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Différences entre les versions de « Féminisme »

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=== Synthèse : typologies des mouvements féministes ===
=== Synthèse : typologies des mouvements féministes ===
==== Le féminisme libéral ====
==== Le féminisme libéral ====
Voir [[IFéministe]] et Hubertine Auclert.
Voir [[IFéministe]] et [https://fr.wikipedia.org/wiki/Hubertine_Auclert Hubertine Auclert].


== Libéralisme et féminisme ==
== Libéralisme et féminisme ==

Version du 27 janvier 2022 à 19:34

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Définition

Le féminisme est un ensemble d'idées politiques, philosophiques et sociales cherchant à promouvoir les droits des femmes et leurs intérêts dans la société civile. La pensée féministe vise en particulier l'amélioration du statut des femmes dans les sociétés où la tradition établit des inégalités fondées sur le sexe. Le féminisme travaille à construire de nouveaux rapports sociaux et développe des outils propres à la défense des droits des femmes et de leurs acquis. Ce mouvement est soutenu par diverses théories sociologiques et philosophiques.

Origine et histoire du féminisme

Naissance des mouvements féministes

Du féminisme des années 1970 aux débats contemporains

Synthèse : typologies des mouvements féministes

Le féminisme libéral

Voir IFéministe et Hubertine Auclert.

Libéralisme et féminisme

Pour les libéraux, la discrimination basée sur la différence des sexes, tout comme la discrimination positive ou la parité, est en contradiction avec le principe d'égalité en droit, pilier fondamental du libéralisme politique. On peut admettre que la loi traite différemment des individus qui sont dans des situations différentes mais on ne peut pas souscrire à l'aspect interventionniste de la parité et de la discrimination positive, parce que cela porte atteinte à la liberté des électeurs qui est de voter pour qui ils veulent. Cela dit, le féminisme libéral ne revendique pas la discrimination positive ou la parité, a contrario du féminisme radical.

Par exemple, l'opinion selon laquelle les femmes gagnent, en moyenne, moins que les hommes à compétence égale, à supposer qu'elle soit avérée, ne doit pas servir de prétexte à aucune ingérence étatique. Les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes peuvent surtout s'expliquer par les choix professionnels faits dans le marché du travail, le type et durée des contrats, le plus souvent les femmes travaillent à temps partiel.

Le revenu moyen inférieur des femmes peut être expliqué par plusieurs raisons, dont aucune ne suppose une discrimination «sexiste» irrationnelle. L’une d’elles est le fait que la grande majorité des femmes travaillent quelques années et consacrent ensuite une grande partie de leurs années productives à élever des enfants, après quoi elles peuvent décider ou non de réintégrer le marché du travail. Par conséquent, elles tendent à travailler principalement dans des secteurs ou dans des types d’emplois qui n’exigent pas d’engagement de carrière à long terme. (...) Cette tendance générale à passer des années à élever des enfants explique aussi en grande partie l’échec à promouvoir les femmes vers des emplois de rang supérieur. (Murray Rothbard, Le Grand Problème de la Libération des Femmes : Clair et Sans Détour)

Rothbard note aussi que l'objection que les postes de direction sont occupés davantage par des hommes que des femmes ne relève pas d'une « pratique discriminatoire » et ne justifie pas l'instauration de quotas : il rappelle que certaines professions sont davantage occupées, par exemple, par des juifs, et qu'on n'imagine pas opérer des « purges » pour rétablir une improbable « équité » en faveur des non-juifs. Pour lui, le féminisme revendicateur est une forme d'antilibéralisme promu par la gauche pour opprimer le travailleur blanc moyen.

Nous pouvons ajouter que le mouvement féministe, de plus en plus politisé et militant, contribue fortement à l'exacerbation des sentiments de discrimination, aggravant de fait les relations entre hommes et femmes. Bien entendu, l'harcèlement sexuel est inacceptable et condamnable, toutefois le point de vue selon laquelle tout homme est un machiste et sexiste en puissance ne contribue pas forcément à rendre justice aux situations inacceptables réelles. Développer des sentiments de haine et mépris envers le sexe opposé est dans tous les cas, qu'on soit homme ou femme, une situation à risque et inacceptable.

Bibliographie

  • 2004, Deborah Walker, Jerry W. Dauterive, Elyssa Schultz et Walter Block, The Feminist Competition/Cooperation Dichotomy: A Critique, Journal of Business Ethics, Vol 55, n°3, December, pp241-252

Corrélats

Citations

  • Ô femmes ! Vous, les victimes [...], écoutez-moi. La nature et la société ont déshérité la moitié de l’espèce humaine ; force, courage, génie, indépendance, tout appartient aux hommes. (Germaine de Staël)
  • Le féminisme a échoué, il a fini par être récupéré par la gauche. (Susan Easton, Women Entrepreneurs)
  • Ne sous-estimez jamais le pouvoir d'une femme en colère ! (Susan Easton, Women Entrepreneurs)
  • Je n'ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je sais, c'est que les gens me traitent de féministe à chaque fois que mon comportement ne permet plus de me confondre avec une prostituée ou un paillasson. (Rebecca West)
  • Appeler les femmes le sexe faible est un mensonge. C’est une injustice des hommes faite aux femmes. Si la non-violence est la loi de nos êtres, le futur est avec les femmes. (Mohandas Gandhi)
  • L'instruction, je l'ai toujours dit : si tu l'as, tu peux exploiter les gens ; si tu ne l'as pas, tu ne peux exploiter que des gonzesses. (citation du film Le chemin des écoliers, 1959)
  • La femme remonte à la plus haute Antiquité. Elle est coiffée d’un haut chignon. C’est elle qui reçoit le facteur, qui reprise les chaussettes, et fait le catéchisme aux enfants. (Alexandre Vialatte en 1968)
  • Tout à leur obsession d’une égale répartition des tâches ménagères entre hommes et femmes – la grande affaire des féministes du genre, le croiriez-vous ? – ces féministes ne comprennent pas qu’elles s’inscrivent dans une théorie plus globale qui sape le fondement même du combat des femmes, en niant la spécificité, et en dernière analyse la réalité même, de leur sexe. (Drieu Godefridi, 30/07/2015)
  • A l'heure des révolutions démocratiques, les "femmes" ont été placées en marge de la politique dans le discours sur la différence sexuelle. Le féminisme est né de la contestation de cette exclusion. Son but était d'éliminer la "différence sexuelle" de la politique, et pourtant il devait le faire au nom des "femmes" (qui sont elles-mêmes un produit dans le discours de la "différence sexuelle"). Et dans la mesure où il œuvrait en faveur des "femmes", le féminisme reproduisait cette "différence sexuelle" qu'il tentait d'éradiquer. Toute son histoire en tant que mouvement politique repose sur ce paradoxe : la nécessité d'affirmer et de refuser à la fois la "différence sexuelle". (Joan Wallach Scott, 1998)
  • La femme qui aspire à être l'égale de l'homme manque singulièrement d'ambition. (Dominique Quessada)
  • La femme sera vraiment l'égale de l'homme le jour où, à un poste important, on mettra une femme incompétente. (Françoise Giroud)
  • Le second bienfait, qu'on peut attendre de la liberté qu'on donnera aux femmes d'user de leurs facultés, en les laissant choisir librement la manière de les employer, en leur ouvrant le même champ d'occupation, et leur proposant les mêmes prix et les mêmes encouragements qu'aux hommes, serait de doubler la somme des facultés intellectuelles que l'humanité aurait à son service. (...) L'extension de la sphère d'activité des femmes aurait l'heureux résultat d'élever leur éducation au niveau de celle de l'homme, et de les faire participer à tous ses progrès. Mais, indépendamment de cela, le seul abaissement de la barrière serait par lui-même un enseignement de la plus haute valeur. (John Stuart Mill, De l'assujettissement des femmes, 1869)
  • Le discours féministe est fondé sur la culpabilisation. Comme le tiers-mondisme, il est un exercice de victimolâtrie. (Christian Michel)
  • Beaucoup de féministes haïssent l'homme et persécutent les femmes qui jouissent des plaisirs de l'amour, uniquement parce qu'elles n'ont pas pu trouver un homme qui les aime. De tout temps, on a remarqué qu'un grand nombre d'êtres humains méprisent ce qu'ils ne peuvent avoir, et tiennent pour louable ce mépris chez eux-mêmes et chez les autres. (Vilfredo Pareto, Traité de sociologie générale)
  • Le féminisme libéral se distingue du féminisme étatiste par son objectif. Le premier vise une égalité des chances, le deuxième une égalité des résultats. La même chance d’être directrice contre l’obligation d’avoir 50 % de directrices, que les préférences pour le management soient fortes ou non. (Emmanuel Garessus, 21/01/2019)
  • Ces deux derniers siècles, l’une des principales contributions du féminisme a consisté à remettre en cause les notions collectivistes de sexe, de combattre pour le droit de chacun à être aussi «féminin» ou «masculin» qu’il le désire et d’accorder aux femmes le droit de vivre de manière aussi traditionnelle, aussi radicale qu’elles le veulent. (Elizabeth Nolan Brown, [1])
  • L’histoire de la femme est l’histoire de la pire forme de tyrannie que le monde ait jamais connue : la tyrannie du faible sur le fort. C’est la seule tyrannie qui perdure. (Oscar Wilde)
  • À aucune époque le sexe faible n’a été traité avec autant d’égards de la part des hommes qu’à notre époque. C’est une conséquence de notre penchant et de notre goût foncièrement démocratique, tout comme notre manque de respect pour la vieillesse. Faut-il s’étonner si ces égards ont dégénéré en abus ? On veut davantage, on apprend à exiger, on trouve enfin ce tribut d’hommages presque blessant, on préférerait la rivalité des droits, le véritable combat. En un mot, la femme perd de sa pudeur. Ajoutons de suite qu’elle perd aussi le goût. Elle désapprend de craindre l’homme. (Friedrich Nietzsche)
  • L’éternel quiproquo entre les femmes et les hommes : les unes veulent des lendemains sans aventure, les autres des aventures sans lendemain. (Roland Jaccard, 2020)

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