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Différences entre les versions de « Armen Alchian »
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Armen Alchain et Harold Demsetz résolvent ainsi le problème de l'agent principal (théorie de l'agence de Jensen et Meckling) avec une information asymétrique à l'intérieur de l'entreprise. | Armen Alchain et Harold Demsetz résolvent ainsi le problème de l'agent principal (théorie de l'agence de Jensen et Meckling) avec une information asymétrique à l'intérieur de l'entreprise. | ||
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* [[1969]], Corporate Management and Property Rights, In: Economic Policy and the Regulation of Corporate Securities, [[Henry Manne]], ed., American Enterprise Institute for Public Policy Research,Washington, D-C., pp. 337-60 | * [[1969]], Corporate Management and Property Rights, In: Economic Policy and the Regulation of Corporate Securities, [[Henry Manne]], ed., American Enterprise Institute for Public Policy Research,Washington, D-C., pp. 337-60 | ||
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** a. avec [[Harold Demsetz]], "The Property Right Paradigm", Journal of Economic History, 33, pp. 16-27 | |||
** b. Dir., The Economics of Charity: Essays on the Comparative Economics and Ethics of Giving, with Application to Blood (London: Institute of Economic Affairs | |||
* [[1978]], avec Robert Crawford et [[Bejamin Klein]], Intégration verticale, rentes appropriables et le processus contractiuel en concurrence ("Vertical Integration, Appropriable Rents, and the Competitive Contracting Process"), Journal of Law and Economics | |||
* [[1984]], Specificity, Specializations, and Coalitions, Journal of Institutional and Theoretical Economics, 140, march, 34-49 | |||
* [[1988]], avec Susan Woodward, The Firm is Dead, Long Live the Firm, Commentaire du livre de Williamson, ‘The Economic Institutions of Capitalism’, Journal of Economic Literature, 26, 65-79 | * [[1988]], avec Susan Woodward, The Firm is Dead, Long Live the Firm, Commentaire du livre de Williamson, ‘The Economic Institutions of Capitalism’, Journal of Economic Literature, 26, 65-79 | ||
* [[1989]], Droits de propriété (“Property Rights”), The New Palgrave: The Invisible Hand, John Eatwell, Murray Milgate and Peter Newman editors, New York: W.W. Norton | * [[1989]], Droits de propriété (“Property Rights”), The New Palgrave: The Invisible Hand, John Eatwell, Murray Milgate and Peter Newman editors, New York: W.W. Norton | ||
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*[http://www.isnie.org/Newsletters/NL5.pdf Conférence sur la contribution de Armen Alchian à l'économie néo-institutionnelle] International Society for New Institutional Economics le 15 septembre 2001 | *[http://www.isnie.org/Newsletters/NL5.pdf Conférence sur la contribution de Armen Alchian à l'économie néo-institutionnelle] International Society for New Institutional Economics le 15 septembre 2001 | ||
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Version du 16 février 2008 à 14:54
Armen Alchian | |||||
économiste | |||||
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Dates | né en 1914 | ||||
Tendance | |||||
Nationalité | {{{nationalité}}} | ||||
Articles internes | Autres articles sur Armen Alchian | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Armen Alchian | |||||
Armen Alchian est né le 12 avril 1914 à Fresno, en Californie. Il doit son prénom à l'origine arménienne de ses parents. Bien qu'affilié à l'école néo-classique, Armen Alchian, comme d'autres économistes, James M. Buchanan, Gary Becker, Ronald Coase, Harold Demsetz, Thomas Sowell ou Leland Yeager, a des sujets d'interrogations qui voisinent ceux de l'école autrichienne.
Biographie
Après le collège de Fresno, il est envoyé à Stanford en 1934. Il obtient son baccalauréat en 1936. Il continue ses études supérieures à Standford jusquà son doctorat. Il soutient sa thèse en 1943 : "les effets des changements sur la structure générale du salaire ("The Effects of Changes in the General Wage Structure"). Il travaille pour le NBER et à Havard de 1940 à 1941 puis pour l'aviation militaire de 1942 à 1946 où il effectue des statistiques. Après la guerre, il travaille à la fois pour l'institut RAND et pour l'université UCLA (Los Angeles). Il n'a pas écrit beaucoup d'articles ou de livres, mais ceux qu'il a publiés sont tous très importants pour la science économique. Son étudiant le plus réputé, aujourd'hui, William F. Sharpe, en était conscient, puisqu'il fut récompensé en devenant récipiendaire du Prix Nobel d'économie en 1990 pour ses travaux sur la Finance. Son professeur attend encore.
Théorie de l'évolution et de l'apprentissage
A la différence des autres économistes néo-classiques qui posent l'hypothèse que l'être humain est rationnel, Armen Alchian présente la rationalité de l'individu comme une conséquence de l'évolution et de l'apprentissage et non comme un placage artificiel sur l'homo-oeconomicus. Pour Armen Alchian, le comportement de chaque individu est égoiste et rationnel, ce qui peut mener à des conséquences non anticipées. Selon lui, la rationalité est le résultat de l'évolution et de l'apprentissage. Dans son article (Armen Alchian : 1950), il fait redécouvrir à l'économie (après Herbert Spencer), les concepts biologiques de Charles Darwin. Cependant, il n'y fait guère allusion, reprend le chercheur Alain Marciano (2004) pour certaines raisons (Armen Alchian : 1953). D'une part, Armen Alchian considère que les idées de Charles Darwin sont suffisamment connues pour y ajouter ses références et d'autre part il ne veut pas assimiler son concept au darwinisme social. Il signale tout de même que, quels que soient les motivations sous-jacentes, les entreprises efficaces survivent et les entreprises inefficaces disparaissent.
Théorie biologique de l'entreprise
C'est ainsi que l'approche d'Armen Alchian est considérée comme une théorie biologique de l'entreprise (1953). Les chefs d'entreprises ne maximisent pas les profits mais ils adoptent des stratégies qui leur donnent des bénéfices supérieurs à d'autres. Ceux qui ne veulent pas suivre, sont peu à peu évincer du marché. Donc, la maximisation n'est pas un postulat ex ante à la décision, c'est le résultat d'un processus inéluctable du marché (1950).
Aujourd'hui, comme le souligne son ami Kenneth J. Arrow, Prix Nobel d'économie en 1972, toutes les revues économiques sérieuses font référence à Armen Alchian lorsque les articles traitent de l'évolution par la théorie des jeux, même si ce dernier n'utilise pas cette approche.
La notion d'incertitude est très importante dans l'action de l'individu car elle le freine à la fois dans ses capacités de décision et sur sa possibilité de se coordonner avec les autres individus.
Théorie de l'entrepreneur : la sérendipité
Armen Alchian n'a pas traité directement de la théorie de l'entrepreneur. Cependant, Daniel B. Klein, complète en 1997 son analyse de la liberté d'entreprendre dans une société de marché en tirant de l'article de 1950, une théorie de l'entrepreneur qu'il dénomme la sérendipité. Les individus tendent à s'adapter de façon adéquate aux opportunités et les survivants sur le marché "peuvent apparaître comme ceux qui se sont adaptés à l'environnement, alors que la vérité peut bien être que ce soit l'environnement qui les ait adoptés" Armen Alchian, 1950.
Armen Alchian ne veut pas limiter le comportement des individus à un processus néo-classique d'optimisation rendant le modèle d'équilibre général acceptable. Il utilise une métaphore balistique en expliquant que le succès ne s'explique pas par une théorie de convergence de la balle vers le centre de la cible mais par une couverture de l'ensemble de la cible où certains tirs se rapprochent plus que d'autres du centre. Les individus dans la société ont des comportements d'imitation, de risque aventureux, d'innovation, de curiosité, de créativité et d'aptitude d'essais et d'erreurs. C'est pourquoi, cette approche est qualifiée de rationalité évolutionniste car elle permet aux entrepreneurs de trouver la sérendipité. James Marshall, par exemple, avait décidé de construire une scierie dans le Sierra Nevada en 1848. Au lieu de cela il fit la découverte d'or dans son terrain et il déclencha la ruée de l'or californienne. Comme le définit Daniel B. Klein "La sérendipité est une découverte majeure qu'une personne ne recherchait pas, qui modifie sa propre interprêtation de ce qu'il était en train de faire, et qui se révèle évidente au découvreur". Il différencie la sérendipité, de l'épiphanie d'Israel Kirzner car elle n'est pas basée sur la vigilance (alertness) ni sur l'intuition.
Comme Israel Kirzner, Armen Alchian analyse l'erreur comme bénéfique, car un grand nombre de pionniers et de leaders ont fait des découvertes en se trompant dans leur imitation. Et Daniel B. Klein ajoute, qu'il ne s'agit pas d'un phénomène particulier et rare dans nos sociétés. "Parce que la liberté économique presse les entrepreneurs à établir des contacts et à réaliser des expérimentations avec leur environnement, elle est la meilleure pour générer la sérendipité."
Théorie des Droits de propriété
Pour Armen Alchian, tous les systèmes économiques reposent sur les droits de propriété. Des droits économiques sur la propriété existent avant les Droits légaux, car les véritables Droits de propriété sont ceux d'utiliser les ressources économiques. Ils reposent sur la coutume, sur la réciprocité et sur des limitations volontaires beaucoup plus que leur réconnaissance par un Etat.
Les comportements des travailleurs varient en fonction des entreprises qui sont sous le contrôle de réglementations ou non, donc en fonction des règles institutionnelles de Droits de propriété. Les administrations ne peuvent pas révéler leur profit aussi elles survivent avec des coûts plus élevés (1959b). L'ensemble des règles et la répartition des Droits de propriété déterminent le niveau de production de l'entreprise car il influence les motivations de chaque salarié.
Sans les Droits de propriété, il ne peut pas exister de règles de concurrence. Aussi, toutes les modifications sur les droits de propriété ont des conséquences sur les comportements des agents économiques, particulièrement sur la concurrence, ce qui modifie la distribution des revenus et l'allocation des ressources. Le prix émerge à partir des droits de propriété et de la concurrence qui en résulte. En 1989, il renforce cette idée en indiquant que la propriété privée est indispensable à la coordination des unités de productions décentralisées. Ainsi, il rejoint l'analyse de Ludwig von Mises. L'économiste n'a pas vraiment à s'intéresser sur les déterminants du prix mais sur celui qui permet à une entreprise d'imposer sa compétitivité.
L'apport de la connaissance
Théorie des coûts de production
Selon Armen Alchian (1959a), les coûts ne dépendent pas seulement de la production courante, c'est à dire les coûts qu'une entreprise supporte au moment où elle les produit (flux de production). Mais, ces coûts dépendent aussi du volume total de la production. Les coûts d'un produit ou d'un service à un moment T sont indissociables des coûts engagés dès la production de la première unité de ce produit au moment t-n (coût d'amorçage). Ces coûts existent durant tout l'intervalle où la production est disponible aux consommateurs jusqu'à la période t+n (coût d'arrêt de la production). Chaque entreprise dispose de structures de production différentes en fonction de sa stratégie de production et de l'instant T où elle modifie sa capacité de production. Certains coûts s'avèrent irrécupérables et leur niveau est différent pour chaque entreprise, même si elles exercent dans la même activité; ce qui explique les différences de décisions stratégiques des entreprises et leur politique de prix. A la différence de la courbe néo-classique qui présente une pente forte du coût moyen rencontrant la courbe de coût marginal, ce qui fixe le prix de marché, Armen Alchian raisonne autrement. La tendance pour un produit que son coût moyen rencontre le coût marginal, si cela arrive un jour, est beaucoup plus longue que ne le prévoit la théorie néo-classique.
En 1963, ses travaux empiriques, qui datent de l'époque où il travaillait dans l'armée de l'air mettent en valeur la courbe d'apprentissage. Ce concept, adapté de l'observation d'un ingénieur aéronautique Théodore Wright et reconnu en théorie du management, montre comment le production de fuselages d'avions s'accroît au cours du temps avec la même quantité de facteurs de production. D'une manière générale, grâce à l'effet de l'apprentissage et des rendements décroissants de la production, une entreprise parvient à faire baisser le coût unitaire d'un produit.
Théorie de la recherche d'emploi (job search)
Armen Alchian et George Stigler ont mené des recherches séparées mais aux résultats similaires.
Les individus sont dans une situation d'incertitude et d'information imparfaite (Armen Alchian : 1969). Le chômeur utilise son temps à rechercher du travail. Mais, au fur et à mesure du temps, l'efficacité de sa recherche diminue. D'une part, l'information marginale décroit. En effet, au début, il dispose d'un ensemble d'informations importantes sur les choix possibles de son futur travail, puis peu à peu les informations se font plus rares. D'autre part, il écarte les propositions de rémunération qui ne le satisfont pas sans être certain réellement de trouver une rémunération qui lui convienne dans le futur.
Cependant, l'apprentissage de la recherche d'emploi se spécialise dans la connaissance du marché. Le chercheur d'emploi peut éventuellement enrichir son capital humain et adapter sa formation aux conditions du marché. Armen Alchian s'intéresse d'ailleurs sur l'impact du prix de l'éducation comme facteur d'accroissement du capital humain.
Aussi, même dans une économie de plein emploi, il peut y avoir pénurie au niveau macro-économique et chômage. Des chercheurs d'emploi adoptent des stratégies en fonction de leur capacité financière, de leur prévision du marché, de leur capacité et de leur volonté à se former. Ils reculent leur entrée sur le marché du travail en prévision d'amélioration plus lointaine (meilleure rémunération, adéquation avec les aspirations du chercheur d'emploi). Ceci empêche des ajustements automatiques du marché. Il n'existe pas d'économie avec un chômage de 0 pourcent.
Théorie des organisations
Armen Alchian et Harold Demsetz analysent en 1972(a) la production en équipe, en se basant sur les travaux préalables de Ronald Coase. Le succès d'une entreprise dépend de sa capacité à gérer une équipe et de faire face au problème d'évaluation de la contribution de chacun de ses membres. Il est coûteux de mesurer la productivité marginale des facteurs de production en coopération afin de les récompenser. Mais, le tire-au-flanc (problème du risque moral) est dépisté en analysant son comportement. Car, il faut mettre en place un contrôleur qui soit motivé, à la condition qu'il soit le réceptionnaire du revenu résiduel de l'activité. Pour Armen Alchian et Harold Demsetz, l'entreprise est une entité qui rassemble une équipe qui est plus efficace ensemble plutôt que tenue à distance sur le marché. Les problèmes informationnels sont réglés par le contrôle des efforts de chacun par un serveillant (exemple du chef d'orchestre avec ses musiciens). Armen Alchain et Harold Demsetz résolvent ainsi le problème de l'agent principal (théorie de l'agence de Jensen et Meckling) avec une information asymétrique à l'intérieur de l'entreprise.
Analyse monétaire
Analyse de l'inflation
Armen Alchian (1962) se préoccupe des conséquences de l'inflation. Par exemple, il présente (1959) la preuve que la valeur financière d'une entreprise tend à baisser sur le marché boursier lors des périodes inflationnistes, du point de vue des détenteurs de ces actifs. L'économiste doit mettre en valeur les effets de l'inflation et les facteurs de l'origine de l'inflation. Armen Alchian et Benjamin Klein (1973) sont assez critiques sur l'utilisation de l'indice des prix pour convenir d'une politique anti-inflationiste. Ils considèrent que l'on doit tenir compte du prix des actifs (financiers, réels etc.). L'indice des prix ne doit pas reposer sur le prix des actifs existants (le stock d'actifs) mais sur les flux.
L'inflation est considérée comme l'impôt le plus cruel. Elle l'est effectivement mais pas pour les revenus, petits ou grands, qui sont indexés (avec un décalage) sur l'inflation comme le découvrent Armen Alchian et Reuben Kessel (1959) dans une étude sur le Chili dans les années 50. Ceux qui paient le plus cruel des impôts sont ceux qui n'ont plus de revenus.
Références
- 1959, Alchian, Armen A., and Kessel, Reuben A., Redistribution of Wealth Through Inflation, Science, Vol 130, 3375, (September 4), pp. 535-539
- 1960, Alchian, Armen A et Kessel Reuben, The Meaning and Validity of the Inflation-Induced Lag of Wages Behind Prices, American Economic Review, Vol. 50 (March 1960), pp. 43-66.
- 1962, Alchian, Armen A et Reuben A. Kessel, Effects of Inflation, JLE, 70(12)
- 1971, Alchian Armen A., L'Inflation et la Répartition du Revenu et de la Fortune, Le Partage du Revenu National, éd. Cujas, pp.581-602.
- 1973, Alchian, Armen A. et Benjamin Klein, On a Correct Measure of Inflation, Journal of Money Credit and Banking(Part 1, February 1973), pp. 173-81
Analyse du taux d'intérêt
Armen Alchian se préoccupe de l'impact d'un changement du taux d'intérêt sur les prix des actifs financiers. En 1955, il réfute l'affirmation de John Maynard Keynes que son taux d'intérêt soit similaire à celui de Irving Fisher. En effet la valeur actualisée nette des investissements est dépendante de la méthode de calcul du taux d'intérêt et de la prise en compte du temps dans la période d'investissement.
Références
- 1955, Alchian Armen, The Rate of Interest, Fisher’s Rate of Return over Costs and Keynes’Rate of Internal Return, American Economic Review 45, no. 5(December): 938–943
Théorie de la monnaie
"Why Money?" Journal of Money, Credit and Banking, 9 (1977): 133-140.
Les autres apports
D'autres sujets qu'Armen Alchian adopte sont d'intérêt pour l'école autrichienne. En 1953, il montre que les comparaisons des utilités interpersonnelles sont impossibles. Murray Rothbard, en arrive aux mêmes conclusions.
- 1953 - "The Meaning of Utility Measurement", American Economic Review, Vol.43, Mars, pp.26-50.
Bibliographie
- 1950, Incertitude, évolution et théorie économique ("Uncertainty, Evolution and Economic Theory"), Journal of Political Economy, 58: 211-221
- 1953, “Biological Analogies in the Theory of the Firm: Comment”, American Economic Review, 43: 600-603
Références
- 1959,
- a. Coûts et productions ("Costs and Outputs"), The Allocation of Economic Resources, éd. M. Abramovitz, Stanford : Stanford University Press
- b. Propriété privée et coût relatif du foncier ("Private Property and the Relative Cost of Tenure"), In: Bradley, Ph. D., ed., The Public Stake in Union Power, Chapter 16, Charlottesville: University of Virginia Press, 350–371
- 1961, Some Economics of Property, RAND D-2316, Santa Monica, CA
- 1962, avec Reuben Kessel, "Competition, Monopoly, and the Pursuit of Money", In: Aspects of Labor Economics, New York: National Bureau of Economic Research, pp. 157-75
- 1963, Fiabilité des courbes de progrès dans la production de fuselage d'avions ("Reliability of Progress Curves in Airframe Production"), Econometrica, 31, pp679-693
- 1965,
- a. Analyse économique des Droits de Propriété, ("Some Economics of Property Rights"), Il Politico, 30, pp816-829
- b. The basis of some recent advances in the theory of management of the firm, Journal of Industrial Economics, 14 December, 30-41.
- 1967, Pricing and society. Occasional Paper No. 17. Westminster: The Institute of Economic Affairs
- 1968,
- a. The Economic and Social Impact of Free Tuition, The New Individualist Review, Vol. 5, No. 1 (Winter 1968) pp. 42-52
- b. Cost, ("Coût"), International Encyclopedia of the Social Sciences, New-York, ed. Macmillan, Vol.3, pp.404-415.
- 1969, Information Cost, Pricing and Resource Unemployment, Western Econ. J, June, 7 (1969): 109-128
- 1969, Corporate Management and Property Rights, In: Economic Policy and the Regulation of Corporate Securities, Henry Manne, ed., American Enterprise Institute for Public Policy Research,Washington, D-C., pp. 337-60
- 1972,
- a. avec Harold Demsetz, Production, coûts d'information et organisation économique, ("Production, Information costs and Economic Organization"), American Economic Review, 62, pp777-795
- b. avec William Allen, University economics. Belmont: Wadsworth, (3rd Edition)
- 1973,
- a. avec Harold Demsetz, "The Property Right Paradigm", Journal of Economic History, 33, pp. 16-27
- b. Dir., The Economics of Charity: Essays on the Comparative Economics and Ethics of Giving, with Application to Blood (London: Institute of Economic Affairs
- 1978, avec Robert Crawford et Bejamin Klein, Intégration verticale, rentes appropriables et le processus contractiuel en concurrence ("Vertical Integration, Appropriable Rents, and the Competitive Contracting Process"), Journal of Law and Economics
- 1984, Specificity, Specializations, and Coalitions, Journal of Institutional and Theoretical Economics, 140, march, 34-49
- 1988, avec Susan Woodward, The Firm is Dead, Long Live the Firm, Commentaire du livre de Williamson, ‘The Economic Institutions of Capitalism’, Journal of Economic Literature, 26, 65-79
- 1989, Droits de propriété (“Property Rights”), The New Palgrave: The Invisible Hand, John Eatwell, Murray Milgate and Peter Newman editors, New York: W.W. Norton
- 1996, avec James M. Buchanan, Harold Demsetz, Axel Leijonhufvud, John R. Lott, Jr. Williams F. Sharpe, et Robert H. Topel, “In Celebration of Armen Alchian’s 80th Birthday: Living and Breathing Economics,” Economic Inquiry, XXXIV, July, 412-426
Autres sources
- Jensen, M.C. and W.H. Meckling, 1976, Theory of the Firm: Managerial Behavior, Agency costs and Ownership Structure", Journal of Financial Economics, 3, 305-60, Théorie de l'agence
- Daniel B. Klein, 1997, “Discovery and Economic Freedom,” The Freeman, September 1997, 532-537.
- Daniel B. Klein, 1997, "Discovery Factors of Economic Freedom: Respondence, Epiphany, and Serendipity," in Uncertainty and Economic Evolution: Essays in Honour of Armen A. Alchian, ed. John R. Lott, Jr. (London: Routledge, 1997).
- Daniel B. Klein, 1999, "Discovery and the Deepself," Review of Austrian Economics, 1999, 11, 47-76.
- Alain Marciano, 2004, Economists on Darwin’s theory of social evolution and human behaviour, papers on economics and evolution, Max Planck Institute of Economics
Liens externes
- Biographie de Armen Alchian par l'UCLA (université de Los Angeles)
- Biographie de Armen Albert Alchian par l'université de sciences sociales à Toulouse
- Conférence sur la contribution de Armen Alchian à l'économie néo-institutionnelle International Society for New Institutional Economics le 15 septembre 2001