Théorème de Mario

Le Théorème de Mario est un « théorème » politique humoristique : tel le personnage Mario de Nintendo, quand un personnage disparaît à l'extrême gauche de l'écran, il réapparait à l'extrême droite. Il fait référence au fait que, en politique, les individus passent plus facilement d'un extrême à l'autre que d'un extrême vers des idées plus centristes.

Illustration possible de cette proximité entre les extrêmes, c'est de l'extrême droite que vient le gros des soutiens de Jean-Luc Mélenchon et LFI (extrême gauche) pour sa posture très controversée sur Israël et le Hamas, qualifié de mouvement de résistance et non de mouvement terroriste, mouvement qu'il a refusé de condamner malgré les massacres du 7 octobre 2023. C'est Rivarol, à l'extrême droite, qui est venu soutenir l'homme politique d'extrême gauche, sur fond d'accusation du « lobby » juif de « diaboliser » Jean-Luc Mélenchon comme « hier Le Pen ».

C'est aussi du mouvement d'Alain Soral (ancien du PCF passé à l'extrême droite), qu'a émané un soutien fort de Mélenchon et du positionnement de LFI sur le conflit israélo-palestinien.

Dans une perspective plus historique, une partie du Parti Communiste Français, emmenée par Jacques Doriot, rejoint la collaboration active avec le nazisme au sein du Parti Populaire Français (PPF), parti le plus proche d'un « fascisme à la française ». Parmi ces visages de la collaboration avec le nazisme venue de l'extrême gauche, on peut citer Victor Barthélemy, Marcel Marshall, Marcel Gitton, etc.

Voir aussi

• Social-nationalisme
• Diagramme de Nolan

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