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== Market Based Management ==
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Charles G. Koch déclare que son livre préféré est celui de [[Floyd A. Harper]], “Why Wages Rise”. Il a été influencé par des auteurs libéraux comme [[Leonard Read]]<ref>[[Leonard Read]] est le premier auteur libéral que Charles G. Koch lu en 1963, ''Elements of Libertarian Leadership'' et qui le détermina à renforcer ses idées libertariennes</ref>, [[Friedrich Hayek]]<ref>Le processus de découverte : le marché est un processus expérimental de découvertes pour trouver et délivrer ce que les consommateurs attendent et pour quoi ils portent une valeur particulière</ref>, [[Ludwig von Mises]]<ref>La [[praxéologie]] : la science de l'action humaine, en économie, en sociologie, en psychologie, en anthropologie, en philosophie des sciences, etc.</ref>, [[Michael Polanyi]]<ref>Il prend connaissance de [[Michael Polanyi]] grâce à une note de bas de page du livre de [[Don Lavoie]], National Economic Planning. Il est captivé par son modèle de la communauté scientifique comme microcosme de la société libre</ref>, [[Joseph Schumpeter]]<ref>La création destructrice. Il cite l'exemple de l'invention de son père qui, connut une innovation particulière grâce à la [[sérendipité]]. De façon maladroite, un client avait placé  à l'envers un plateau du système. Hors, ce procédé se révéla plus efficace que le système précédent, ce qui fit gagner des parts de marché à l'entreprise.</ref> ainsi que des théoriciens de psychologie cognitive comme [[Abraham Maslow]]<ref>La théorie de la motivation basée sur la hiérarchie des besoins. Comment un manager doit-il affecter à ses collaborateurs suffisamment de tâches pour les motiver sans les surcharger et nuire à leurs implications</ref> et Howard Gardner<ref>La théorie des intelligences multiples, selon laquelle il existe huit formes d'intelligences différentes et complémentaires. Six d'entre elles sont très importantes et pour lesquelles chacun des salariés doit se situer au-delà de la moyenne pour au moins l'une d'entre elles</ref>. Il s'entoure d'ailleurs de personnes sensibles aux idées libérales comme [[Richard Fink]]<ref>Executive vice president de Koch Industries Inc. et rédacteur en chef de sa revue interne, ''The Discovery''</ref>. Promoteur des idées libérales, il est le dépositaire de la marque ‘Market-Based Management’, qu'il développe à l'intérieur de son entreprise comme à l'extérieur.  
Charles G. Koch déclare que son livre préféré est celui de [[Floyd A. Harper]], “Why Wages Rise”. Il a été influencé par des auteurs libéraux comme [[Leonard Read]]<ref>[[Leonard Read]] est le premier auteur libéral que Charles G. Koch lu en 1963, ''Elements of Libertarian Leadership'' et qui le détermina à renforcer ses idées libertariennes</ref>, [[Friedrich Hayek]]<ref>Le processus de découverte : le marché est un processus expérimental de découvertes pour trouver et délivrer ce que les consommateurs attendent et pour quoi ils portent une valeur particulière</ref>, [[Ludwig von Mises]]<ref>La [[praxéologie]] : la science de l'action humaine, en économie, en sociologie, en psychologie, en anthropologie, en philosophie des sciences, etc.</ref>, [[Michael Polanyi]]<ref>Il prend connaissance de [[Michael Polanyi]] grâce à une note de bas de page du livre de [[Don Lavoie]], National Economic Planning. Il est captivé par son modèle de la communauté scientifique comme microcosme de la société libre</ref>, [[Joseph Schumpeter]]<ref>La création destructrice. Il cite l'exemple de l'invention de son père qui, connut une innovation particulière grâce à la [[sérendipité]]. De façon maladroite, un client avait placé  à l'envers un plateau du système. Hors, ce procédé se révéla plus efficace que le système précédent, ce qui fit gagner des parts de marché à l'entreprise.</ref> ainsi que des théoriciens de psychologie cognitive comme [[Abraham Maslow]]<ref>La théorie de la motivation basée sur la [[hiérarchie des besoins]]. Comment un manager doit-il affecter à ses collaborateurs suffisamment de tâches pour les motiver sans les surcharger et nuire à leurs implications</ref> et Howard Gardner<ref>La théorie des intelligences multiples, selon laquelle il existe huit formes d'intelligences différentes et complémentaires. Six d'entre elles sont très importantes et pour lesquelles chacun des salariés doit se situer au-delà de la moyenne pour au moins l'une d'entre elles</ref>. Il s'entoure d'ailleurs de personnes sensibles aux idées libérales comme [[Richard Fink]]<ref>Executive vice président de Koch Industries Inc. et rédacteur en chef de sa revue interne, ''The Discovery''</ref>. Promoteur des idées libérales, il est le dépositaire de la marque ‘Market-Based Management’, qu'il développe à l'intérieur de son entreprise comme à l'extérieur.  


Sa philosophie de management consiste à laisser appliquer à l'intérieur d'un système hiérarchique, comme l'entreprise, autant de principes possibles que le système de marché puisse permettre. Autrement dit, il n'existe pas une séparation étanche entre l'entreprise et le marché. L'économie de marché peut pénétrer l'intérieur de l'entreprise pour le bénéfice de tous y compris les salariés. Parmi ses méthodes de management, il se focalise énormément sur la capacité d'un manager de motiver ses collaborateurs et de leur faire découvrir rapidement de nouvelles formes de perception sur leur façon de se comporter dans le monde du travail afin de faire évoluer leur créativité. En stratégie d'acquisition, il applique les modèles de psychologie neurologique pour comprendre comment les salariés "rachetés" constituent leurs modèles mentaux qui guident leurs pensées et leurs actes, et ce qui est nécesaire pour la nouvelle direction afin de les modifier et les adapter à une nouvelle forme d'organisation du travail.
Sa philosophie de management consiste à laisser appliquer à l'intérieur d'un système hiérarchique, comme l'entreprise, autant de principes possibles que le système de marché puisse permettre. Autrement dit, il n'existe pas une séparation étanche entre l'entreprise et le marché. L'économie de marché peut pénétrer l'intérieur de l'entreprise pour le bénéfice de tous y compris les salariés. Parmi ses méthodes de management, il se focalise énormément sur la capacité d'un manager de motiver ses collaborateurs et de leur faire découvrir rapidement de nouvelles formes de perception sur leur façon de se comporter dans le monde du travail afin de faire évoluer leur créativité. En stratégie d'acquisition, il applique les modèles de psychologie neurologique pour comprendre comment les salariés "rachetés" constituent leurs modèles mentaux qui guident leurs pensées et leurs actes, et ce qui est nécessaire pour la nouvelle direction afin de les modifier et les adapter à une nouvelle forme d'organisation du travail.


:Les 5 clés du succès
:Les 5 clés du succès

Version du 1 novembre 2010 à 23:16

Charles G. Koch
Chef d'entreprise

Dates 1935 -
Charles G Koch.jpg
Tendance Libertarien
Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur Charles G. Koch

Citation
Interwikis sur Charles G. Koch


Charles G. Koch, né le 1er novembre 1935, est un chef d'entreprise libertarien américain. Il préside depuis 1967 l'une des plus grandes compagnies américaines, Koch Industries[1]. De formation ingénieur au MIT (Massachusetts Institute of Technology, diplômes en chimie et en énergie nucléaire), il est aussi l'auteur d'un ouvrage, The Science of Success: How Market-Based Management Built the World’s Largest Private Company paru en février 2007 aux éditions John Wiley & Sons.

Président de Koch Industries

Koch Industries regroupe 80 000 employés répartis dans le monde entier. Cette société est présente dans différents secteurs : l'énergie, la sylviculture, l'industrie plastique, et bien d'autres, avec des marques bien connues comme le Lycra. Son engagement s'effectue principalement dans le domaine du raffinage et des produits chimiques (par l'intermédiaire de sa possession de Flint Hills Resources); des équipements et des technologies de process, de fibres et de polymères (par l'intermédiaire de sa possession de INVISTA®), des organismes commerciaux et financiers; et des produits des forêts et des produits de consommation (par le biais de sa participation de Georgia ®-Pacifique).

Market Based Management

Searchtool-80%.png Article connexe : Market Based Management.

Charles G. Koch déclare que son livre préféré est celui de Floyd A. Harper, “Why Wages Rise”. Il a été influencé par des auteurs libéraux comme Leonard Read[2], Friedrich Hayek[3], Ludwig von Mises[4], Michael Polanyi[5], Joseph Schumpeter[6] ainsi que des théoriciens de psychologie cognitive comme Abraham Maslow[7] et Howard Gardner[8]. Il s'entoure d'ailleurs de personnes sensibles aux idées libérales comme Richard Fink[9]. Promoteur des idées libérales, il est le dépositaire de la marque ‘Market-Based Management’, qu'il développe à l'intérieur de son entreprise comme à l'extérieur.

Sa philosophie de management consiste à laisser appliquer à l'intérieur d'un système hiérarchique, comme l'entreprise, autant de principes possibles que le système de marché puisse permettre. Autrement dit, il n'existe pas une séparation étanche entre l'entreprise et le marché. L'économie de marché peut pénétrer l'intérieur de l'entreprise pour le bénéfice de tous y compris les salariés. Parmi ses méthodes de management, il se focalise énormément sur la capacité d'un manager de motiver ses collaborateurs et de leur faire découvrir rapidement de nouvelles formes de perception sur leur façon de se comporter dans le monde du travail afin de faire évoluer leur créativité. En stratégie d'acquisition, il applique les modèles de psychologie neurologique pour comprendre comment les salariés "rachetés" constituent leurs modèles mentaux qui guident leurs pensées et leurs actes, et ce qui est nécessaire pour la nouvelle direction afin de les modifier et les adapter à une nouvelle forme d'organisation du travail.

Les 5 clés du succès
  1. Déterminez où et comment l'organisation peut créer la plus grande valeur sur le long terme.
  2. Veillez à engager, développer et maintenir des personnes avec les bonnes valeurs et qualifications.
  3. Créez, acquérez, partagez et appliquez la connaissance appropriée, puis dépistez la rentabilité.
  4. Assurez-vous que les personnes concernées sont aux bonnes positions avec la bonne autorité pour prendre des décisions - ensuite faites en des responsables.
  5. Récompensez les personnes selon la valeur qu'elles créent pour l'organisation

Engagement libertarien

Koch a soutenu de nombreuses organisations libertariennes par des bourses. Il a en particulier aidé à lancer le Cato Institute avec Edward H. Crane et Murray Rothbard en 1977. Il finance également une bourse qui porte son nom pour un programme d'été de l'Institute for Humane Studies.

Depuis plus de 40 ans, il soutient les recherches universitaires en sciences sociales, en management et en politiques publiques. Il a créé sa propre fondation : The Market-Based Management Institute.

Son frère, David H. Koch, a été le candidat à la vice-présidence des États-Unis pour le parti libertarien en 1980.

Notes et références

  1. la première entreprise non cotée aux USA
  2. Leonard Read est le premier auteur libéral que Charles G. Koch lu en 1963, Elements of Libertarian Leadership et qui le détermina à renforcer ses idées libertariennes
  3. Le processus de découverte : le marché est un processus expérimental de découvertes pour trouver et délivrer ce que les consommateurs attendent et pour quoi ils portent une valeur particulière
  4. La praxéologie : la science de l'action humaine, en économie, en sociologie, en psychologie, en anthropologie, en philosophie des sciences, etc.
  5. Il prend connaissance de Michael Polanyi grâce à une note de bas de page du livre de Don Lavoie, National Economic Planning. Il est captivé par son modèle de la communauté scientifique comme microcosme de la société libre
  6. La création destructrice. Il cite l'exemple de l'invention de son père qui, connut une innovation particulière grâce à la sérendipité. De façon maladroite, un client avait placé à l'envers un plateau du système. Hors, ce procédé se révéla plus efficace que le système précédent, ce qui fit gagner des parts de marché à l'entreprise.
  7. La théorie de la motivation basée sur la hiérarchie des besoins. Comment un manager doit-il affecter à ses collaborateurs suffisamment de tâches pour les motiver sans les surcharger et nuire à leurs implications
  8. La théorie des intelligences multiples, selon laquelle il existe huit formes d'intelligences différentes et complémentaires. Six d'entre elles sont très importantes et pour lesquelles chacun des salariés doit se situer au-delà de la moyenne pour au moins l'une d'entre elles
  9. Executive vice président de Koch Industries Inc. et rédacteur en chef de sa revue interne, The Discovery

Publications

Littérature secondaire

  • 1982, Louis Kraar, Family Feud at a Corporate Colossus, Fortune, July 26
  • 1999,
    • a. Scott Kilman, Koch Industries' Purina Subsidiary Files for Bankruptcy-Court Protection, Wall Street Journal, October 29, p. B12
    • b. Kelly Kurt, Jury: Koch Industries Cheated in Oil Buys, Topeka Capital-Journal, December 24, p. A1
  • 2000,
    • Dave Kratzer, Koch at a Crossroads, Wichita Business Journal, October 6, p. 21
    • Dave Kratzer, 'New Koch' Aims to Be More Competitive, Wichita Business Journal, January 14, p. 1.
    • Rebecca Smith, Entergy and Koch Industries to Form $1 Billion Energy-Marketing Company, Wall Street Journal, April 24, p. A15
    • Matthew L. Wald, Conglomerate, Accused of Allowing Spills to Cut Costs, Is Fined $30 Million, New York Times, January 14, p. A21.
  • 2003,
    • Phyllis Jacobs Griekspoor, Boundless Koch: Downturn Sets Stage for Expansion, Wichita Eagle, September 14
    • Thaddeus Herrick, DuPont to Sell Textiles Unit to Koch, Wall Street Journal, November 18, p. A6.
  • 2004,
    • Jeremy Grant, The Private Empire of Koch Industries, Financial Times, January 30
    • Phyllis Jacobs Griekspoor, Koch Industries Subsidiary to Buy Portion of Lumber Giant Georgia-Pacific, Wichita Eagle, January 30
  • 2005,
    • Dennis K. Berman et Chad Terhune, Koch Industries to Buy Georgia-Pacific, Wall Street Journal, November 14, p. A3
    • Patti Bond, The Georgia-Pacific/Koch Deal: Free-Market Management Style on Way, Atlanta Journal-Constitution, November 20, p. Q1
  • Scott Kilman, 1998, Koch Industries Expands Its Operations in Agriculture, Seeks More Purchases, Wall Street Journal, March 20, p. B7A.
  • Molly McMillin, 1997, Koch Has Grown Quickly, Quietly, Wichita Eagle, March 23
  • Brian O'Reilly, 1997, The Curse on the Koch Brothers, Fortune, February 17, pp78-84
  • Thomas Petzinger, Jr., 1997, Charles Koch Teaches Staff to Run a Firm Like a Free Nation, Wall Street Journal, April 18, p. B1
  • Rebecca Smith, 2004, Merrill Lynch Agrees to Acquire Entergy-Koch Trading Business, Wall Street Journal, September 3, p. C4
  • Jim Suber, 1997, Koch Industries: 'The Kansas Business Connection,' Topeka Capital-Journal, May 5
  • Robert Tomsho, 1989, Blood Feud: Koch Family Is Roiled by Sibling Squabbling over Its Oil Empire, Wall Street Journal, August 9, pp. A1, A7
  • Bruce Upbin et Brandon Copple, 1998, Creative Destruction 101, Forbes, December 14, pp. 92, 96, 98
  • Leslie Wayne, 1998, Brother Versus Brother: Koch Family's Long Legal Feud Is Headed for a Jury, New York Times, April 28, p. D1
  • Leslie Wayne, 1994, Pulling the Wraps Off Koch Industries, New York Times, November 20, pp. F1, F8, F9
  • Leslie Wayne, 2005, Why an Apparent Mismatch Just Might Be a Perfect Fit, New York Times, November 15, p. C3.

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