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Nouvelle-Zélande

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Située dans l'océan pacifique (Océanie) et relativement proche de l'Australie, la Nouvelle-Zélande, dont la capitale est Auckland, est rattachée à la culture de l'occident en raison de ses origines historiques et de l'immigration (britannique), de son organisation politique et économique. Cependant, la culture Maori précédant la culture occidentale s'entremêle plus ou moins bien avec celle-ci.

Les indices de la Nouvelle-Zélande

  • Monnaie : le dollar néo-zélandais (NZD) (1 dollar néo-zélandais = 0,57290 euro le 10 juin 2013)[1]
  • Indice de liberté économique : 4e place en 2022[2]
  • Indice de la protection des droits de propriété : 3e place en 2021[3]
  • Indice de liberté de la presse : 8e place (2013)[4]
  • Indice de création d'entreprise : 1 (2019)[5]
  • Indice de facilité entrepreneuriale : 1 (2020)[6]
  • Indice du Legatum Prosperity index : 8e place en 2021[7]

La réforme économique de 1984

Contexte des Réformes en Nouvelle-Zélande

  • . Aperçu du contexte historique de la Nouvelle-Zélande jusqu'aux années 1980. À la fin du XIXe siècle, la Nouvelle-Zélande était, aux côtés de l'Allemagne, l'un des premiers pays au monde à mettre en œuvre une législation sociale complète. Des réformes sociales ambitieuses ont été entreprises, illustrées par l'octroi du droit de vote aux femmes en 1893. Des réformes sur le marché du travail et un système de conciliation obligatoire ont été introduits en 1894, tandis qu'un régime de retraite était mis en place en 1898 pour les « pauvres méritants ». Ces initiatives ont créé l'attente d'une protection étendue contre les aléas de la vie, établissant ainsi le cadre social néo-zélandais. De la fin du XIXe siècle jusqu'aux années 1920, la Nouvelle-Zélande a connu une prospérité économique remarquable. Elle figurait parmi les cinq pays les plus riches du monde en termes de produit intérieur brut (PIB) par habitant. Cette richesse découlait des exportations de produits agricoles vers l'Angleterre, favorisées par l'avènement de la réfrigération, ainsi que d'une productivité élevée dans l'agriculture, résultant d'une petite population et d'une abondance de terres fertiles.
  • . Impact des politiques protectionnistes et de l'État-providence. Pendant les années 1930, à l'instar de nombreux autres pays, la Nouvelle-Zélande a adopté des politiques protectionnistes telles que la réglementation des importations en 1938, conjointement à une expansion de l'État-providence. Ces politiques ont eu un impact négatif sur la performance économique, contribuant à la détérioration observée.
  • . Déclin après la Seconde Guerre mondiale et persistance des contrôles. Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses restrictions ont été maintenues, entraînant un déclin économique persistant. Le produit national brut (PNB) par habitant de la Nouvelle-Zélande était de 92 % de celui des États-Unis en 1938. En 1950, ce ratio était de 70 %, et dans les années 1980, il avait chuté à 50 %. Ainsi, sur près de cinquante ans, les Néo-Zélandais ont connu un déclin relatif constant de leur niveau de vie. La détérioration s'est également manifestée dans l'évolution du PNB par habitant par rapport aux États-Unis. Ce déclin constant souligne les conséquences persistantes des politiques d'après-guerre sur la performance économique de la Nouvelle-Zélande. Dans les années 1970, la Nouvelle-Zélande émergeait comme une économie semi-autarcique, souvent désignée sous le nom de Forteresse Nouvelle-Zélande. Les jeunes quittaient le pays en masse à la recherche d'opportunités de travail à l'étranger, signalant un changement où l'expérience internationale devenait non seulement nécessaire mais aussi préférable aux opportunités offertes à domicile. Des politiques préjudiciables, telles que des tarifs douaniers élevés et l'utilisation de licences d'importation, étaient adoptées par le gouvernement.

Contexte historique des réformes en Nouvelle-Zélande

  • . Transition depuis la semi-autarcie au début des années 1980. Au début des années 1980, la Nouvelle-Zélande se trouvait dans un état de semi-autarcie, caractérisé par des politiques économiques protectionnistes et une intervention gouvernementale substantielle dans l'économie. Cette période a été marquée par des défis économiques, notamment des taux de croissance modérés et des contraintes sur le commerce international. La décision de la Nouvelle-Zélande de passer d'une économie semi-fermée à une approche plus ouverte a été motivée par la nécessité de s'adapter aux nouvelles réalités économiques mondiales et de stimuler la croissance.
  • . De la crise à la libéralisation : les mesures drastiques du gouvernement néo-zélandais en 1984. Arrivé à une situation catastrophique en 1984, le nouveau gouvernement réformateur élu dut prendre des mesures drastiques. Le revenu national par habitant avait chuté comparativement aux autres pays. Le taux de chômage atteignait des niveaux très élevés (11,6 %). Le budget de l’État s'alourdissait et se déséquilibrait d'année en année. La dette publique s'était élevée à 65 % du PNB. Le public fuyait les emprunts d’État, ce qui renchérissait le taux d'intérêt et le coût des emprunts. Le pays vivait presque dans un état de guerre ou de totalitarisme. Le contrôle des changes était draconien[9], le contrôle des prix s'étendait à tous les biens et services, quelle que soit l'activité, et les salaires étaient gelés, y compris les primes et autres bénéfices. Les jeunes en âge de travailler s'expatriaient en masse en Australie, aux États-Unis et en Europe. Le pays était au bord du gouffre. Le gouvernement n'avait plus d'autre choix que de libéraliser la vie économique du pays.
  • . Description des réformes successives des gouvernements dans l'environnement institutionnel. Les gouvernements successifs ont entrepris des réformes économiques radicales visant à remodeler l'environnement institutionnel de la Nouvelle-Zélande. Ces réformes comprenaient des initiatives majeures de dérégulation, de libéralisation des marchés, et de réduction de l'intervention gouvernementale dans l'économie. Les secteurs clés tels que la finance, le commerce extérieur, et l'industrie ont été touchés par des changements significatifs, favorisant une plus grande ouverture et compétitivité sur la scène internationale. Ces réformes ont également cherché à accroître l'efficacité du secteur public et à introduire des mécanismes favorisant la libre concurrence.

L'environnement entrepreneurial en tant que facteur clé

  • . Impact positif des réformes sur l'environnement entrepreneurial en Nouvelle-Zélande. Les réformes économiques mises en place en Nouvelle-Zélande ont eu un impact significativement positif sur son environnement entrepreneurial. La dérégulation et l'ouverture des marchés ont contribué à éliminer des barrières bureaucratiques et à encourager la concurrence. Ces changements ont facilité la création et la croissance des entreprises, offrant un terrain propice à l'innovation et à l'investissement. Les réformes ont également favorisé la flexibilité économique, permettant aux entrepreneurs de s'adapter plus rapidement aux changements économiques et de saisir de nouvelles opportunités.
  • . Faible chômage et croissance raisonnable comme indicateurs. La santé de l'environnement entrepreneurial se reflète dans des indicateurs tels que le faible taux de chômage et une croissance économique raisonnable en Nouvelle-Zélande. La réduction du chômage démontre une économie dynamique capable de générer des opportunités d'emploi, souvent initiées par des entrepreneurs. De plus, une croissance économique raisonnable indique que les entreprises fonctionnent efficacement et contribuent à l'expansion globale de l'économie. Ces indicateurs positifs suggèrent que les réformes ont créé un environnement où les entrepreneurs peuvent prospérer, apportant des avantages tangibles à l'économie néo-zélandaise.

Instituts libéraux

  • Maxim Institute (New Zealand)

Notes et références

  1. Baudelet
  2. Heritage Foundation
  3. International Property Rights Index
  4. Reporters sans frontière
  5. 1re place en 2014. World bank
  6. 1re place en 2014, 2019. score Banque mondiale 86,8
  7. Score : 80,93 en 2021
  8. Classement de l'Indice de perception de la corruption par l'organisme : Transparence internationale
  9. Par exemple, un abonnement à une revue étrangère exigeait l'autorisation du ministre des Finances. Quelqu'un qui souhaitait acheter des actions d'une société étrangère devait radicalement abandonner sa nationalité néo-zélandaise.

Bibliographie

  • 1991, J. Boston, J. Martin, J. Pallot, P. Walsh, "Reshaping the State : New Zealand’s Bureaucratic Revolution", Oxford University Press, Auckland
  • 1996,
    • Charles Baird, “Deregulation of the New Zealand Labor Market: Things Done and Left Undone”, The Social Critic, Vol 1, n°5, November/December, pp26-30
    • Charles Baird, "Freedom-for-Labor Day in New Zealand", The Freeman, Octobre, Vol 46, n°10, pp650-651
    • D. T. Brash, "New Zealand’s Remarkable Reforms", Occasional Paper 100, London, Institute of Economic Affairs
    • Wolfgang Kasper, Free to Work: The Liberalisation of New Zealand’s Labour Markets, Policy Monograph, n°32, The Centre for Independent Studies, Sydney
      • Repris en 1997, In: Fazil Mihlar, dir., "Unions and Right to Work Laws: The Global Evidence of Their Impact on Employment", Vancouver, B.C.: The Fraser Institute, pp149-213
    • Scott Sutton, New Zealand's Free-Market Revolution, Liberty Magazine, Vol 10, n°2, pp37-42
  • 1997,
    • R. W. Bradford, Revolution in a Small Country, Liberty, March
    • Ellen J. Dannin, "Working Free: The Origins and Impact of New Zealand’s Employment Contracts Act", Auckland, New Zealand: Auckland University Press
    • Roger Kerr, “The New Zealand Employment Contracts Act: Its Enactment, Performance, and Implications”, California Western International Law Journal, n°28
  • 2001, Richard A. Epstein, "Employment and Labor Law Reform in New Zealand", Case Western Reserve Journal of International Law, n°33, pp361, 364
  • 2002, Wolfgang Kasper, "Losing Sight of the Lodestar of Economic Freedom: a Report Card on New Zealand’s Economic Reforms", Wellington, New Zealand: The New Zealand Business Roundtable
  • 2006,
    • John Stevenson, "The Abolition of Youth Minimum Wages in New Zealand: What Effect will this Have on Teenage Employment", Otago Management Graduate Review, Volume 4
    • John Stevenson, , "Collectivism to Individualisation: Factors Contributing to this Recent Change in Employment Relations", Otago Management Graduate Review, Volume 4

Articles connexes

  • Anthony M. Endres, économiste à l'université d'Auckland
  • Roger Douglas, homme politique travailliste néo-zélandais, père de la réforme libérale appelée "Rogernomics" en son honneur et en clin d'oeil à la "Reaganomics" aux Etats-Unis
  • David A. Harper, économiste à l'université de New York
  • Christine Woods, économiste à l'université d'Auckland

Liens externes


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