Vous pouvez contribuer simplement à Wikibéral. Pour cela, demandez un compte à adminwiki@liberaux.org. N'hésitez pas !


Différences entre les versions de « Thomas Jefferson »

De Wikiberal
Aller à la navigation Aller à la recherche
Ligne 61 : Ligne 61 :


== Littérature secondaire ==
== Littérature secondaire ==
* [[1893]], Paul L. Ford, dir., "The Writings of Thomas Jefferson", New York: Putnam's


* [[1913]], J. S. Williams, "Thomas Jefferson: His permanent influence on American institutions", New York: Columbia University Press
* [[1913]], J. S. Williams, "Thomas Jefferson: His permanent influence on American institutions", New York: Columbia University Press

Version du 13 décembre 2011 à 15:27

Thomas Jefferson
Homme politique

Dates 1743-1826
Thomas Jefferson.jpg
Tendance
Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur Thomas Jefferson

Citation « Commerce avec toutes les nations, alliance avec nulle d'entre elles : telle devrait être notre devise. »
Interwikis sur Thomas Jefferson
Librairal

Thomas Jefferson, (13 avril 1743- 4 juillet 1826), est le troisième président des États-Unis d'Amérique de 1801 à 1809. C'est aussi un homme d'État, un philosophe politique ne cachant pas ses sympathies francophiles, un agronome, un propriétaire terrien, un architecte, un archéologue, un auteur et plus généralement une personnalité très éclectique dans ses connaissances et ses réalisations. Ami de plusieurs figures des Lumières françaises, cette figure de la Révolution américaine a traduit et préfacé en 1811 le Commentaire sur l'Esprit des Lois (écrit en 1808) de Antoine-Louis Destutt de Tracy, interdit en France.

Biographie

Le 1 juillet 1776, le Congrès continental décide la rédaction de la Déclaration d'indépendance des États-Unis ; un comité de rédaction est formé qui comprend, outre Jefferson, John Adams, Roger Sherman, Benjamin Franklin et Robert Linvingston. Le document sera approuvé le 4 juillet.

Le 11 juin 1781, le Congrès nomme une commission chargée de négocier la paix avec le Royaume-Uni. Thomas Jefferson en fera partie. Il sera ensuite nommé ambassadeur en France, où il succèdera à Benjamin Franklin, de 1785 à 1789.

Le 22 juillet 1789, Jefferson devient le premier ministre des affaires étrangères dans le gouvernement de George Washington.

Il fonde en 1797 le Parti antifédéraliste, qui prône un pouvoir fédéral très restreint et donne aux États la quasi totalité des pouvoirs sur la politique intérieure.

Présidence

Le Collège électoral se réunit le 3 décembre 1800 mais il ne peut départager les deux candidats Thomas Jefferson et Aaron Burr. Conformément à la Constitution c'est la Chambre des représentants qui élit alors le président ; il lui faudra 36 tours avant de désigner Jefferson.

Le 17 février 1801 Jefferson emporte finalement la présidence, paradoxalement grâce à l'aide de son ennemi juré, Alexander Hamilton, qui voit en lui un moindre mal qu'en Burr, qu'il trouve malhonnête, et ne méritant pas de recevoir les rênes du gouvernement, mais aussi après avoir promis de supprimer toutes les taxes intérieures, le gouvernement fédéral n'étant financé qu'à partir des droits de douane.

Le 4 mars : investiture de Thomas Jefferson en tant que troisième président des États-Unis d’Amérique. La cérémonie se déroule pour la première fois à Washington, DC. Dans son discours Jefferson dit que : « bien que la volonté de la majorité doit toujours prévaloir, cette volonté doit rester raisonnable ; la minorité dispose de droits égaux que la loi doit protéger et le viol de ces droits constitue une oppression ».

En 1802, le Congrès supprime toutes les taxes intérieures à l'exception de celle sur le sel et le gouvernement fédéral ne peut se financer que sur les droits de douane.

Jefferson envoie deux émissaires auprès de Napoléon pour négocier l'achat de la Nouvelle-Orléans. Ils se voient offrir l'ensemble de la Louisiane, c’est-à-dire les treize états actuels qui sont situés entre le Mississippi et les Montagnes Rocheuses soit (2 000 000 km²) - ne pas confondre avec l'État actuel nommé Louisiane - pour 22,5 M$. Jefferson approuve cet achat qui sera ratifié par le Congrès le 30 avril 1803 et qui entraîne un quasi-doublement de la surface des États-Unis.

Le 5 décembre 1804, Jefferson est réélu pour un second mandat présidentiel de quatre ans.

Politique étrangère

Jefferson essaye de maintenir la neutralité des États-Unis dans les guerres européennes en particulier celles entre la France de Napoléon et les forces coalisés qui s’opposent à ses conquêtes. Il tente aussi de maintenir ouverte les voies maritimes face aux attaques des corsaires et pirates ce qui l’amène à renforcer la marine de guerre.

Politique intérieure

Jefferson est partisan du droit des États plutôt que du droit fédéral. Il réduit les dépenses de son gouvernement et rembourse une partie de la dette nationale ce qui lui permet de financer l’acquisition de la Louisiane. Il est l'un des initiateurs de l'expédition Lewis et Clark chargée de remonter le Missouri et d'atteindre la côte pacifique.

Citations

  • « Le meilleur gouvernement est celui qui gouverne le moins. »
  • « Quand les citoyens craignent leur gouvernement, il y a tyrannie; quand le gouvernement craint ses citoyens, il y a liberté. »
  • « L'arbre de la liberté doit être revivifié de temps en temps par le sang des patriotes et des tyrans. »
  • « Une démocratie n'est rien de plus que la loi de la foule, suivant laquelle 51% des gens peuvent confisquer les droits des 49 autres. »
  • « Commerce avec toutes les nations, alliance avec nulle d'entre elles : telle devrait être notre devise. »
  • « Je n'ai pas l'ambition de gouverner les hommes, c'est un devoir pénible et ingrat. »
  • « Les nations en guerre perpétuelle dépensent leur énergie dans la destruction du travail, de la propriété et de la vie de leurs concitoyens. »
  • « La liberté licite est l'action non entravée selon notre volonté dans les limites dessinées autour de nous par les droits égaux d'autrui. Je n'ajoute pas dans les limites de la loi, parce que celle-ci n'est souvent que la volonté du tyran, et il en est toujours ainsi quand elle viole les droits des individus. »
  • « La plus forte raison pour les gens de conserver le droit de porter des armes est, en ultime ressort, de se protéger eux-mêmes contre la tyrannie du gouvernement. »
  • « Obliger un homme à payer des impôts pour la propagation d'idées qu'il désapprouve et abhorre est scandaleux et tyrannique. »

Bibliographie

Littérature secondaire

  • 1893, Paul L. Ford, dir., "The Writings of Thomas Jefferson", New York: Putnam's
  • 1913, J. S. Williams, "Thomas Jefferson: His permanent influence on American institutions", New York: Columbia University Press
  • 1931, Gilbert Chinard, dir., The Correspondance of Jefferson and Dupont de Nemours, Baltimore: Johns Hopkins University Press
  • 1933, W. Gould, "The religious opinions of Thomas Jefferson", The Mississippi Valley Historical Review, 20(2)
  • 1944, A. Koch, W. Peden, dir., "The life and selected writings of Jefferson", New York: Random House
  • 1959, Lester J. Cappon, dir., "The Complete Correspondence Between Thomas Jefferson, Abigail and John Adams 1777-1804, 1812-1826", 2 volumes, University of North Carolina Press, Chapel Hill, North Carolina
  • 1993, Andreas K. Winterberger, Thomas Jefferson – Gegner des Staatsaktivismus [Thomas Jefferson - adversaire de l'activisme de l'Etat], Schweizer Monatshefte, n°7/8, Juli/August
  • 1994, M. Peterson, "Jefferson and religious freedom", The Atlantic Monthly, 274(6).
  • 1998, E. S. Gaustad, "Thomas Jefferson, religious freedom, and the Supreme Court", Church History, 67(4)
  • 1999, J. Appleby et T. Ball, dir., "Thomas Jefferson: Political Writings", Cambridge: Cambridge University Press
  • 2000,
    • G. W. Sheldon, "Liberalism, classicism, and Christianity in Jefferson's political thought", In: G. W. Sheldon & D. Dreisbach, dir., "Religion and political culture in Jefferson's Virginia", New York: Rowman & Littlefield Publishers, Inc., pp93-106
    • G. W. Sheldon & D. Dreisbach, dir., "Religion and political culture in Jefferson's Virginia", New York: Rowman & Littlefield Publishers, Inc.
  • 2001, H. Arthur Scott Trask, Thomas Jefferson: Classical-Liberal Statesman of the Old Republic, In: John V. Denson, dir., Reassessing the Presidency: The Rise of the Executive State and the Decline of Freedom, Auburn, Ala.: Ludwig von Mises Institute, pp45-104

Liens externes


6784-Tatice-Chronometre.png Accédez d'un seul coup d’œil au portail sur l'histoire du libéralisme et de la liberté.


La liberté guidant le peuple.png Accédez d'un seul coup d’œil au portail consacré au libéralisme politique.