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Gauche régressive
La gauche régressive (Regressive left en anglais) est une expression politique qui désigne une partie de la gauche et de l'extrême gauche qui accepte voire encourage des positions contraires aux principes de la démocratie libérale, par exemple en acceptant l'islamisme (on parle souvent d'islamogauchisme) ou d'autres positions autoritaires et en promouvant la censure (wokisme, cancel culture, etc.).
Le terme fut créé par le britannique Maajid Nawaz[1].
Représentants de la gauche régressive
Parmi les personnes souvent associées à ce mouvement figurent Jean-Luc Mélenchon[2] ou les principaux représentants de La France Insoumise, parti politique français d'extrême gauche, en particulier alors qu'en 2023 le parti manifeste une attitude ambiguë envers les attaques terroristes du 7 octobre par le Hamas en Israël, attitude taxée de « clientéliste »[3].
Inna Shevchenko, leader Femen, a également des mots très durs envers cette gauche régressive[4] :
« Cette gauche régressive a cessé d'être un porte-voix de l'humanisme pour devenir un écho de l'islamisme. Elle refuse de reconnaître la radicalisation de certains musulmans et surtout de se battre contre l'islamisme qui tue ses concitoyens. Cette attitude est parfois motivée par la peur d'être associé à l'extrême-droite, parfois par une culpabilisation occidentale qui les réduit au silence, qui est toujours complice, ou même parfois par une collaboration directe avec des organisations islamistes françaises. »
Dans le reste du monde, des mouvements tels que « Queers for Palestine » sont aussi régulièrement critiqués pour un « aveuglement » sur la situation des droits de l'homme, en particulier des homosexuels, dans les territoires sous le contrôle du Hamas, au point de se faire les « idiots utiles » de mouvement foncièrement hostiles aux principes fondamentaux des démocraties libérales. Comme l'exprime ainsi l'américain Alexander von Sternberg dans le journal Quillette, « la logique torturée des activistes LGBT décolonialistes les a transformés en idiots utiles au service d'islamistes d'extrême droite vicieusement homophobes »[5].
Citation
- « Les apologistes du futur radieux, hier unis sous la bannière du wokisme, renient aujourd'hui le label du mouvement mais maintiennent ses revendications. De l'autre côté de l'Atlantique, ses détracteurs l'appellent la gauche régressive (regressive left) depuis que ses militants se sont transformés en marchands de l'apocalypse ou en procureurs furieux. Le wokisme est un avatar du progressisme, un néo-progressisme. Il demeure le parti du mouvement mais il a perdu la raison et renie la science. C'est le mouvement sans le progrès. » (Sylvie Perez[6])
Notes et références
- ↑ Sophie Perez, En finir avec le wokisme, p.171
- ↑ Mélenchon ou la défaite de la raison, Daniel Fortin, Les Échos, 2 mai 2022
- ↑ Avec sa position sur le Hamas, LFI cherche-t-elle le vote des banlieues?, L'Opinion, 19 octobre 2023
- ↑ « Comment la gauche régressive est devenue un écho de l'islamisme », Huffington Post France, 11 décembre 2016
- ↑ The Postcolonial Left's Blindness to Islamic Homophobia, Quillette, 15 novembre 2023
- ↑ Sylvie Perez, En finir avec le wokisme : chronique de la contre-offensive anglo-saxonne, Éditions du CERF, p.11
Voir aussi
Lien externe
- (en)The Postcolonial Left's Blindness to Islamic Homophobia, Quillette
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