Vous pouvez contribuer simplement à Wikibéral. Pour cela, demandez un compte à adminwiki@liberaux.org. N'hésitez pas !
Extrême droite
L'extrême droite désigne les partis, mouvements ou personnes représentant le spectre le plus à droite sur le marché politique. Hétérogène dans les idées, le temps et les pays, sa définition n'est pas claire et constitue selon Taguieff « une étiquette polémique plutôt qu’une catégorie conceptuellement élaborée ». Le qualificatif est généralement associé à une critique des idées visées.
Caractéristiques de l'extrême droite
Les principales caractéristiques utilisées pour qualifier un mouvement d'extrême droite sont les suivantes
- Le rejet de l'immigration, voire la xénophobie, et globalement la défense d'une société fermée
- Le recours à l'autoritarisme politique
- Une posture antisystème, réelle ou dans le discours
Cette classification reste néanmoins très partielle, et beaucoup préfèrent se référer au diagramme de Nolan pour positionner politiquement des idées, personnes ou mouvements. En effet, on peut tout à fait considérer que les mouvements altermondialistes des années 2000, ou le mouvement américain antifa, défendant un protectionnisme agressif, un pouvoir public invasif, et le recours à la violence, entrent dans les cases typiques de mouvement d'extrême droite. Un théorème humoristique, le théorème de Mario, décrit ainsi que « quand un personnage disparaît à l'extrême gauche de l'écran, il réapparait à l'extrême droite ».
Erreur courante : le libéralisme est d'extrême droite
Le qualificatif d'extrême droite est régulièrement utilisé pour tenter de discréditer le libéralisme. En france, le libertarien argentin Javier Milei, président de la République depuis 2023, est ainsi régulièrement considéré comme étant d'extrême droite, pas seulement à gauche ou à l'extrême gauche, mais aussi dans des publications supposément modérées et factuelles comme Le Monde, reprenant le qualificatif de l'AFP[1]. À en croire l'autocrate vénézuélien Nicolas Maduro, ce serait même « l'extrême droite néo-nazie »[2]
Cette association du libéralisme à l'extrême droite n'a aucun sens : d'une part, le libéralisme se réclame de principes à l'opposé de l'extrême droite ; d'autre part, l'extrême droite défend des programmes inspirés par l'étatisme. Ainsi, le libéralisme se réclame du libre-échange et globalement de la société ouverte, défend une société du mouvement par opposition à une société figée, ou une limitation stricte du pouvoir politique, et non un recours à l'autoritarisme, etc.
Notes et références
Voir aussi
Accédez d'un seul coup d’œil au portail consacré au libéralisme politique. |