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Floyd A. Harper

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Floyd A. Harper
économiste

Dates 1905-1973
F A 'Baldy' Harper.jpg
Tendance Institute for Humane Studies - FEE
Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur Floyd A. Harper

Citation
Interwikis sur Floyd A. Harper

Floyd A. "Baldy" Harper (né en 1905 à Middleville, Michigan - décédé en 1973 en Californie) fut durant toute sa vie un défenseur des idées libérales. Ses articles sont parus dans "Farm Economics", "Vital Speeches", "National Review" et "The Freeman". Il a obtenu son doctorat à l'université Cornell en 1932. Il a commencé sa carrière en tant que Professeur de marketing à l'Université de Cornell. Il fut présent lors de la création de la FEE (Foundation for Economic Education) où il fut économiste à partir de 1946 jusqu'en 1958. Il est présent lors de la première conférence de la Société du Mont-Pèlerin du 1er au 10 avril 1947. En 1958, il rejoint le Fonds William Volker, en supervisant les publications économiques du Fonds Volker. En 1961, il fonde le think tank, Institute for Humane Studies, où il est resté jusqu'à mort en 1973. Charles G. Koch vient, alors, suppléer à sa disparition.

Réflexions sur la propriété et les obligations charitables à travers les récits bibliques

En 1973, Floyd Harper écrit un article dans la revue Imprimis. Le texte aborde la question de la propriété et des obligations envers autrui, en se basant sur des références bibliques. L'auteur mentionne plusieurs histoires de la Bible pour illustrer ses propos.

Il commence par évoquer l'histoire de Caïn et Abel dans le livre de la Genèse. Caïn était mécontent de la situation économique défavorable entre les éleveurs de bétail (Abel) et les agriculteurs (Caïn). Pour résoudre le problème, il décida de tuer tous les éleveurs de bétail. Lorsqu'il fut interrogé à ce sujet, il répondit : "Suis-je le gardien de mon frère ?" L'auteur soulève alors la question des responsabilités caritatives qui en découle.

Ensuite, l'auteur mentionne l'histoire d'Abraham à qui Ephron proposa de lui offrir un terrain pour enterrer sa défunte épouse, Sarah. Abraham refusa et insista pour payer le terrain avec de l'argent. Cette histoire soulève la question de savoir comment répondre à nos obligations caritatives.

L'auteur relate également l'histoire de Joseph, le fils préféré de son père, qui fut vendu comme esclave par ses frères jaloux. Joseph devint un interprète officiel des rêves de Pharaon et prévit une période de sept années d'abondance suivie de sept années de famine. Il proposa alors un système de sécurité sociale qui, en réalité, servirait à asservir le peuple. Le gouvernement collecta 20 % de blé pendant les années d'abondance et le revendit aux contribuables affamés chaque année, jusqu'à ce qu'ils ne possèdent plus rien d'autre que leur terre. Joseph leur demanda alors de lui céder les titres de propriété de leurs terres, sous peine de mourir de faim. Lorsqu'ils signèrent les actes de propriété en faveur du gouvernement, Joseph déclara : "Voici, je vous ai achetés aujourd'hui". Le Pharaon, ravi de posséder non seulement toute la richesse, mais aussi les gens en tant qu'esclaves, récompensa Joseph avec de nombreux cadeaux.

L'auteur mentionne d'autres histoires bibliques, telles que les lis des champs, la parabole du bon Samaritain et le commandement d'aimer son prochain comme soi-même.

En conclusion, l'auteur propose une analyse du problème en accord avec l'idée que Dieu aide ceux qui s'aident eux-mêmes. Il cite une citation de Maimonide, un philosophe talmudique, qui affirme que la charité la plus noble est d'empêcher un homme d'accepter la charité et que la meilleure aumône est de montrer et permettre à un homme de se passer de l'aumône.

La propriété et la charité : la primauté de la production et liberté des choix de l'aide

Dans son texte, Floyd Harper explore le lien entre la propriété et les obligations charitables, en mettant en évidence l'importance de la production dans l'aide à autrui. L'auteur affirme que la charité ne peut provenir que de ce qui a d'abord été produit.

Il souligne que le producteur est le véritable bienfaiteur de l'humanité, tandis que celui qui distribue les aumônes produites par d'autres n'est qu'un intermédiaire. En fait, ce distributeur peut même devenir un facteur parasitaire s'il ignore la discipline de la nécessité et l'efficacité compétitive.

L'auteur présente également différentes méthodes de don et leurs coûts, mettant en évidence l'efficacité du don direct par rapport aux dons réalisés à travers des organismes de bienfaisance ou les gouvernements locaux, nationaux ou fédéraux.

Il remet en question la définition traditionnelle de la charité, qui se limite souvent à donner une miche de pain à un enfant affamé. Il soutient que la charité est un concept beaucoup plus complexe, qui englobe des actions visant à éduquer, soulager la souffrance, soutenir l'établissement des personnes dans la vie ou alléger le fardeau du gouvernement.

L'auteur soulève également des questions sur les limites de la charité. À partir de quand un acte de générosité cesse-t-il d'être de la charité ? Existe-t-il d'autres critères à considérer ?

Enfin, l'auteur souligne l'importance d'envisager les différentes utilisations alternatives de ce qui est produit. Par exemple, il examine l'exemple du don de sang à la Croix-Rouge et du don de blé pour lutter contre la famine, en mettant en évidence la nécessité de considérer les utilisations alternatives pour atteindre l'objectif caritatif de la manière la plus efficace.

En conclusion, l'auteur met en avant le rôle essentiel de la production dans la charité et invite à réfléchir à des approches plus larges et plus efficaces pour aider autrui.

Propriété et choix de l'aide : le rôle de la décision individuelle dans la charité

Dans son texte, Floyd Harper aborde la question de la propriété et de la prise de décision concernant l'utilisation de ce qui a été produit. Il affirme que la personne qui possède un bien produit est celle qui a le droit de décider de son utilisation.

L'auteur soutient que la propriété d'un bien revient à celui qui l'a produit, car il a supporté les coûts nécessaires pour le créer. Il considère que nier le droit de propriété revient à nier la liberté individuelle et à promouvoir l'esclavage.

En identifiant le placement de la propriété sur les biens produits, l'auteur nie le droit à quiconque de les prendre contre la volonté du producteur. Il souligne que seul le producteur, ou ceux à qui il a transféré légalement la propriété, a le droit de décider de l'utilisation de ces biens, que ce soit pour les consommer, les vendre, les investir ou les donner.

En ce qui concerne les choix parmi les utilisations possibles des biens produits, l'auteur souligne que la priorité principale devrait être de satisfaire ses propres besoins, comme manger. Il donne l'exemple de la production de blé, où le producteur peut décider d'utiliser une partie pour la consommation personnelle, puis choisir entre l'utiliser comme semence ou le donner.

L'auteur soulève également des questions complexes concernant le concept de "besoin" et la définition de ceux qui sont considérés comme "dans le besoin". Il met en lumière les défis posés par la définition précise de la nécessité et les limites de l'aide aux personnes et même aux animaux.

En conclusion, l'auteur souligne l'importance de la liberté de décision individuelle en matière de propriété et d'utilisation des biens produits, tout en soulignant la complexité des questions liées à la charité et aux besoins réels des individus.

Propriété, charité et inégalités de revenus : une exploration des relations complexes

Dans son texte, Floyd Harper examine les notions de propriété, de charité et d'inégalités de revenus. Il remet en question certaines idées préconçues sur la charité et propose une réflexion approfondie sur les causes et les conséquences des inégalités économiques.

L'auteur soulève la question de l'efficacité réelle de certaines actions caritatives, en mettant en évidence les effets de ces actions sur la production de biens nécessaires. Il suggère que la charité devrait être mesurée en termes des effets sur la production plutôt que simplement en termes de personnes qui manquent de biens.

L'auteur explore également une autre interprétation de l'observation de Saint Matthieu selon laquelle "vous aurez toujours les pauvres avec vous". Il suggère que cela peut signifier qu'il y aura toujours des personnes plus pauvres que d'autres, et que cela doit être considéré dans un contexte plus large.

En abordant la question des inégalités de revenus, l'auteur souligne que de grandes différences de revenus existent et cherche à comprendre pourquoi. Il examine les différentes explications possibles, telles que les revenus gagnés, les héritages et les vols, et conclut que l'explication la plus probable réside dans les revenus gagnés par le travail.

L'auteur fait également référence aux travaux de Pareto sur les différences de revenus et met en évidence la présence d'un schéma de variation connu sous le nom de "série harmonique". Il remet en question l'idée selon laquelle l'égalité de revenus serait synonyme de justice, soulignant que si tous les individus produisaient également mais étaient payés différemment, les employeurs qui paieraient les salaires les plus élevés feraient faillite et les employés iraient travailler pour ceux qui paieraient davantage.

Enfin, l'auteur suggère que pour comprendre pleinement les inégalités de revenus, il est nécessaire d'aller plus loin dans la recherche et d'examiner attentivement la loi de variation, en faisant référence aux travaux de Francis Galton.

En conclusion, l'auteur souligne la complexité des questions liées à la propriété, à la charité et aux inégalités de revenus, et invite à une réflexion approfondie pour une meilleure compréhension de ces sujets.

Variation humaine et loi de fréquence de l'erreur : une exploration de la complexité de l'organisme humain

Dans son texte écrit en 1973 dans Imprimis, Floyd Harper aborde le sujet de la variation humaine et de la loi de fréquence de l'erreur, en se référant aux travaux de Francis Galton et du professeur Roger Williams. Il met en évidence la complexité de l'organisme humain et la diversité des caractéristiques individuelles.

L'auteur souligne l'importance des variations parmi les différentes unités de choses dans la nature, rappelant l'universalité des lois de la physique et de la chimie. Il mentionne la découverte de Galton, la courbe normale de fréquence, qui illustre la distribution des variations dans la nature.

En se référant au travail du professeur Roger Williams, l'auteur souligne que chaque être humain est un ensemble de caractéristiques distinctes qui varient indépendamment les unes des autres. Il mentionne la complexité de l'organisme humain et l'existence de variations dans de nombreux aspects physiologiques et mentaux.

L'auteur explique comment cette complexité affecte la mesure dans laquelle chaque individu diffère des autres. Il utilise l'exemple de la recherche d'une personne ayant une performance de qualité "A" dans une caractéristique spécifique, soulignant que la probabilité de trouver une telle personne augmente considérablement lorsqu'il s'agit de trouver quelqu'un qui satisfait à plusieurs critères.

En conclusion, l'auteur met en évidence la diversité et la complexité de l'organisme humain, soulignant l'importance de reconnaître et de comprendre les variations individuelles pour une vision plus complète de la nature humaine.

Informations complémentaires

Publications

De 1949 à 1959

  • 1949, "Liberty: Path to Its Recovery", The Foundation For Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY
    • Nouvelle édition en 1993, avec une nouvelle préface, The Foundation For Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY

De 1960 à 1974

  • 1965, "Morals and Liberty"
  • 1968, "Defending Private Property: You and Devaluation"

Littérature secondaire



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