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Edith Efron

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Edith Efron
journaliste

Dates 1922-2001
Edith-Efron.PNG
Tendance Objectiviste
Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur Edith Efron

Citation
Interwikis sur Edith Efron

Edith Efron (née en 1922 à New York - décédée le 20 avril 2001) était une journaliste américaine et auteure libérale[1]. Elle fut diplômée de l'École de journalisme de l'Université Columbia, où elle eut comme professeur, le journaliste libéral, John Chamberlain.

La carrière de journaliste d'Edith Efron

La carrière d'Edith Efron a commencé en tant que journaliste pour le "New York Times Magazine". En 1947, elle épousa un homme d'affaires haïtien avec qui elle eut un enfant. Elle fut correspondante d'Amérique centrale pour le magazine Time-Life. Elle fut rédactrice en chef des rubriques spécialisées du magazine "Look" et rédactrice free lance pour plusieurs magazines d'envergure nationale aux Etats-Unis. De retour à New York, elle a travaillé dans l'équipe de Mike Wallace, journaliste à la télévision. Elle est également devenue membre du cercle d'Ayn Rand, et elle contribua à son magazine, "The Objectivist". Elle présenta une série de conférences sur l'écriture de non-fiction à l'Institut Nathaniel Branden dans les années 1960. En 1968, elle est "excommuniée" du cercle d'Ayan Rand.

Edith Efron a écrit une colonne régulière pour le magazine "TV Guide" dans une rubrique appelée «News Watch». Ce magazine Télé était largement diffusé aux USA dans les années 1960 et 1970 avec plus de 40 millions de lecteurs, où elle a écrit des portraits de célébrités, des colonnes politiques et des éditoriaux. Dans ses éditoriaux pour TV Guide, Edith Efron a critiqué ce qu'elle voyait comme un parti pris des médias de gauche contre les idées libérales. Elle a défendu les hommes politiques du parti républicain comme Barry Goldwater et Ronald Reagan. Avec d'autres chroniqueurs qui ont écrit dans TV Guide, comme Kevin Phillips et Pat Buchanan, elle a préconisé l'élimination de la Doctrine d'équité par la Federal Communications Commission, afin de permettre un meilleur accès aux ondes des points de vue libéraux (conservateurs).

Dans la même période, Edith Efron aida l'ancien Secrétaire du Trésor, William E. Simon, à écrire son livre, "Un temps pour la vérité" (A Time For Truth). En 1972, elle fut experte media pour la "Public Broadcasting Radio". Elle fut aussi une rédactrice active dans Reason Magazine où son point de vue radical apparaissait tous les trois mois, en alternance avec ceux d'Alan Reynolds et de Tibor Machan.

Sur le plan politique, elle s'opposa à la volonté de Murray Rothbard, du parti libertarien et de certains membres du parti républicain pour leur tentative stratégique de créer un rapprochement avec des personnes fortement ancrées dans la philosophie de gauche, même si celles-ci sont opposées à la présence exagérée de l'Etat dans la vie des individus. Mais, de la même façon, elle prévenait de ne pas s'allier avec des personnes de Droite qui priverait tout individu de sa liberté d'expression, de sa liberté de religion, de sa liberté d'entreprise et qui seraient les partisans d'une haine et d'une discrimination sociale.

"Si un libertarien représente tout ce qui concerne la propriété privée et le capitalisme. S'il sait quelque chose avec certitude, c'est que la liberté politique individuelle repose sur la liberté économique. Mais c'est ce que la Gauche est déterminée à détruire. Tout cela signifie : un libertarien ne peut jamais s'allier rationnellement avec la gauche.
De la même façon, un libertarien ne peut pas s'allier avec quiconque de la droite qui a l'intention de détruire ses valeurs centrales. Les brûleurs de livres, les bigots religieux, les racistes, les fascistes sociaux, les ennemis du marché libre, tous doivent être répudiés. Le principe est identique"[2]

La mentalité anti-capitaliste dans les medias

Dans une conférence tenue à l'université Pepperdine (Malibu, en Californie) pour un séminaire reliant le Business, l'éducation et les médias, Edith Efron prit à témoin son auditoire de la situation désastreuse à laquelle sont confrontés les chefs d'entreprises face aux médias. Les conseillers en communication enseignent à leurs clients (chefs d'entreprise) à rester cool face à une provocation scandaleuse, à faire face à une distorsion malveillante et à se délivrer d'une prise d'un journaliste hostile. Il y a sans doute, selon Edith Efron des motivations précises des journalistes à agir ainsi : une petite malveillance, un exhibitionnisme du scoop, un désir de renverser les puissants... Mais, il y a également un manque de vigilance de la part des dirigeants d'entreprise, de ces personnes brillantes qui gèrent des empires, de ces leaders à toute épreuve qui sont trop souvent terriblement naïfs sur le genre de motifs impliqués dans ces attaques mais surtout ces hommes de leadership sont trop fiers ou ils montrent un manque d'humilité et de connaissance des mécanismes qui structurent les organisations médiatiques anti-capitalistes où prennent formes ces attaques. Par conséquent, il ne faut pas regarder les attaques contre le monde du business comme de simples hostilités de la part de journalistes "gauchistes" mais ces critiques du capitalisme sont ancrées profondément dans un cadre institutionnel médiatique. Une chasse aux "sorcières" n'est donc pas la solution puisque c'est le système médiatique qui s'est construit sur cette mentalité anti-capitaliste.

Pour Edith Efron, nous avons d'un côté La liberté intellectuelle et politique et de l'autre côté le capitalisme. mais les deux sont inextricablement liés. Et si on détruit le capitalisme, on détruit inexorablement la liberté intellectuelle et politique.

Annexes

Notes et références

  1. Elle était la fille de Rose et d'Alexander Efron, décédé le 30 décembre 1981, enseignant à l'université, président du département de physique de Stuyvesant High School à New York City et qui a écrit plusieurs livres dans ce domaine. Son frère Robert Efron, 6 ans de moins qu'elle, a fait une brillante carrière en tant que chercheur en biologie.
  2. Edith Efron, 1978, "Viewpoint. Warning to Constitutional Republicans", Reason, February, p37

Publication

  • 1963,
    • a. Commentaire du livre de Betty Friedan, "The feminine mystique", The Objectivist Newsletter, Vol 2, n°7, July
    • b. "TV: The Timid Giant", TV Guide, 18 mai
    • c. "Why the Timid Giant Treads Softly", TV Guide, 10 août
  • 1971, "The News Twisters", Nash, L. A.
  • 1972, "How CBS Tried to Kill a Book", Nash, L. A.
  • 1975, "The Free Mind & The Free Market", Reason, August, pp24-31 (conférence tenue à l'université Pepperdine pour le séminaire Business-Education-Media à Malibu, en Californie).
  • 1978, "Viewpoint. Warning to Constitutional Republicans", Reason, February, pp37-38, p46
  • 1984, "The apocalyptics : cancer and the big lie : how environmental politics controls what we know about cancer", New York, Simon and Schuster

Liens externes

  • Cancer and the Environment interview d'Edith Efron par Richard Heffner, dans l'émission "The Open Mind" à propos de son livre : "The apocalyptics : cancer and the big lie : how environmental politics controls what we know about cancer"