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David Bergland
| David Bergland | |||||
| Homme politique | |||||
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| Dates | 1935 - 2019 | ||||
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| Tendance | Libertarien | ||||
| Nationalité |  États-Unis
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| Articles internes | Autres articles sur David Bergland | ||||
| Citation | |||||
| Interwikis sur David Bergland | |||||
David Bergland ou David Peter Bergland, né le 4 juin 1935, à Mapleton (Iowa) et décédé le 3 juin 2019, à Kennewick (Washington), est un homme politique américain, représentant du parti libertarien américain avec Roger MacBride lors de l'élection présidentielle de 1976.
Biographie
Juriste de formation, il travailla dans un grand cabinet d'avocat à Los Angeles après un début de carrière relativement modeste (pompier à New York). Alors qu'il avait commencé ses études d'anglais, il décida de poursuivre des études de Droit à UCLA, malgré le fait qu'il était marié avec trois enfants. Ses cours d'économie était fortement teintés du keynésianisme et du néo-classicisme, dont Paul Samuelson se faisait fort, dans son manuel économique, d'exprimer la synthèse macro-économique. Il est diplômé en 1966. Il rentre, à l'automne à l'USC Law School. Par l'intermédiaire de John Hospers, professeur de philosophie et libertarien, David Bergland facilita aussi la recherche sur les idées libertariennes en devenant le rédacteur en chef de la revue Southern California Law Review.
Après la campagne présidentielle de Barry Goldwater en 1964, qui le passionna, il intensifie son engagement au service de ses idées. Il est choisir par le parti libertarien américain pour être le candidat à la vice-présidence, en ticket avec Roger MacBride. Le duo rassembla 172 553 votes en 1976. David Bergland fut par la suite président du parti libertarien de 1977 à 1981 et de 1998 à 2000. Il a aussi reçu l'investiture du Parti Libertarien pour l'élection présidentielle de 1984. Avec son colistier, Jim Lewis, il obtint 228 111 voix. Malgré sa troisième place, en 1984, le principal objectif de sa campagne présidentielle fut largement atteint, c'est à dire informer, aiguiser la curiosité voire éduquer les journalistes. Plus que tout, il a laissé un terrain fertile pour les candidats suivants et le développement des partis libertariens dans les différents états des USA en adoptant une attitude positive et une communication interactive avec le peuple américain. En 1996 et en 2000, il a mis son savoir faire au service de Harry Browne en gérant sa campagne présidentielle.
Au début des années 1990, il enseigna le Droit à l'université de Western State University College of Law à Irvine, en Californie.
Pensée
La lecture du livre de Ayn Rand, Atlas Shrugged, alors que David Bergland était encore un jeune adulte, éveilla son intérêt pour les idées libertariennes et lui confirma qu'il possédait le tempérament nécessaire pour combattre les idées politiques du New Deal qui ont environnées son enfance et son adolescence. Sans doute par l'intermédiaire de The Objectivist Newsletter, qui recommandait la lecture du livre de Ludwig von Mises, L'Action humaine, il découvrit les idées de l'école autrichienne d'économie (Ludwig von Mises, Friedrich Hayek, Murray Rothbard).
Excellent communicant, David Bergland intervenait fréquemment dans les conventions des organisations libérales et libertariennes. Sa voix apparaît notamment sur plusieurs bandes sonores du CD « Comment communiquer efficacement des idées libertariennes », diffusé par l'institution libertarienne "Advocates for self-governement". Outre son activité politique, David Bergland est connu aussi pour son livre Libertarianisme en une leçon, édité neuf fois et vendu à plus de 150.000 exemplaires. Ce livre est plutôt destiné à un large public qui s'interroge sur la façon dont les idées libertariennes s'appliquent dans la vie réelle. Le livre explique que les questions politiques, économiques et sociales doivent être résolues avant tout par les gens eux-mêmes, pour les questions qui les préoccupent le plus, de leur propre manière et selon leurs propres valeurs.
Interrogé, en 2010, sur la définition psychologique d'un libertarien, il le présente comme quelqu'un à l'aise avec l'anarchie et avec l'avenir inconnaissable. Le libertarien ne se préoccupe pas de ce que l'ordre spontané pourrait développer en dehors du chaos de la liberté. En tant que libertarien, nous n'avons pas un sentiment d'insécurité en l'absence d'un État créant un filet de sécurité sociale et nous nous réjouissons des opportunités que la liberté maximale apporte.
Publications
- 1984, Libertarianism in One Lesson, Orpheus Publications, ISBN 0-9754326-4-8
- 2010, "Murray, the LP, and me", In: Walter Block, dir., I chose Liberty. Autobiographies of contemporary Libertarians, Auburn: Ludwig von Mises Institute, Ch 8, pp44-50
Articles connexes
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