John K. Williams

John K. Williams
Religieux - Économiste
Dates	(1940 - 2015)
Tendance	Libéral
Nationalité	Australie
Articles internes	Autres articles sur John K. Williams
Citation
Interwikis sur John K. Williams

Le révérend John Keith Williams est né le 14 mars 1940 et il est décédé le 8 juin 2015. Il a fréquenté l'école Scotch, à Melbourne, en Australie de 1951 à 1957. John Williams était un presbytérien et plus tard un pasteur de l'Église Unie (Uniting church). Il a été pasteur adjoint de l’église St Andrew à Box Hill, et a travaillé en étroite collaboration avec le révérend Francis Macnab de l’église St Michael’s Uniting, de Melbourne. Il fut pendant onze ans aumônier au St. Leonard's College, East Brighton, où il a enseigné trois matières. Il a démissionné de ce poste en 1981 car il souhaitait écrire un volume affirmant que les valeurs judéo-chrétiennes, c'est-à-dire humanitaires, soutiennent l'économie de marché libre dans la société libre.

Il a écrit plusieurs articles pour la revue The Freeman. Dans la structure de la production intellectuelle libérale, son rôle a été important, non pas qu'il ait fourni des idées originales ou qu'il ait influencé d'autres auteurs, mais surtout pas sa façon d'exprimer et d'expliquer les idées des auteurs libéraux de premier plan. Les sujets d'inspiration de John K. Williams étaient très éclectiques : les valeurs morales, l'esthétique, les systèmes politiques.

Contrer les arguments des ennemis du libre marché

Dans ses écrits toujours bien référencés avec des citations choisies de sa culture biblique, John Williams soutient que lorsque les pouvoirs du gouvernement sont limités, alors l'aspiration à la liberté prospère. Il s'est attaché à contrer les arguments des critiques contemporains de l'économie de marché, principalement les socialistes et les marxistes. Il conteste sérieusement l'affirmation selon laquelle les croyants chrétiens doivent adopter et défendre un ordre économique socialiste. La prétendue faiblesse du marché, nous dit John Williams, n'est pas sa soi-disant défaillance mais plutôt l'échec des hommes de l'Etat de reconnaître leurs limites à contrôler le marché. Il était très prudent vis à vis de ceux qui invoquent assez facilement l'argument de l'intérêt général. Il préconisait de s'assurer que le leadership de tels groupes ne soit pas, en vérité, détenu par des "courtiers" au service du pouvoir de l'élite politique, créant des pressions pour une réglementation anti-marché et forgeant activement des fondations pour que l'autorité de l'État revienne à un système économique fondé sur le mercantilisme.

En s'appuyant sur l'historien Paul Johnson, John Williams exprime de manière révélatrice que le capitalisme n'est pas du tout une idéologie. Car, l'esprit humain à déjà mis en œuvre le capitalisme dans la société avec des signes de développement humain absolument naturel qui découle de l'application de la propriété privée. A l'inverse, le socialisme est une idéologie parce qu'il d'agit d'un artefact intellectuel. Toutes les tentatives de mises en place du socialisme se sont transformées inexorablement en échec du développement humain.

John Williams n'écrivait jamais un article ou ne donnait une conférence sans consulter au préalable son dictionnaire et son préféré était le Webster. Par exemple, afin de décourager les détracteurs de la croissance économique qui s'appuient sur le "le mythe des ressources limitées", il souhaitait donner une précision fine dans la définition des ressources connues en distinguant :

• les ressources préservables telles que l'air,
• les ressources récupérables comme les métaux,
• les ressources renouvelables telles que les arbres
• les ressources épuisables qui ne peuvent être conservées que si nous ne les utilisons pas.

John Williams invite les amis de la liberté à s'interroger sur les conditions qui ont amené les auteurs socialistes a usurper les concepts tels que l'écologie, l'égalité, la justice ou la liberté et quelles sont les possibilité de les récupérer. Le révérend Williams nous interpelle en nous demandant quel est le degré de qualité ou de caractéristique physique, intellectuelle ou morale que tous les êtres humains partagent. Chaque individu est un être d'exception, précise-t-il en rappelant les saintes écritures. Lorsque Dieu appelle ses brebis par leur nom, il célèbre le caractère unique de chacun, et non l'identité de tous. Les gens ne sont tout simplement pas égaux car ils ne sont pas interchangeables.

Informations complémentaires

Publications

• 1981, "The Business Bogy", The Freeman, January
  • Repris en 1995, "The Business Bogy", In: Hans Sennholz, dir., "Free to Try", Foundation for Economic Education, Irvington-on-Hudson, NY, pp118-123

• 1982,
  • a. "Intellectuals, Moralists, and the Free Market. A scholarly defense of the market process against its "intellectual" executioners", The Freeman, February, Vol 32, n°2, pp111-121
  • b. "The End of Schooling. A survey of the origins, the growth, and the results of state-school systems", The Freeman, September, Vol 32, n°9, pp565-572
    • Repris en 1993, "The End of Schooling", In: Hans Sennholz, dir., "Public Education and Indoctrination", Irvington-on-Hudson, NY : Foundation for Economic Education, pp83-91 [lire en ligne]
  • c. "Christians, the free society, and the free market: A Christian Libertarian argues for capitalism, and against the welfare state", Church & Nation, February 10, pp7-10

• 1983,
  • a. "The Armor of Saul", The Freeman, February, Vol 33, n°2, pp84-92 (L'auteur précise que le défenseur de la liberté n’a pas besoin de fardeaux supplémentaires à supporter.)
    • Repris en 1992, "The Armor of Saul", In: Mark W. Hendrickson, dir., "The Morality of Capitalism", Irvington-on-Hudson: The Foundation for Economic Education, Inc., pp117-126
  • b. "A Distant Voice Speaks to Us Today", The Freeman, March, Vol 33, n°3, pp162-168 (L'auteur évoque le message de Périclès au peuple d'Athènes parlant des problèmes qui nous tourmente encore aujourd'hui.)

• 1984,
  • a. avec Geoffrey Brennan, dir., "Chaining Australia, Church Bureaucracies and Political Economy", St. Leonards: Centre for Independent Studies
  • b. "The Wisdom of King Canute", The Freeman, Janvier, Vol 34, n°1, pp4-19
  • c. "Equality, Justice, and Liberty", The Freeman, Février, Vol 34, n°2, pp89-99
  • d. "Churchpeople, Socialism, and Capitalism", The Freeman, October, Vol 34, n°10, pp620-634
    • Repris en 1995, "Churchpeople, Socialism, and Capitalism", In: Richard Ebeling, dir., "Disaster in Red: The Failure and Collapse of Socialism", Irvington on Hudson: The Foundation for Economic Education, pp104-119
  • e. "The ‘Rocky Road’ … stumbling blocks not stepping stones", IPA Review, Spring 1984, pp122-127

• 1985, "The Disease From Which Civilizations Die", The Freeman, September

• 1988,
  • a. "Who are the poor?", The Freeman, February, Vol 38, n°2, pp42-43
  • b. "The 'New Socialism'. New-style socialism poses a grave threat to freedom", The Freeman, February, Vol 38, n°2, pp69-72
  • c. "Taken for granted", The Freeman, April, Vol 38, n°4, p122

• 1995,
  • a. "Analyzing value resolutions", In: Gregory Rehmke, dir., "Liberalism, Values & Lincoln-Douglas Debate", Free Enterprise Institute, Houston, Texas, pp14-16
  • b. "Thinking About Political Values", In: Gregory Rehmke, dir., "Liberalism, Values & Lincoln-Douglas Debate", Free Enterprise Institute, Houston, Texas, pp17-20

Liens vidéos

• "Socialist Wizards of Oz" (Les magiciens socialistes d'Australie), conférence de John K. Williams à la Foundation for Economic Education

• "Knowing What Ain't So" ("Savoir ce qui n'est pas"), Part 1, conférence de John K. Williams à la Foundation for Economic Education

Littérature secondaire

• 1985, Gary Sturgess, "Chaining or changing Australia?", commentaire du livre dirigé par Geoffrey Brennan et John K. Williams, "Chaining Australia: Church bureaucracies and political economy", Quadrant, Vol 29, n°1-2, Jan/Feb

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