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Nicolai J. Foss

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Nicolai J. Foss
économiste

Dates Né en 1964
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Tendance École autrichienne
Nationalité Danemark Danemark
Articles internes Autres articles sur Nicolai J. Foss

Citation
Interwikis sur Nicolai Foss

Nicolai J. Foss, économiste danois, né le 12 octobre 1964, est un économiste et chercheur danois. Il est professeur de Stratégie et d'Organisation à la Copenhagen Business School (CBS) et à l'école norvégienne de science économique et d'administration des affaires. Nicolai J. Foss a obtenu son doctorat à la Copenhagen Business School. Ses domaines de recherche comprennent l'économie des organisations, la théorie des contrats, la théorie de l'innovation et l'école autrichienne d'économie.

Nikolai Foss est connu pour ses contributions à la littérature sur la théorie des organisations. Il a développé des travaux sur les relations entre les propriétés des ressources d'une entreprise et ses performances, ainsi que sur les mécanismes de gouvernance des organisations. Il est également un défenseur de l'approche autrichienne de l'économie, qui met l'accent sur l'entrepreneuriat, les marchés concurrentiels et les processus d'apprentissage économique.

En plus de ses recherches universitaires, Nicolai Foss a également été rédacteur en chef de la revue académique "Managerial and Decision Economics". Son travail est largement reconnu dans le domaine de l'économie des organisations et il est régulièrement invité à donner des conférences et des présentations dans des institutions universitaires et des conférences internationales.

Il a aussi enseigné dans les universités d'Agder et de Lund. Il dirige le Centre CBS de recherche sur le management stratégique et sur la mondialisation où il est entouré par de brillants économistes comme Christian Knudsen[1] ou son épouse Kirsten Foss[2].

Nicolai J. Foss est un spécialiste de la théorie de la firme et du management stratégique. Il est influencé par l'approche d'Herbert A. Simon, d'Edith Penrose et de l'école autrichienne d'économie. Ses intérêts de recherche principaux concernent la théorie du management par les ressources, la théorie de la firme, la théorie du jugement entrepreneurial, l'économie des processus de marché[3] et la méthodologie en sciences sociales.

Nicolai Foss et Peter Klein (2015) situe le jugement entrepreneurial entre la prise de décision rationnelle, pleinement compréhensible et le comportement aléatoire de l'entrepreneur. En d'autres termes, alors que le jugement diffère certainement des règles de décision formalisées, ce n'est pas non plus simplement une force obscure donnée par le hasard ou la chance. Il s'agit plutôt d'un type spécifique de prise de décision qui se situe entre ces deux extrêmes.

Le leadership cognitif pour la coordination des multiples agents

Dans le dernier chapitre de son ouvrage "Strategy, economic organization, and the knowledge economy : the coordination of firms and resources", écrit en 2005 et intitulé, "Cognitive leadership and coordination in the knowledge economy", Nicolai Foss évoque les différentes possibilités de communiquer au sein de l'entreprise. Il déclare qu'à première vue, les phénomènes de communication peuvent sembler rituels et cérémoniaux, analysable sur le plan de la psychologie de groupe, de l'anthropologie ou sont explicables par la recherche de légitimité ou de conformité aux exigences institutionnelles. Cependant, il donne un angle rationnel de ces processus en s'appuyant sur les quelques approches économiques du leadership, principalement celle que suggère la théorie des jeux en science sociale. Il souligne les aspects cognitifs du leadership avec un accent pointé sur l'inculcation de la croyance des agents et sur le changement des états d'esprit à travers, par exemple d'une communication crédible. Il explique que les phénomènes de communication sont des manifestations de l'exercice d'un leadership cognitif conçu pour coordonner les actions de nombreuses personnes. Ce leadership cognitif crée les conditions de croyance qui se rapprochent de la connaissance commune pour la coordination des actions complémentaires des individus. Par conséquent, le leadership cognitif est un élément éminent de l'ensemble des institutions alternatives afin de résoudre les problèmes de coordination. Il vise à coordonner les actions complémentaires de plusieurs personnes par la création de connaissances communes. Ce type de leadership est devenu de plus en plus important dans l'économie du savoir dans la mesure où cette économie se caractérise par la nécessité de coordonner les connaissances distribuées dans des systèmes en réseau. Nicolai Foss vas plus loin en définissant le leadership cognitif comme la capacité à résoudre les problèmes de coordination en influençant les croyances.

L'auteur danois propose une vision alternative qui, bien qu'elle soit cohérente avec une approche de choix rationnel, met davantage l'accent sur la cognition et la formation des croyances que plutôt sur la motivation en soi. Selon lui, le leader est capable de repérer et de résoudre les problèmes de coordination en influençant les croyances plus efficacement que les autres personnes en raison de la croyance des autres qu'il dispose d'informations privilégiées qu'ils n'ont pas. Ce phénomène existe parce que ceux qui le suivent croient que leurs récompenses sont étroitement liées à lui. La stratégie à suivre qu'énonce le leader est efficace pour résoudre le problème de coordination, car elle crée une structure de croyance qui a pour vocation de devenir une connaissance commune.

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Christian Knudsen, 1989, "Funktionelle forklaringer i institutionel og evolutionær økonomisk teori", ("Explications fonctionnelles dans la théorie économique institutionnelle et évolutive"), In: Christian Knudsen, dir., "Institutionalismen i Samfundsvidenskaberne", (« L'institutionnalisme en sciences sociales »), Copenhagen: Samfundslitteratur
  2. Avec son épouse, il partage leurs vies entre Vedbæk, au Danemark et Bergen, en Norvège.. Ses travaux ont été publiés dans des revues majeures de gestion.
  3. La ligne de pensée de l'économie des processus de marché comprend l'école autrichienne d'économie (Ludwig von Mises, Friedrich Hayek, Israel Kirzner, Ludwig Lachmann), l'économie évolutionnaire (Richard Nelson, Sidney Winter), l'école schumpétérienne (Joseph Schumpeter), l'école post-marshallienne (Brian Loasby, George Richardson) ainsi que certaines contributions d'économistes néoclassiques à caractère plus formel (Franklin Fisher). Fondamentalement, ces courants tentent de conceptualiser et de comprendre les mécanismes qui déclenchent et développent les processus de changement de déséquilibre, bien que ces mécanismes soient conceptualisés quelque peu différemment selon les courants. Par exemple, l'économie évolutionnaire accorde plus d'attention aux forces d'inertie. Pour Israel Kirzner, la présence de l'élément entrepreneurial donne la confiance à chaque acteur dans la capacité du marché à apprendre et à exploiter le flux continu d'informations pour découvrir des opportunités de marché.

Publications

Pour une liste détaillée des œuvres de Nicolai Foss, voir Nicolai Foss (bibliographie)

Littérature secondaire



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