement de l'Union Européenne du [1er juillet] au [31 décembre] [2005], dans la foulée du double rejet du Traité de Rome II par la France et les Pays-Bas qui suspendit le processus de ratification du texte. Le principal débat lors de ces six mois fut la contribution du Royaume-Uni au budget de l'Union Européenne, Tony Blair refusant de renoncer au rabais obtenu par Margaret Thatcher en 1984 si la Politique Agricole Commune (PAC) n'était pas remise en cause[29]. Au final, bien que la PAC ne fut pas réformée, un accord fut signé, qui augmenta la contribution britannique au budget au développement de l’Union Européenne.
- Attentats de Londres en 2005 et lois antiterroristes : le [7 juillet], puis le [21 juillet] [2005], Londres fut la cible d'attentats terroristes à la bombe dans les transports en commun, pour un bilan de 56 morts et 700 blessés. En réaction, Tony Blair proposa une série de lois sécuritaires qui créèrent une grande controverse : notamment, la proposition qui aurait permis de détenir les suspects de terrorisme pendant 90 jours sans accusation formelle fut amendée par des députés travaillistes afin de ne permettre que 28 jours de garde à vue. C'était la première fois que l'autorité de Tony Blair était remise en cause par le Parlement depuis son élection comme Premier ministre en 1997[30].
- Réforme de l'éducation : l'autorité de Tony Blair fut de nouveau remise en cause en 2006, lorsque son gouvernement voulut donner davantage d'autonomie aux écoles face aux autorités locales [31]. Pas moins de 52 députés du Parti travailliste votèrent contre le texte, qui ne dut sa victoire au Parlement qu'au soutien du Parti conservateur. Les élections locales du 4 mai 2006 se soldèrent par une large défaite des travaillistes.
Le 27 juin 2007, Tony Blair se rendit au Palais de Buckingham afin de présenter la démission de son gouvernement à la Reine Élisabeth II. C'était la conclusion de plusieurs mois de pressions internes de la part de personnalités de son parti pour obtenir son départ. Élu leader du Parti travailliste le 24 juin, le Chancelier de l’Échiquier Gordon Brown est instantanément désigné comme nouveau Premier ministre. Tony Blair choisit de faire ses adieux politiques au Parlement où il fut longuement ovationné par les députés[32].
Carrière après sa retraite politique
Dès le lendemain de sa démission du gouvernement, Tony Blair fut nommé émissaire du Quartet pour le Moyen-Orient, cet organisme informel qui regroupe, sur le dossier israélo-palestinien, l'Union européenne, la Russie, les États-Unis et l'ONU. Tony Blair est ainsi devenu un médiateur entre Israéliens et Palestiniens, tentant de relancer la feuille de route, plan de règlement du conflit[33].
Son nom avait circulé en [2009] pour le poste de premier président du Conseil Européen, une position créée par le Traité de Lisbonne : il avait notamment reçu le soutien explicite de son successeur Gordon Brown, ainsi que l'appui informel du président français Nicolas Sarkozy. Cependant, sa candidature potentielle étant controversée, c'est finalement le Premier ministre belge Herman Van Rompuy qui fut désigné comme président du Conseil Européen[34].
Il a également fait fortune en tant que consultant et conférencier, notamment à l'Université de Yale. Il a créé en [2009] une société commerciale baptisée « Tony Blair Associates »[35], et conseille notamment les sociétés JP Morgan et Zurich Financial.
La « Troisième Voie » selon Tony Blair
La « Troisième Voie » est, selon le mot du politologue Laurent Bouvet, un « objet politique non identifié »[36], car difficile à placer sur l'échiquier politique traditionnel gauche/droite.
Il se bâtit sur un double rejet de la Nouvelle Droite incarnée par Margaret Thatcher et du Keynésianisme. La Nouvelle droite est critiquée pour son soutien au principe néo-libéral selon lequel le marché est capable de s'auto-réguler, que Tony Blair récuse, ainsi que pour faire primer la liberté individuelle sur les « valeurs sociales de bien commun ». Prenant toutefois acte de la révolution thatcherienne, Tony Blair critique également la Vieille Gauche, inspirée par le Keynésianisme, qui privilégie la redistribution plutôt que la création de richesse, et donne à l’État un rôle démesuré qui étouffe l'entreprise privée et porte atteinte au principe de responsabilité.
L'objectif de la Tony Blair est ainsi de refonder la social-démocratie pour l'adapter à un monde subissant trois grandes transformations[37] :
- la mondialisation (ou globalisation), qui apporte de l'insécurité sociale : Tony Blair estime que l’État doit intervenir en créant un État-providence favorisant l'activité plutôt que le partage des richesse, et fournissant le capital social nécessaire en garantissant les créances ;
- l'avènement d'une « économie de la connaissance », qui donne une importance exacerbée à l'éducation ;
- la montée de l'individualisme : les individus doivent être encouragés à l'entrepreneuriat grâce à un cadre économique favorable.
La « Troisième Voie » de Tony Blair présente donc un mélange original entre valeurs traditionnelles de la social-démocratie et principes libéraux[38] :
- « Valeur égale » de tous les êtres humains (equal worth) : lutte contre les discriminations, mesures favorables à la communauté homosexuelle, réforme de la Chambre des Lords,...
- « Opportunités pour tous » (opportunity for all) : idéal d'une société méritocratique où les inégalités sont bonnes car elles incitent les individus à donner le meilleur d'eux-mêmes, à condition d'assurer un accès égal à l'éducation et au marché du travail.
- Responsabilité : les citoyens doivent accepter leur responsabilités en échange de leurs droits, et il ne peut y avoir de droits sans devoirs (ce qui s'est traduit par exemple par la baisse des allocations sociales pour les parents dont les enfants ne sont pas scolarisés).
- Intervention modérée de l’État dans l'économie : selon Tony Blair, le Gouvernement doit réguler et offrir ses garanties mais ne doit en aucun cas redistribuer la richesse sans contreparties, tandis que les services publics doivent respecter les méthodes managériales du privé.
- Communauté : l’État ne peut pas remplacer la société civile, mais il doit selon Tony Blair favoriser les groupes humains (famille, associations), et maintenir un service public de qualité pour assurer le lien social (dans la santé et l'éducation notamment).
Citations
- Notre tâche aujourd'hui n'est pas de refaire les vieilles batailles, mais de montrer qu'il existe une Troisième Voie, un moyen de faire se correspondre une économie ouverte, compétitive et efficace avec une société juste, décente et humaine.
- La Troisième Voie est une social-démocratie modernisée dans un monde qui change et qui va construire sa prospérité sur le capital humain et social.
- Il n'y a pas de politique économique de droite ou de gauche, il y a des politiques économiques qui marchent et d'autres qui ne marchent pas.
Citations sur Tony Blair
- J’ai rarement rencontré quelqu’un d’aussi talentueux, brillant, sympathique que le chef du gouvernement britannique d’alors. Nous nous entendions très bien. J’avais du mal à me le représenter sous les traits du leader du Parti travailliste tant, sur de nombreux sujets, il se trouvait être à ma droite, et même assez sensiblement. En l’écoutant, je pensais à nos socialistes français. (Nicolas Sarkozy, Le temps des tempêtes)
Bibliographie
- Tony Blair, (2010). A Journey Random House, (ISBN 0-0919-2555-X) - (fr) Mémoires, Flammarion, 2010, ISBN 978-2-226-20625-1
- Tony Blair, (2003). Iraq's Weapons of Mass Destruction: The Assessment of the British Government Diane Publishing, (ISBN 0-7567-3102-X)
- Tony Blair, (2002). The Courage of Our Convictions Fabian Society, (ISBN 0-7163-0603-4)
- Tony Blair, (2000). Superpower: Not Superstate? (Federal Trust European Essays) Federal Trust for Education & Research, (ISBN 1-903403-25-1)
- Tony Blair, (1998). The Third Way: New Politics for the New Century Fabian Society, (ISBN 0-7163-0588-7)
- Tony Blair, (1998). Leading the Way: New Vision for Local Government Institute for Public Policy Research, (ISBN 1-86030-075-8)
- Tony Blair, (1997). New Britain: My Vision of a Young Country Basic Books, (ISBN 0-8133-3338-5)
- Tony Blair, (1995). Let Us Face the Future Fabian Society, (ISBN 0-7163-0571-2)
- Tony Blair, (1994). What Price Safe Society? Fabian Society, (ISBN 0-7163-0562-3)
- Tony Blair, (1994). Socialism Fabian Society, (ISBN 0-7163-0565-8)
Notes et références
- ↑ Tom Gallagher, "Tony Blair", in Encyclopaedia Britannica, 2012 : [1]
- ↑ Anthony Giddens, La troisième voie face aux critiques : le renouveau de la social-démocratie, Seuil, Paris, 2002.
- ↑ Michaelmas Term 1974, Complete Alphabetical List of the Resident Members of the University of Oxford, Oxford University Press, 1974, p. 10.
- ↑ "Facts: Life and times of Tony Blair", CNN.com, 2007 : [2]
- ↑ "Facts: Life and times of Tony Blair", CNN.com, 2007 : [3]
- ↑ "Facts: Life and times of Tony Blair", CNN.com, 2007 : [4]
- ↑ "Facts: Life and times of Tony Blair", CNN.com, 2007 : [5]
- ↑ "1997: Labour landslide ends Tory rule", BBC News : [6]
- ↑ Bank of England Act 1998, en texte intégral : [7]
- ↑ Le Good Friday Agreement, en texte intégral sur Nio.gov.uk : [8]
- ↑ Human Rights Act8 en texte intégral sur Legislation.gov.uk : [9]
- ↑ House of Lords Act 1999, en texte intégral sur Legislation.gov.uk : [10]
- ↑ Greater London Authority Act 1999 en texte intégral sur Legislation.co.uk : [11]
- ↑ Freedom of Information Act 2000 en texte intégral sur Statutelaw.gov.uk : [12]
- ↑ Sexual Offences (Amendment) Act 2000 : explications sur le site du Parlement britannique : [13]
- ↑ Gender Recognition Act 2004 en texte intégral sur Legislation.gov.uk : [14]
- ↑ Civil Partnership Act 2004, en texte intégral sur Legislation.gov.uk : [15]
- ↑ Barnaby Mason, "Tony Blair: Kosovo crusader", BBC News, 1999 : [16]
- ↑ Jim Lehrer, "The Blair Doctrine", PBS.org, 1999 : [17]
- ↑ "Facts: Life and times of Tony Blair", CNN.com, 2007 : [18]
- ↑ "Award of a Congressional Gold Medal to Tony Blair", Congressional Record — Senate, 14 mai 2003 : [19]
- ↑ « Tony Blair défend sans aucun regret la guerre en Irak », Le Monde, 29 janvier 2010 : [20]
- ↑ Health and Social Care (Community Health and Standards) Act 2003, en texte intégral sur Legislation.gov.uk : [21]
- ↑ "Q&A: Foundation hospital row", BBC News, 20 novembre 2003 : [22]
- ↑ "Prime Minister Tony Blair's statement to MPs announcing a referendum will be held on the planned EU constitution", BBC News, 20 avril 2004 : [23]
- ↑ "1975: UK embraces Europe in referendum", BBC News : [24]
- ↑ "Blair's climate change speech", The Guardian, 15 septembre 2004 : [25]
- ↑ "Blair backers reject quit calls", BBC News, 9 mai 2005 : [26]
- ↑ « Selon Tony Blair, l'UE n'est pas qu'une simple zone de libre-échange », Le Monde, 22 juin 2005 : [27]
- ↑ "Q&A: Blair's terror bill defeat ", BBC News, 9 novembre 2005 : [28]
- ↑ Patrick Wintour et Rebecca Smithers, "Blair tackles education reform critics head-on", The Guardian, 18 novembre 2005 : [29]
- ↑ "Gordon Brown a pris les rênes de Downing Street", Le Nouvel Observateur, 27 juin 2007 : [30]
- ↑ "Tony Blair devient l'envoyé du Quartet au Moyen-Orient", WikiNews, 28 juin 2007 : [31]
- ↑ "Blow to Blair's hope of EU post", BBC News, 30 octobre 2009 : [32]
- ↑ "The Wonderful World of Tony Blair", Channel 4, 26 septembre 2001 : [33]
- ↑ Anthony Giddens, La troisième voie face aux critiques : le renouveau de la social-démocratie, Seuil, Paris, 2002.
- ↑ Anthony Giddens, La troisième voie face aux critiques : le renouveau de la social-démocratie, Seuil, Paris, 2002.
- ↑ Anthony Giddens, La troisième voie face aux critiques : le renouveau de la social-démocratie, Seuil, Paris, 2002.
Voir Aussi
Références externes
- Colloque organisé par le CÉRIUM, "Que reste-t-il de Cool Britannia ? Le Royaume-Uni après huit ans de gouvernement Blair" : trente universitaires britanniques, français, américains et québécois offrent une radiographie des politiques et du style Blair après deux mandats, en mai 2005. Avec liens vers les textes et les vidéos : [34]
- Biographie de Tony Blair sur le site du 10 Downing street : [35]
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