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Pseudo-investissement
Un pseudo-investissement est une dépense que l'on engage non pour produire une richesse, mais pour la détourner, l'accaparer ou la redistribuer. Ce terme s'inspire de l'École du Public Choice et de Gordon Tullock.
Introduction
L'investissement est le coût dépensé afin de créer des richesses. Ces richesses créées profiteront à l'investisseur. Le raisonnement sur le droit de propriété est nécessaire à tout raisonnement de science économique. Tout raisonnement qui omet ou nie le droit de propriété s'exclut de la science économique.
Pseudo-investissement
Le pseudo-investissement est le coût payé, non pas pour produire des richesses, mais pour spolier ou pour accaparer un gain préalablement spolié. Le pseudo-investissement ne crée pas de richesses. Il est l’œuvre des voleurs et des receleurs. Le pseudo-investisseur réussit à s'accaparer un pseudo-profit. Le pseudo-profit est un butin, et non pas une création de richesse.
Un pseudo-investissement n'est pas un investissement. Un pseudo-profit perçu par le voleur n'est pas un profit réel. Le profit réel est une production nette. Le pseudo-profit transfère une propriété sans production de richesse.
L'économiste américain Gordon Tullock a forgé le mot pseudo-investissement pour la science économique en 1967.
Un investissement préparant un vol est requalifié en pseudo-investissement.
Investissement et pseudo-investissement
Le pseudo-investissement ne produit aucune richesse. Le vol ne produit aucune richesse. L'économiste étudie la manière dont se créent les richesses. Le respect du droit de propriété est le préalable sans lequel il ne peut pas exister de science économique. Le bon économiste ne confond donc pas l'activité honnête et l'activité de spoliation. Le bon économiste ne confond donc pas l'investissement et le pseudo-investissement.
Le critère entre un acte productif et un acte improductif est de savoir s'il réduit le droit de propriété. Il faut donc distinguer le vol et l'acte productif.
Le cambrioleur
Le cambrioleur passe du temps à cambrioler et évalue son risque d'en être puni. Il pseudo-investit son temps et son risque d'en être puni. Le gain d'un cambrioleur n'est pas un profit. Le gain d'un cambrioleur n'est pas une richesse créée. Le cambrioleur est un pseudo-investisseur qui investit son temps et son risque pour un espoir de gain, pour un pseudo-profit.
Plus les lois prévoient une sanction sévère, plus le coût du risque de sanction sera grand. Le cambrioleur évalue le risque de sanction dans son évaluation de la rentabilité de son activité de cambrioleur.
L'impôt est du vol
Une fonction de l'État est de prélever des impôts. Le contribuable doit payer ses impôts sous peine de punitions. Sans la possibilité d'objecter, il n'existe pas d'acceptation tacite. Un contribuable, un citoyen ne peut pas objecter. Le citoyen n'exprime aucune acceptation tacite de l'État. Le citoyen n'exprime non plus aucune acceptation tacite de l'impôt.
Certains avancent l'argument "qui ne dit mot consent". Cet argument est valable lorsque l'individu peut émettre une objection. Or le citoyen n'est pas en situation d'émettre une objection. Le refus de quitter le territoire contrôlé par l'État ne signifie donc pas qu'il existerait une acceptation tacite. L'existence d'un droit de vote ne signifie pas non plus que le vote serait une manière valable d'objecter.
L'État prend ainsi par la violence et la menace de violence ce qui appartient au contribuable. L'impôt est donc du vol, un vol légal.
« Ce n'est pas parce qu'un vol est légal qu'il cesse d'être un vol. »
— François Guillaumat
Voir aussi : consentement à l'impôt.
État pseudo-investisseur
L'État dépense de l'argent pour s'accaparer les impôts des contribuables. L'État établit des structures fiscales complexes. Ces structures fiscales restreignent les libertés économiques des contribuables. L'État paye des fonctionnaires afin d'organiser la collecte des impôts. L'État fait des lois dans le but de produire de nouveaux impôts. L'État dépense de l'argent dans une propagande pour légitimer l'impôt. La propagande est active et coûteuse à l'éducation nationale. La propagande qui vise les adultes est tout aussi coûteuse. Elle prend d'autres formes.
Ces diverses dépenses de l'État sont des pseudo-investissements, puisque l'argent collecté est de l'argent volé, et non pas une richesse créée.
Les receleurs de l'argent de l'État
Les bénéficiaires de l'argent de l’État sont, en toute logique, des receleurs de biens volés. Ces bénéficiaires sont les fonctionnaires, les sous-traitants, les bénéficiaires des distributions de l’État. Toute dépense de l’État est une redistribution.
Fonctionnaire-receleur
Un fonctionnaire de l’État pseudo-investit dans sa carrière pour devenir fonctionnaire. Puis il reçoit son traitement, son salaire. Il pseudo-investit pour obtenir l'argent de l’État, c'est-à-dire de l'argent volé.
Bénéficiaire de prime
Le bénéficiaire d'une prime de l’État, quelle que soit la nature de cette prime est un receleur d'argent volé par l’État. Le bénéficiaire doit toujours souvent investir un peu de son temps pour obtenir cette prime.
Tous receleurs
Chaque citoyen reçoit, à un titre ou à un autre, de l'argent volé par l’État. Chacun est ainsi receleur de l'argent volé par l’État. Cette complicité objective l'empêche de protester devant les vols commis par l’État.
Contre-investissement
Le montant d'un pseudo-investissement est égal à un coût d'opportunité. Les ressources consacrées à ce pseudo-investissement aurait pu être investies dans une activité honnête et productive de vraies richesses.
Les victimes potentielles d'un pseudo-investisseur investissent pour réparer la spoliation et pour se protéger davantage. Plus le pseudo-investissement est grand, plus sera grand le contre-investissement des victimes. Le contre-investissement est l'investissement fait par les victimes en réaction au pseudo-investissement des agresseurs. Pour se protéger valablement, le coût du contre-investissement des victimes augmentera pour résister au pseudo-investissement des voleurs.
Enfin, il existe une compétition entre les pseudo-investisseurs pour obtenir le butin. Cette compétition est coûteuse (loi de Bitur-camember).
Voir aussi
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