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Approche praxéologique de l'entrepreneur au cinéma
À la manière dont s'inspire l'approche dramaturgique de l'entrepreneur, le cinéma, derrière le prisme de la caméra et du regard subjectif du réalisateur, est une excellente ressource pour analyser comment chaque culture reflète ou influence l'acte d'entreprendre. D'où la nécessité d'adopter une approche praxéologique de l'entrepreneur au cinéma pour mieux comprendre comment l'entrepreneur est présenté sur le petit et le grand écran, de critiquer certaines stéréotypies de l'entrepreneur et d'analyser les comportements actifs des entrepreneurs au sein de la société toute entière.
Le déclin de l'image positive de l'entrepreneur à partir des années 1960
L'image de la révolution industrielle n'est pas favorable à l'entrepreneur. Pourtant, la télévision et le cinéma n'existaient pas encore. Cependant, les écrivains[1] de l'époque ont laissé une trace sombre de cette époque du capitalisme. Au commencement du cinéma, l'entrepreneur n'était pas présenté comme un acteur négatif de la société. Mais, aux Etats-Unis, dans les années 1960, à la télévision et au cinéma, les chefs d'entreprise furent de plus en plus représentés comme des méchants. Dans les séries télévisées et sur les toiles blanches, ils étaient défiés par des avocats, des policiers, des journalistes et des militants héroïques. Dans une étude des films les plus rentables, des chercheurs[2] ont découvert que près de neuf personnages d'affaires sur dix étaient dépeints de manière positive avant 1965, mais que deux sur trois étaient dépeints négativement par la suite. Après 1975, la proportion négative des personnages entrepreneurs et managers est passée à trois sur quatre.
Des films tels que The China Syndrome (1979)[3], Norma Rae (1979)[4], Silkwood (1984)[5] et Wall Street (1987)[6] peuvent servir d'exemples de cette tendance, dans laquelle le comportement antisocial ou même criminel des entreprises est uniquement contesté par les actions héroïques d'avocats et de journalistes ou de courageux lanceurs d'alerte en croisade contre les délits d'hommes d'affaires véreux. Très souvent, les réalisateurs d'Holywwod ne sont pas favorables au libre marché[7].La représentation positive des propriétaires de petites entreprises est restée toutefois intacte au fil des décennies à la télévision, mais, par contre, le pourcentage de personnages de grandes entreprises décrits comme des méchants est passé de 31 % avant 1965 à 58 % par la suite. En témoigne, par exemple, les représentations positives de la famille Cartwright dans la série TV Bonanza (1959-1973)[8] à son antonyme, la famille Ewing présentée comme largement corrompue, dépravée et immorale dans la série Dallas (1978-1992)[9].
L'originalité de l'approche praxéologique de l'entrepreneur au cinéma
L'approche de l'entrepreneur au cinéma a déjà été effectuée par Blandine Lanoux Claverie (2013). Mais cette auteure ne retient que l'approche par les traits de l'entrepreneur. Son étude s'intéresse plus à la personnalité de l'entrepreneur plutôt qu'aux actes qui en font un entrepreneur. Comme le souhaitait Carl Menger, dans sa méthodologie des biens et des besoins économiques, il manque ici une recherche sur l'essence de l'entrepreneur, c'est-à-dire une recherche ontologique de l'entrepreneur sous l'angle du cinéma. L'approche praxéologique de l'entrepreneur au cinéma ne nie pas l'intérêt d'étudier les traits de caractères des entrepreneurs, mais cela n'en constitue pas le fondement de l'analyse. L'étude doit être praxéologique, c'est-à-dire, comme le présente l'économiste de l'école autrichienne, Ludwig von Mises, l'individu doit être compris dans le cadre de son action. Pris sous l'angle de l'entrepreneur et du management, il faut se demander quelles sont les actions que l'entrepreneur effectue dans un cadre de temps déterminé. Sous l'angle de l'œuvre cinématographique, l'entrepreneur doit être vu dans des périodes où il choisit d'agir, comme dans celles où il choisit de ne pas agir.
Le choix de la musique est un élément important pour le réalisateur et le spectateur afin de mieux comprendre l'intrigue dans laquelle l'entrepreneur agit. D'où la nécessité de l'analyser quand celle-ci apporte un éclairage à l'analyse praxéologique. On en tire un bénéfice de compréhension à la fois pour l'intitulé choisi de la musique, par les paroles de la chanson et par l'atmosphère dégagé du climax musical qui renforce le tempo de l'histoire entrepreneuriale. Par exemple, la bande originale de la musique du film À l'origine, composée par Cliff Martinez, s'intitule « Je ne suis pas seul » et nous permet de mieux comprendre le processus de recherche de ressources de Philippe Miller, entrepreneur en travaux publiques. Pour mener à bien son entreprise, il doit compter sur des ressources internes et externes : ressources humaines (employés, sous-traitants, intérimaires), ressources financières, ressources techniques, ressources de connaissances (savoir et savoir-faire), ressources comportementales, ressources politiques locales... Dans le film italien Adua et ses compagnes, ce n'est pas un hasard d'avoir un chanson qui s'intitule Piu sola, qui, sur le plan amoureux est une métaphore de la non solitude de l'entrepreneur lorsqu'il est en phase d'action.
Base méthodologique de l'analyse praxéologique de l'entrepreneur au cinéma
À l'origine, la liste des films provient de l'article de Blandine Lanoux Claverie[10], paru en 2013, dans la Revue de l'entrepreneuriat. L'auteure a établi une liste de 141 films selon des critères bien précis. Bien que l'ensemble de ces films répond aux critères généralement accordés pour définir l'entrepreneur, certains doivent être déclassés en raison de leur non pertinence[11]. Il s'agit d'une limitation dont on peut facilement s'affranchir avec l'incorporation d'autres œuvres cinématographiques éclairantes et récentes. Blandine Lanoux Claverie retient 5 critères dans sa fiche analytique dans ses annexes (Titre français, Titre original, Pays d'irigine, Année de sortie, Réalisateur(s)) avec un critère psychologique disséminé dans le corps de son article pour certains films seulement.
L'approche praxéologique de l'entrepreneur au cinéma retient les items suivants sur la fiche de chaque film :
- 1) Titre en français
- 2) Titre original (si le film n'est pas d'origine française)
- 3) Pays d'origine de l'œuvre cinématographique
- 4) Année de sortie dans son pays d'origine
- 5) Nom du ou des réalisateurs
- 6) Typologie de l'entrepreneur : inventeur, ingénieur, restaurateur, transporteur, etc.
- 7) Bande originale de la musique du film (pour analyser le titre, les paroles des chanson, les impressions données par la musique pour l'analyse entrepreneuriale)
- 8) Bande annonce (trailer) : lien pour visualiser un extrait du film si celui-ci n'est pas consultable sur le net
- 9) Film : lien de consultation du film
Liste des films analysés
Les films suivis d'un astérisque étaient dans la liste fournie par Blandine Lanoux Claverie[12],.
- 1926, So's you're old man
- 1940, Arizona*
- 1941, Citizen Kane; Citizen Kane; États-Unis; Orson Welles
- 1960, Adua et ses compagnes*, film italien Réalisé par Antonio Pietrangeli
- 1960, Du haut de la terrasse; From the Terrace; États-Unis; Mark Robson
- 1963, Clémentine Chérie; France; Pierre Chevalier
- 1975, C’est dur pour tout le monde; France; Christian Gion
- 1980, C’est encore loin l’Amérique ?; France; Roger Coggio
- 1985, Coca-Cola Kid; The Coca-Cola Kid; Australie; Dusan Makavejev
- 1991, Bugsy; États-Unis; Barry Levinson
- 1995, Casino; États-Unis; Martin Scorsese
- 1999, C’est quoi la Vie ?; France; François Dupeyron
- 2000, Deuxième vie; France; Patrick Braoudé
- 2005, Aviator; The Aviator; États-Unis; Martin Scorsese
- 2008, "À l'origine" *, film français de Xavier Giannoli
- 2008, August (film)*
- 2009, Coco; France; Gad Elmaleh
- 2009, Coco avant Chanel; France; Anne Fontaine
- 2015, "Steve Jobs", Un biopics américain dirigé par Danny Boyle et écrit par Aaron Sorkin, sur le cofondateur d'Apple, mettant en lumière sa carrière et son impact sur l'industrie technologique.
- Édouard mon fils; Edward my son; États-Unis; 1949; George Cukor
- Esclaves de New York; Slaves of New York ; États-Unis; 1988; James Ivory
- Father of invention; États-Unis; 2009; Trent Cooper
- France Boutique; France; 2003; Tonie Marshall
- Gatsby le Magnifique; The Great Gatsby; États-Unis; 1974; Jack Clayton
- Géant; Giant; États-Unis; 1956; George Stevens
- Good Morning Babilonia; États-Unis/Italie/France; 1987; Paolo et Vittorio Taviani
- Good Morning England; Grande-Bretagne; 2009; Richard Curtis
- Hamlet goes business; Finlande; 1987; Aki Kaurismaki
- Hiver 54, l’abbé Pierre; France; 1989; Denis Amar
- Il Boom; Italie; 1963; Vittorio De Sica
- It’s a free world; Grande-Bretagne; 2007; Ken Loach
- Itinéraire Bis; France; 1983; Christian Drillaud
- Itinéraire d’un enfant gâté; France; 1988; Claude Lelouch
- Jean de Florette; France; 1986; Claude Berri
- Jeanne la Française; Joanna Francesa; Brésil/France; 1973; Carlos Diegues
- Jerry Maguire; États-Unis; 1996; Cameron Crowe
- J’invente rien; France; 2006; Michel Leclerc
- Judith Therpauve; France; 1978; Patrice Chéreau
- Korczak; Korczak; Pologne/RFA/France; 1989; Andrzej Wajda
- La Belle Équipe; France; 1936; Julien Duvivier
- La Boutique de la famille Lin Linjia Puzi; Chine; 1959; Shui Hua
- La Graine et le mulet; France; 2007; Abdellatif Kechiche
- La grande nuit; Big Night; États-Unis; 1997; Campbell Scott, Stanley Tucci
- La Liste de Schindler; Schindler’s List; États-Unis; 1994; Steven Spielberg
- La Maîtresse de fer; The Iron Mistress; États-Unis; 1952; Gordon Douglas
- La mer à boire; France; 2012; Jacques Maillot
- La terre tremble (épisode de la mer); La terra trema (episodio del mare); Italie; 1948; Luchino Visconti
- La truite; France; 1982; Joseph Losey
- La Vérité si je mens !; France; 1997; Thomas Gilou
- La vie de Thomas Edison; Edison the Man; États-Unis; 1940; Clarence Brown
- La Zizanie; France; 1978; Claude Zidi
- L’affaire; France; 1994; Sergio Gobbi
- L’affaire Mattei; Italie; 1972; Francesco Rosi
- L’amateur; Pologne; 1979; Krzystof Kieslowski
- L’apprentissage de Duddy Kravitz; The Apprenticeship of Duddy Kravitz; Canada; 1974; Ted Kotcheff
- Largo Winch; France; 2008; Jérôme Salle
- Larry Flynt; The People Vs Larry Flynt; États-Unis; 1996; Milos Forman
- L’associé; France; 1979; René Gainville
- L’autre moitié du ciel; La mitad del cielo; Espagne; 1986; Manuel Gutierrez Aragon
- Le Caïman; France/Italie; 2006; Nanni Moretti
- Le crime de M. Lange; France; 1936; Jean Renoir
- Le goût des autres; France; 1999; Agnès Jaoui
- Le Grand Restaurant; France; 1966; Jacques Besnard
- Le Grand Ziegfeld; The Great Ziegfeld; États-Unis; 1936; Robert Z. Leonard
- Le Graphique de Boscop; France; 1976; Sotha et Georges Dumoulin
- Le Maître des îles; The Hawaiians; États-Unis; 1970; Tom Gries
- Le petit baigneur; France; 1968; Robert Dhéry
- Le Petit Marcel; France; 1976; Jacques Fansten
- Le Roi de la bière; What ! No Beer ?; États-Unis; 1933; Edward Sedgwick
- Le Roi du tabac; Bright Leaf; États-Unis; 1950; Michael Curtiz
- Le téléphone rose; France; 1975; Édouard Molinaro
- L’envie; Envy; États-Unis; 2004; Barry Levinson
- Les ambitieux; The Carpetbaggers; États-Unis; 1964; Edward Dmytryk
- Les bouchers verts; De gronne slagtere; Danemark; 2005; Anders Thomas Jensen
- Les Ensorcelés; The Bad and the Beautiful; États-Unis; 1952; incente Minnelli
- Les grandes familles; The Possessors; France; 1958; Denys de La Patellière
- Les grandes gueules; France; 1965; Robert Enrico
- Les P’tites Têtes; France; 1982; Bernard Menez
- Les toilettes du pape; El Bano del Papa; Uruguay; 2008; Enrique Fernandez et César Charlone
- Les tortues volent aussi; Iran; 2005; Bahman Ghobadi
- Les vers à soie du printemps; Chun Can; Chine; 1933; Cheng Bugao
- L’État de grâce; France; 1986; Jacques Rouffio
- L’héritier; France; 1972; Philippe Labro
- L’homme au complet blanc; The Man in the White suit; Grande-Bretagne; 1951; Alexander Mackendrick
- L’or maudit; Sutter’s Gold; États-Unis; 1936; James Cruze
- L’Or noir de l’Oklahoma; Oklahoma Crude; États-Unis; 1972; Stanley Kramer
- Ma petite entreprise; France; 1999; Pierre Jolivet
- Moi y’en a vouloir des sous; France; 1972; Jean Yanne
- Mon pote; France; 2010; Marc Esposito
- Mondovino; France/États-Unis/Italie/Argentine; 2004; Jonathan Nossiter
- Monsieur Batignole; France; 2002; Gérard Jugnot
- Montparnasse Pondichéry; France; 1993; Yves Robert
- My beautiful Laundrette; Grande-Bretagne; 1985; Stephen Frears
- Nickelodeon; États-Unis; 1976; Peter Bogdanovich
- Panique à Hollywood; What just happened ?; États-Unis; 2008; Barry Levinson
- Petit à petit; France; 1971; Jean Rouch
- Potiche; France; 2010; François Ozon
- Protection rapprochée; Livvakterna; Suède; 2001; Anders NILSSON
- Que les gros salaires lèvent le doigt!; France; 1982; Denys Granier-Deferre
- Raining Stones; Grande-Bretagne; 1993; Ken Loach
- Rendez-vous, Champs-Élysées; France; 1937; Jacques Houssin
- Rockers; Jamaïque/États-Unis; 1978; Theodoros Bafaloukos
- Romance américaine; An American Romance; États-Unis; 1944; King Vidor
- Romuald et Juliette; France; 1989; Coline Serreau
- Sauvez le tigre !; Save the Tiger!; États-Unis; 1972; John G. Avildsen
- Schmock Fire Sale; États-Unis; 1975; Alan Arkin
- Sex-Shop; France; 1972; Claude Berri
- Shampoo; États-Unis; 1975; Hal Ashby
- Shower; 洗澡; pinyin: Xǐ zǎo; Chine; 1999; Zhang Yang
- Soul Kitchen; France/Allemagne; 2010; Fatih Akin
- Souvenirs d’en France; France; 1975; André Téchiné
- Soyez sympas, rembobinez; Be kind rewind; États-Unis; 2008; Michel Gondry
- Studio 54; États-Unis; 1999; Mark Christopher
- Tampopo; Japon; 1986; Juzo Itami
- Betsy; The Betsy; États-Unis; 1978; Daniel Petrie
- The Full Monty, le grand jeu; The Full Monty; Grande-Bretagne; 1997; Peter Cattaneo
- The King of Marvin Gardens; États-Unis; 1971; Bob Rafelson
- 2010, "The Social Network" *; États-Unis; réalisé par David Fincher. Un film qui raconte la création de Facebook et la montée de Mark Zuckerberg.
- The van; Grande-Bretagne; 1996; Stephen Frears
- There will be blood; États-Unis; 2007; Paul Thomas Anderson
- Thomas Gordeïev; Foma Gordeev; URSS (Russie); 1959; Mark Donskoï
- Tout feu tout flamme; France; 1981; Jean-Paul Rappeneau
- Train, amour et crustacés; It happened to Jane; États-Unis; 1959; Richard Quine
- Travail au noir; Moonlighting; Grande-Bretagne; 1982; Jerzy Skolimowski
- Trois enfants dans le désordre; France; 1966; Léo Joannon
- Tucker: The Man and his Dream; États-Unis; 1988; Francis Ford Coppola
- Un certain jour; Un certo Giorno; Italie; 1969; Ermanno Olmi
- Un éclair de génie; Flash of genius; États-Unis; 2009; Marc Abraham
- Un linceul n’a pas de poches; France; 1975; Jean-Pierre Mocky
- Un nouveau russe Platon Makovski; France/Russie/Allemagne; 2001; Pavel Lounguine
- Un si joli village; France; 1978; Étienne Périer
- Un type comme moi ne devrait jamais mourir; France; 1976; Michel Vianey
- Une étrange affaire; France; 1981; Pierre Granier-Deferre
- Une femme d’affaires Rollover; États-Unis, 1981; Alan J. Pakula
- Une femme extraordinaire Lucy Gallant; États-Unis; 1955; Robert Parrish
- Une riche affaire; It’s a gift; États-Unis; 1934; Norman Z. McLeod
- Une vie meilleure; France/Canada; 2012; Cédric Kahn
- Vassa Vas’ja Zeleznova; URSS (Russie); 1982; Gleb Panfilov
- Yi Yi Yi Yi; Taïwan; 2000; Edward Yang
Informations complémentaires
Notes et références
- ↑ Les descriptions de la vie ouvrière et urbaine dans les romans de Charles Dickens sont sinistres. Les usines sont caractérisées par le poète anglais William Blake comme des moulins sombres et sataniques.
- ↑ Les analyses de Robert Lichter font réfléchir sur la façon dont les médias de divertissement couvrent la vie économique et politique aux États-Unis. Ce professeur a dirigé le Center for Media and Public Affairs à Washington, D.C., installé au sein de l'université George Mason. Il a introduit le concept dadvotainment, qui est la combinaison de ladvocacy (avocat) socio-economico-politique et du divertissement (entertainment). C'est-à-dire que les journalistes et les animateurs de télévision sont devenus des procureurs généraux faisant leur plaidoyer contre le monde des dirigeants et des personnes politiques soutenant les grandes entreprises. Robert Lichter a fourni une perspective historique des valeurs véhiculées par les programmes télévisés américains par rapport à la génération précédente et il a constaté qu'au moment de ses recherches, Hollywood était déconnectée de l'Amérique traditionnelle. En général, les entrepreneurs et les dirigeants d'entreprise sont représentés de façon négative par la télévision et le cinéma.
- 1987, S. Robert Lichter, Linda S. Lichter, Stanley Rotham, "Video Villains: The TV Businessman 1955-1986", Washington, D.C.: Center for Media and Public Affairs, pp17-21
- 1994,
- S. Robert Lichter, "Economic and Political Perspectives in the Entertainment Media", In: T. William Boxx, Gary M. Quinlivan, dir., "The Cultural Context of Economics and Politics, Lanham: University Press of America, Inc., pp27-34
- S. Robert Lichter, Linda S. Lichter, Daniel Amundson, "Does Hollywood Hate Business or Money?", Center for Media and Public Affairs, p27
- ↑ Synopsis : Une journaliste et son caméraman filment clandestinement un incident dans une centrale nucléaire. Le reportage, jugé trop brûlant, est refusé par la télévision.
- ↑ Synopsis : Norma Rae, divorcée et mère de deux enfants, est ouvrière du textile dans une petite ville du sud des États-Unis. À l'arrivée d'un délégué syndical de New York, elle se lance à ses côtés dans un combat contre le patronat et ce malgré l'hostilité générale.
- ↑ Synopsis : Karen Silkwood, employée dans une usine de traitement nucléaire, voit un de ses collègues de travail contaminé. Malgré les intimidations de sa hiérarchie, elle va tenter de mettre à jour de sombres affaires mettant en danger le personnel.
- ↑ Synopsis : Bud Fox est courtier dans une banque d’affaire de Wall Street. Il est ambitieux, un jeune loup aux dents longue qui rêve d’avoir Gordon Gekko comme client, l’un des hommes les plus puissants du monde de la finance. Pour séduire Gekko, Fox lui livre des secrets fournis par son père. Dès lors, Gekko le prend sous son aile et l’affranchit aux secrets de la finance de haute volée. Pour Fox, une nouvelle vie commence, faite de luxe, d’argent, de filles faciles et d’appartements de grand standing. Mais aussi de corruption, de détournements, de mensonges et de trahisons. Et dans ce monde en guerre, Bud Fox pourrait perdre bien plus que son âme.
- ↑ Robert L. Formaini, 2001, "Free markets on film: Hollywood and capitalism", Journal of Private Enterprise, Vol 16, Spring, pp122–129
- ↑ La série se déroule à la fin du XIXe siècle (après la guerre de Sécession) dans une petite ville (née du Gold Rush) du Nevada, Virginia City, et dans le ranch de la famille Cartwright, le Ponderosa situé en périphérie. La famille est composée d'un veuf, Ben Cartwright, et de trois fils de trois mariages différents. L'action, comme celle de la plupart des séries télévisées western, est déclenchée par l'arrivée de visiteurs qui viennent troubler l'harmonie organique du ranch et de la ville. Le problème est résolu par l'intervention de la famille Cartwright. La seule source de tension interne est la façon dont les habitants de Virginia City, définis comme de braves gens, sont susceptibles de céder au mal, contrairement aux Cartwright, moralement supérieurs.
- ↑ Cette série raconte la vie de la riche famille Ewing, exploitants pétroliers vivant dans un luxueux ranch au Texas non loin de Dallas. Entre règlements de comptes et mensonges, tous les coups sont permis dans l’industrie du pétrole. J. R, personnage machiavélique, est prêt à tout pour se débarrasser de ses ennemis et asseoir la puissance de la compagnie Ewing.
- ↑ « La représentation de l'entrepreneur au cinéma : c'est encore loin l'Amérique ? », Revue de l’Entrepreneuriat, Vol 12, pp143-169
- ↑ Le film Coluche, l’histoire d’un mec réalisé par Antoine de Caunes en 2008 (France) ne correspond pas à l'action d'entrepreneur social avec sa création des Restaurants du cœur, mais plutôt à son activité d'humoriste. Ed Wood joué par Johnny Depp en 1995 aux États-Unis, réalisé par Tim Burton raconte l'histoire d'un scénariste et producteur à la recherche de fonds pour créer ses films de série B. Dans un sens pris par Ludwig von Mises, le film représente bien des actions entrepreneuriales, mais il ne peut pas être catalogué dans le registre des entrepreneurs tel que le commun des mortels le conçoit.
- ↑ "La représentation de l'entrepreneur au cinéma : c'est encore loin l'Amérique ?", Revue de l’Entrepreneuriat, Vol 12, pp143-169. # 2007, Damages; États-Unis; Daniel Zelman, Glenn Kessler, Todd A. Kessler est une série TV produite en plusieurs séisons de 2007 à 2012 a été ôtée de la liste
Bibliographie
- 2006, Lawrence Reed, "Free-Market Moments on the Silver Screen. Hollywood Occasionally Takes a Break from Vilifying Capitalism", The Freeman, Vol 56, n°4, May, pp14-15 [lire en ligne]
Liens externes
- (en)"Business in the Movies", par David Boaz
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