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David Theroux
David J. Theroux (25 mai 1949 - 23 avril 2022) était une figure éminente dans la recherche sur l'éducation et les politiques publiques. Il fut le fondateur en 1986, président et directeur général de l'Independent Institute, une organisation dédiée à la promotion des solutions de marché libre et de la liberté individuelle. De plus, il était le rédacteur en chef de The Independent Review, une revue universitaire traitant d'une vaste gamme de questions sociales, économiques et politiques.
Parcours académique et contributions éducatives
- . Études
David J. Theroux a bâti un parcours académique impressionnant, débutant à l'Université de Californie, Berkeley, où il a obtenu plusieurs diplômes prestigieux. Il a décroché ses B.S., A.B., et M.S. à Berkeley, développant ainsi une solide formation dans différents domaines. Sa soif de connaissances l'a ensuite conduit à l'Université de Chicago, où il a réussi son M.B.A., renforçant ainsi son expertise en affaires et en économie.
- . Auteur et éditeur accompli de 140 livres universitaires
L'héritage littéraire de David Theroux est tout aussi impressionnant. En tant qu'auteur et éditeur chevronné, il a dirigé et publié pas moins de 140 livres universitaires éminents. Ces ouvrages couvraient un large éventail de sujets allant de l'économie à la politique en passant par les sciences sociales. Son dévouement pour la diffusion du savoir académique s'est traduit par des œuvres qui ont enrichi la réflexion sur des questions cruciales touchant la société.
Ses réalisations en tant qu'auteur et ses contributions éditoriales ont été reconnues par l'attribution de nombreux prix prestigieux[1]. Cette reconnaissance témoigne de la qualité et de l'impact de son travail sur le monde académique et au-delà. Grâce à ses multiples réalisations, David Theroux laisse un héritage durable dans le domaine de l'éducation et de la recherche universitaire en explorant des questions critiques qui affectent la société et qui offrent des perspectives stimulantes.
- . Contributions académiques
Les articles universitaires de David Theroux ont paru dans des publications renommées telles que le Journal of Private Enterprise, Culture and Civilization, The Independent Review et Society. Ses contributions précieuses ont également enrichi des ouvrages notables tels que Hayek: A Collaborative Biography (édité par Robert Leeson), Everything Voluntary: From Politics to Parenting (édité par Skyler Collins), The Family and Economy in the Future of Society et Resolving the Housing Crisis: Government Policy, Decontrol, and the Public Interest (édité par M. Bruce Johnson).
- . Engagements et affiliations
En plus de ses travaux universitaires, David Theroux a apporté des contributions significatives à diverses institutions et organisations. Il fut le fondateur et président de la C.S. Lewis Society de Californie, mettant en valeur sa passion pour la littérature et l'exploration intellectuelle.
Il a également occupé des postes influents au sein d'organisations de renom telles que l'Institut Cato, où il a été le vice-président fondateur et directeur des affaires académiques. Il a également été président du Pacific Research Institute for Public Policy, témoignant ainsi de son dévouement à la promotion de la recherche en politiques publiques.
- . Collaborations et engagements publics
Tout au long de sa carrière, David Theroux a travaillé aux côtés d'éminents économistes et universitaires, notamment en tant qu'assistant de recherche pour l'économiste Yale Brozen et en tant que directeur de la série de conférences sur les sciences économiques à la Graduate School of Business de l'Université de Chicago.
Au-delà de ses accomplissements universitaires et universitaires, David Theroux s'est activement impliqué dans la philanthropie. Il a été membre du conseil d'administration de huit sociétés et quatre fondations, témoignant de son engagement à avoir un impact positif sur la société.
- . Hommages et récompenses
L'influence de David Theroux s'étendait à plusieurs comités de remise de prix et conseils consultatifs, notamment le comité de nomination des Heinz Awards, la Commission contre le crime William I. Koch, le conseil consultatif pénitentiaire de la California Little Hoover Commission, le conseil d'administration de l'Institut chrétien libertarien et le comité exécutif des Templeton Collegiate Honor Rolls pour l'éducation dans une société libre.
Son dévouement à la pensée libérale conservatrice a été reconnu lorsqu'il est devenu contributeur de l'ouvrage prestigieux American Conservatism: An Encyclopedia.
Vision philosophique et opposition à l'étatisme
- . Vision humaniste et conviction en la capacité de l'homme à s'autogouverner
David Theroux était animé par une vision humaniste de la société, mettant en avant la liberté individuelle et le libre arbitre comme piliers essentiels de l'épanouissement humain. Pour lui, l'homme était capable de prendre des décisions éclairées et responsables, guidé par un ensemble d'idées morales objectives accessibles à tous (la loi naturelle) et par sa faculté de raisonner. Ainsi, il croyait fermement en la nécessité de laisser les individus libres de poursuivre le bien et de développer leur jugement pratique. Cette conception fondamentale de la nature humaine le conduisait à s'opposer résolument au collectivisme et à toute approche centralisée imposée par l'État, qu'il considérait comme allant à l'encontre de la véritable essence de l'humanité.
- . Opposition à la guerre et méfiance envers le pouvoir militaire de l'État
L'expérience personnelle de David Theroux pendant la guerre du Vietnam a profondément marqué sa vision du monde. Face aux déclarations officielles sur la guerre et ses valeurs fondamentales, il devint de plus en plus désillusionné, constatant les incohérences avec les valeurs civilisées essentielles. Bien que conscient que le communisme représentait un ennemi de la liberté, il estimait que la mort d'innocents et la collectivisation de la société américaine ne pouvaient être des solutions. Au contraire, cela ne faisait que convaincre beaucoup que la liberté était dysfonctionnelle et qu'une forme de contrôle central était nécessaire. David Theroux partageait l'analyse selon laquelle la projection de la puissance militaire au-delà des frontières du pays entraînait souvent des conséquences néfastes pour les populations mondiales et minait également la liberté au sein du pays. En conséquence, il était un farouche opposant à l'omniprésence de l'État et de son appareil militaire.
- . Orientation pré-politique de l'Independent Institute
Conscient des dangers d'une intervention politique dans ses activités, David Theroux avait une vision claire pour l'Independent Institute. L'institut se concentrait sur une stratégie pré-politique, visant à influencer les milieux intellectuels et académiques. Son objectif était de créer un institut bien accueilli et influent dans les communautés intellectuelles mainstream, notamment dans le milieu universitaire et les médias. Cette approche lui permettait de préserver l'indépendance et l'efficacité de l'institut en évitant de se laisser entraîner dans les luttes partisanes et les agendas politiques. Grâce à cette orientation, l'Independent Institute a pu prospérer et exercer une influence significative dans la promotion des idées de liberté et de responsabilité individuelle.
Réflexions sur la relation entre religion, science, liberté et le défi du naturalisme
Le texte de David J. Theroux, intitulé « Religion, Science, Freedom Reason, Morality and the Delusion of Naturalism » [2], aborde plusieurs thèmes interconnectés tels que la religion, la science, la liberté, la raison, la morale et la nature de l'humanité. L'auteur explore la relation entre la religion et la science, ainsi que la question de la signification et du but de la vie humaine.
- . Le sens de la vie et la quête de vérité
David Theroux commence en soulignant le désir inné de l'homme de chercher un sens et une signification dans sa vie, ce qui, selon lui, est à la base de l'existence même de la religion. Il mentionne que toutes les religions offrent des réponses aux questions fondamentales sur le sens de la vie, mais il soulève la question de savoir si ces réponses sont vraies. Il cite Rudolf Otto, un anthropologue culturel allemand, qui décrit la religion comme une quête métaphysique de la vérité, basée sur l'expérience de l'homme face à une réalité absolue et mystérieuse (qu'il appelle le numen ou Dieu) qui transcende le monde physique.
- . Critique du naturalisme et du déterminisme
L'auteur examine ensuite les diverses conceptions de la réalité qui ont émergé à travers l'histoire de la pensée humaine. Il se concentre particulièrement sur le matérialisme, le naturalisme et le point de vue athée qui considèrent l'univers comme dépourvu de but et d'intention. David Theroux cite des penseurs comme Bertrand Russell, Michael Shermer et Tom Clark[3] pour illustrer l'idée que la libre volonté n'existe pas véritablement et que les choix humains sont déterminés par des variables causales.
- . Questionnement sur la validité morale du déterminisme
David Theroux exprime des réserves face à cette perspective naturaliste en posant des questions sur la validité morale et philosophique de l'absence de libre arbitre. Il remet en question la capacité des naturalistes à fonder des politiques et des jugements moraux en l'absence de libre arbitre. Il souligne le paradoxe de la façon dont les choix et les croyances individuels pourraient être considérés comme valables si tout est prédestiné.
L'auteur continue son commentaire en examinant de plus près les arguments avancés par certains défenseurs du naturalisme et de la détermination causale. Il critique l'idée que les choix humains ne sont pas véritablement des expressions de la libre volonté, mais plutôt des réponses déterminées par des circonstances et des variables causales. L'auteur souligne que l'idée de choix demeure importante, même si elle n'est pas totalement dégagée des influences extérieures.
David Theroux s'attaque à l'argumentation de Tom Clark, qui affirme que nier la libre volonté n'a pas de problème moral et qu'au contraire, cela peut conduire à des politiques basées sur la science dans des domaines tels que la justice pénale et l'environnement. Cependant, l'auteur conteste l'idée que des politiques basées sur la détermination causale puissent véritablement être éthiques et justes, étant donné que même les choix des décideurs seraient eux-mêmes déterminés. Il évoque la confusion et les paradoxes qui surgiraient d'une telle vision du monde.
- . Limites du naturalisme et conséquences historiques
Il élargit ensuite la discussion en critiquant le naturalisme en général. Il argumente que cette perspective limite la validité du raisonnement, de la science, de la vérité et de l'éthique. Il explique comment le naturalisme, en niant la libre volonté, remet en question la notion même de liberté, de justice, de responsabilité individuelle et de moralité.
L'auteur souligne également les conséquences historiques et sociales du naturalisme, en faisant référence aux régimes totalitaires et aux idéologies anti-théistes qui ont causé d'immenses souffrances et perturbations. Il note que même des penseurs naturalistes notables, tels que Thomas Hobbes, David Hume, Karl Marx, Sigmund Freud et Nietzsche, ont souvent fait preuve d'incohérence en exemptant leur propre pensée de leurs théories déterministes.
Enfin, David Theroux remet en question la nature même du concept du soi dans le contexte du naturalisme. Il cite des arguments selon lesquels le concept du soi ne trouve pas de place dans la compréhension matérialiste de l'esprit. Cela le conduit à conclure que le naturalisme n'est pas en mesure de répondre à des questions fondamentales sur la conscience, la libre volonté et l'identité personnelle.
- . Christianisme, science et morale
L'article continue en mettant en avant l'importance historique du christianisme dans le développement de la science, de la charité et de la morale. L'auteur mentionne que la vision chrétienne rationaliste-théiste a été un facteur essentiel dans l'émergence de la science occidentale, en soulignant que de nombreux fondateurs de disciplines scientifiques étaient des théistes chrétiens. Il cite des noms tels que Copernic, Kepler, Galilée, Boyle, Newton, Maxwell, Faraday et Mendel pour illustrer cette connexion.
David Theroux fait également référence aux contributions des organisations caritatives basées sur la foi, qui ont joué un rôle crucial dans la fourniture de services sociaux aux personnes dans le besoin. Il mentionne des statistiques sur les sommes fournies par ces organisations pour aider les personnes démunies et souligne que la religiosité et la foi ont été liées à des améliorations significatives dans divers domaines de la société.
L'auteur cite plusieurs études et chercheurs pour appuyer l'idée que la religiosité et la participation religieuse sont associées à des avantages sociaux, mentaux et physiques. Il mentionne des résultats tels que des taux de criminalité plus faibles, des familles plus saines, une plus grande implication dans le bénévolat et des mesures accrues de bien-être. En s'appuyant sur ces études, Theroux suggère que la religiosité contribue positivement à la société et à la vie des individus.
En conclusion, l'auteur réitère son point de vue sur le naturalisme, le considérant comme une régression vers des idées qui ont maintenu l'humanité dans l'obscurité et la misère avant l'avènement de l'ère chrétienne. Il contrastel'effet du christianisme en soulignant les avancées et les valeurs positives qu'il a apportées à la civilisation occidentale. L'auteur cite également une citation de Richard Dawkins, un athée militant, qui semble involontairement remettre en question les théories athées et matérialistes en reconnaissant la possibilité de l'altruisme désintéressé et de la rébellion contre les réplicateurs égoïstes.
La référence au philosophe C. S. Lewis
David J. Theroux utilise les idées de C.S. Lewis pour appuyer son argumentation contre le naturalisme et en faveur de la religion, de la morale et de la rationalité. L'auteur mentionne deux citations de C.S. Lewis pour introduire et soutenir son propos. "Good is indeed something objective, and reason the organ whereby it is apprehended.". Cette notion de bien objectif est essentielle pour l'argumentation de David Theroux, car elle lie la quête de sens humaine à la nécessité d'une source transcendantale de valeurs. Ainsi, l'auteur met en avant le fait que l'homme, depuis le début de son existence, a toujours cherché à donner un sens à sa vie et à trouver des réponses aux questions fondamentales concernant la signification de l'existence.
- . Évolution des Théories de la Réalité et Évaluation Critique
David Theroux souligne l'évolution des théories de la réalité qui ont émergé au sein des différentes religions. Il note que l'homme a exploré une multitude de conjectures et de mythes dans sa quête pour comprendre la vérité sur l'existence et le sens de la vie. Cette diversité de croyances religieuses a conduit à une variété de perspectives sur le monde et sur la moralité.
Il fait appel à C.S. Lewis pour mettre en avant la nécessité d'évaluer la vérité et la moralité des croyances religieuses. Selon C.S. Lewis, il est essentiel de considérer la probabilité de réalisme inhérente à une théorie et les preuves qui la soutiennent. Cette démarche critique permet de discerner si une croyance est bonne ou mauvaise, si elle contribue positivement à la compréhension de la vérité et si elle favorise des comportements moralement responsables.
- . Évaluation de la Vérité et de la Moralité des Religions
L'auteur s'appuie sur les idées de C.S. Lewis pour souligner l'importance d'évaluer la véracité des croyances religieuses en fonction de leur intrinsèque probabilité et des preuves tangibles qui les étayent. Cette approche rationnelle permet d'examiner si les croyances religieuses offrent une perspective cohérente et logique sur le monde, ainsi que si elles encouragent des comportements conformes à des valeurs morales élevées. En utilisant cet argument, l'auteur continue de développer son point de vue sur la nature de la religion et son rôle dans la société.
David Theroux résume l'idée que l'évolution des croyances religieuses reflète la quête constante de l'homme pour la vérité et le sens de l'existence. En se basant sur l'approche de C.S. Lewis, il souligne l'importance d'évaluer de manière critique les théories religieuses en fonction de leur vraisemblance et des preuves disponibles. Cette approche rationnelle permet d'examiner si la religion contribue positivement à la compréhension de la vérité et à la promotion de valeurs morales.
- . Critique du Déterminisme et du Déni du Libre Arbitre
David Theroux critique les perspectives de penseurs tels que Tom Clark et Marvin Minsky. Il suggère que la notion de l'"État de mentorat" de Clark manque de cohérence et pourrait potentiellement conduire à une tyrannie amorale et scientiste, concept rappelant le roman dystopique de C.S. Lewis, "Cette Force Invisible". Theroux présente également l'idée de Marvin Minsky selon laquelle l'esprit humain est essentiellement un ordinateur constitué de chair, fonctionnant sur la base de lois déterministes fixes et d'accidents aléatoires.
Theroux soulève des questions sur les implications de telles théories. Il remet en question si ces théories sont entièrement déterminées ou aléatoires, et il remet en question la notion de comment on pourrait vraiment le savoir. Il fait référence à l'affirmation du biologiste J.B.S. Haldane selon laquelle si les processus mentaux sont entièrement déterminés par des forces physiques, il n'y a aucune raison de croire que nos croyances sont vraies, ce qui suscite un scepticisme quant à la validité de ces affirmations déterministes.
- . La Pertinence du Libre Arbitre et le Déni du Soi
David Theroux explore les travaux de philosophes tels que C.S. Lewis, Alvin Plantinga et Richard Swinburne, qui ont examiné la vision du monde naturaliste et démontré que les "faits" matériels seuls ne peuvent pas conduire à des conclusions sans une base indépendante pour évaluer de telles données. Il argumente que le déni du libre arbitre mine la validité du raisonnement, de la science, de la vérité et de l'éthique. Il affirme que sans libre arbitre, les concepts de liberté, de justice et de responsabilité individuelle perdent leur sens.
- . Défis au Matérialisme et à l'Objectivité Scientifique
David Theroux remet en question l'hypothèse selon laquelle il n'y a pas de place pour un "soi" dans le cerveau physique, comme le suggèrent certaines perspectives matérialistes. Il pose la question de comment on peut être certain de telles affirmations. Il fait référence à l'observation de C.S. Lewis selon laquelle les humains sont conscients de leur propre libre arbitre, ce qui se manifeste par leur capacité à faire des choix et à s'engager dans la pensée critique.
Informations complémentaires
Notes et références
- ↑ David Theroux s'est également distingué en tant que membre du jury du Prix international Brock en éducation en 2017. Ce rôle lui a permis de contribuer à la reconnaissance de l'excellence dans le domaine de l'éducation, témoignant de son engagement en faveur de l'amélioration des systèmes éducatifs.
- ↑ "Religion, Science, Freedom, Reason, Morality and the Delusion of Naturalism" texte de David Theroux publié le 10 avril 2022 sur le site de The Independent Institute, consulté le 8 août 2023
- ↑ Bibliographie de Tom Clark
- Tom W. Clark. January 6, 2006. “Denying the Little God: The Next Step for Atheists? An Open Letter to the Atheist Community.” Center for Naturalism.
- Tom W. Clark. May 2005. “Maximizing Liberty: Retribution, Responsibility, and the Mentor State.” Center for Naturalism.
Publications
- 1978, dir., "The Energy Crisis. Government and the Economy", Pennsylvania State University
- 1983, avec Phillip N. Truluck, "Foreword", In: Phillip N. Truluck, dir., "Private rights & public lands", Washington, D.C.: Heritage Foundation, ppv-vi
- 1984, dir., "Milton Friedman. Politics and Tyranny: Lessons in the Pursuit of Freedom", San Francisco: Pacific Institute for Public Policy Research
- 2008, "Economic Science and the Poverty of Naturalism: C. S. Lewis's 'Argument from Reason'", The Journal of Private Enterprise, Vol 23, n°2, Spring, pp95-112
- 2011, "C.S. Lewis on Mere Liberty and the Evils of Statism", In: Irving Horowitz, dir., "Culture and Civilization", Vol 3, Globalism, New York: Routledge, pp192-210
- 2015, "Hayek and Me: A Personal and Professional Journey", In: Robert Leeson, dir., "Hayek: A Collaborative Biography. Part V, Hayek's Great Society of Free Men", Palgrave Macmillan, pp176-248
Littérature secondaire
- 2022, Robert Whaples, "The Wisdom of David J. Theroux (1949–2022)", The Independent Review, Vol 27, n°1, Summer, pp145–149