Charles Johnson

Charles Johnson
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Tendance	Libertarien
Nationalité	États-Unis
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Interwikis sur Charles Johnson

Charles W. Johnson, connu sous le pseudonyme de Rad Geek, est un auteur et militant libertarien américain né à San Antonio, dans le Texas. Il a obtenu une licence en philosophie (summa cum laude) à l'Université d'Auburn. Il a été une figure significative dans la promotion de la théorie anarchiste du marché et de l'anarchisme individualiste depuis les années 2000. Sous le pseudonyme de Rad Geek (de 2003 à 2014), il a joué un rôle actif en tant qu'écrivain, éditeur et conférencier, promouvant ces idéologie. Son engagement actif dans la promotion des idées anarchistes du marché et de l'anarchisme individualiste s'est exprimé de différentes manières, allant de l'écriture à la prise de parole en public pour partager et défendre ces idéologies. Il fut directeur et chercheur au Molinari Institute. Il a écrit régulièrement des articles dans la revue The Freeman et de The Industrial Radical, Reason ou Free Voices,. Il était également membre du réseau de la faculté "FEE" (Foundation for Economic Education). De plus, il a fait partie du comité du Center for a Stateless Society.

La Voie de la Liberté Économique

Charles Johnson a consacré un article dans la revue The Freeman (2007) pour explorer les conséquences de l'intervention gouvernementale sur la vie des personnes défavorisées. Son analyse pointue remet en question le modèle étatique dominant et propose une vision alternative axée sur la liberté économique.

• . La saga des médallions de taxi à New York. Johnson aborde la question des médallions de taxi, symboles d'un marché réglementé. Ces restrictions imposent des coûts prohibitifs aux conducteurs indépendants, contribuant ainsi à une économie monopolistique. À travers des exemples concrets, Johnson expose comment les réglementations et les licences gouvernementales entravent la capacité des individus à créer des opportunités indépendantes, particulièrement dans des domaines comme la coiffure ou la cuisine de rue.

• . La Contrainte sur la Mobilité Sociale : La triste histoire des quartiers délaissés. L'auteur souligne comment les interventions étatiques créent et renforcent la dilapidation des quartiers défavorisés, limitant ainsi la mobilité sociale en restreignant l'accès à des logements plus favorables dans des quartiers plus aisés.

• . Le rôle de la bureaucratie dans la perpétuation de la pauvreté. Johnson dénonce le modèle corporatiste étatique, le comparant à un centre commercial, uniforme et réglementé. Il plaide en faveur d'un marché libre, décrit comme un bazar dynamique, décentralisé et propice à la créativité et à l'indépendance économique.

L'article de Charles Johnson appelle à repenser le rôle de l'État dans la vie économique des individus, plaidant pour une approche plus libre et décentralisée. Il remet en question les normes établies, avec l'espoir de voir se créer des opportunités plus équitables pour tous.

La théorie sur le libertarianisme épais

La théorie de Charles Johnson sur le libertarianisme épais met en lumière deux approches distinctes dans la philosophie libertarienne : le libertarianisme mince et le libertarianisme épais. Le libertarianisme mince, ou "thin libertarianism", se concentre principalement sur le principe de non-agression et de la liberté négative, considérant que l'obligation morale fondamentale est de ne pas violer les droits des autres. En revanche, le libertarianisme épais, ou "thick libertarianism", va au-delà de la simple non-agression pour inclure d'autres préoccupations sociales, culturelles ou morales. Johnson soutient que les libertariens devraient s'engager dans des questions telles que l'égalité des sexes, les inégalités économiques, l'environnement, etc., car la pleine réalisation de la liberté individuelle nécessite un contexte social et culturel favorable à la dignité humaine, à l'égalité et à la justice.

Comparaison entre le libertarianisme mince et épais

• . Points communs. Tant le thin libertarianism que le thick libertarianism partagent un engagement envers la liberté individuelle comme valeur fondamentale. Les deux approches s'opposent à l'intervention excessive de l'État dans la vie des individus et plaident en faveur d'une plus grande autonomie individuelle.

• . Principales différences. Le libertarianisme mince se concentre principalement sur la non-agression et les droits individuels, tandis que le libertarianisme épais élargit son champ d'intérêt pour inclure des questions sociales, culturelles et morales. Le thin libertarianism considère la liberté principalement comme une absence de coercition, tandis que le thick libertarianism insiste sur la nécessité d'un contexte social et culturel favorable à la pleine réalisation de la liberté individuelle. Alors que le thin libertarianism adopte souvent une approche minimaliste en matière de gouvernance, préconisant une réduction drastique du rôle de l'État, le thick libertarianism peut soutenir des mesures politiques plus interventionnistes pour atteindre ses objectifs sociaux et culturels.

• . Exemples de situations où les deux approches diffèrent. Alors que les thick libertarians soutiennent souvent des politiques visant à promouvoir l'égalité des sexes, comme l'égalité des chances et la lutte contre la discrimination, les thin libertarians peuvent considérer que de telles politiques représentent une ingérence excessive de l'État dans les affaires privées. Les thick libertarians peuvent plaider en faveur de réglementations environnementales plus strictes pour préserver les ressources naturelles et prévenir les dommages écologiques, tandis que les thin libertarians peuvent craindre que de telles réglementations restreignent excessivement la liberté économique. Les thick libertarians peuvent soutenir des programmes de solidarité sociale, tels que l'aide mutuelle et la charité volontaire, pour atténuer les inégalités économiques, tandis que les thin libertarians peuvent estimer que de telles initiatives devraient relever du secteur privé plutôt que de l'intervention gouvernementale.

Réflexion sur l'application pratique du libertarianisme mince et épais

Le débat entre le libertarianisme mince et le libertarianisme épais ne se limite pas à des considérations philosophiques abstraites ; il a des implications concrètes pour les politiques publiques et la société contemporaine.

• . Implications pour les politiques publiques. Le libertarianisme mince privilégie généralement des politiques gouvernementales minimalistes, mettant l'accent sur la réduction des réglementations et des impôts pour promouvoir une plus grande autonomie individuelle. Il plaide en faveur de la protection des droits de propriété et de la liberté de choix individuel dans tous les aspects de la vie. En revanche, le libertarianisme épais soutient souvent des politiques plus interventionnistes dans certains domaines pour remédier aux inégalités économiques, promouvoir l'égalité des sexes et protéger l'environnement. Il encourage le développement de programmes sociaux et de solidarité pour atténuer les effets néfastes de la pauvreté et des injustices sociales. En dehors du faut que les libertariens épais proposent une décentralisation des décisions publiques, il y a très peu de différences avec des adhérents à une politique social-démocrate.

• . Résonance dans la société contemporaine. Le débat entre le thin libertarianism et le thick libertarianism reflète les divergences d'opinions au sein de la société contemporaine concernant le rôle de l'État, les droits individuels et les questions sociales. Les thick libertarians trouve ntun écho chez ceux qui sont préoccupés par les inégalités économiques, le changement climatique et d'autres questions sociales, tandis que les thin libertarians attirent ceux qui prônent une plus grande liberté économique et individuelle.

Informations complémentaires

Publications

• 2007, "Scratching By, How Governement creates proverty as we know it", The Freeman, December, Vol 57, n°10, pp12-17 [lire en ligne]
  • Repros en 2011, "Scratching By", In: Gary Chartier, Charles Johnson, dir., "Markets Not Capitalism. Individualist anarchism against bosses, inequality, corporate power, and structural poverty", London / New York / Port Watson: Minor Compositions, ISBN 978-1-57027-242-4, pp377-384

• 2010,
  • a. "The Health Care Debate Was “Meaningful”? It Just Ain’t So!", The Freeman, March, Vol 60, n°2, pp6-7
  • b. "Opposing the Civil Rights Act Means Opposing Civil Rights? It Just Ain’t So!", The Freeman, September, Vol 60, n°7, pp4-5
  • c. "There’s Too Little Trust in Government? It Just Ain’t So!", The Freeman, November, vol 60, n°9, pp6-7

• 2011,
  • a. avec Gary Chartier, "Markets Not Capitalism. Individualist anarchism against bosses, inequality, corporate power, and structural poverty", London / New York / Port Watson: Minor Compositions, ISBN 978-1-57027-242-4
  • b. avec Gary Chartier, "Introduction", "Markets Not Capitalism. Individualist anarchism against bosses, inequality, corporate power, and structural poverty", London / New York / Port Watson: Minor Compositions, ISBN 978-1-57027-242-4, pp1-16
  • c. "Markets Freed from Capitalism", In: Gary Chartier, Charles Johnson, dir., "Markets Not Capitalism. Individualist anarchism against bosses, inequality, corporate power, and structural poverty", London / New York / Port Watson: Minor Compositions, ISBN 978-1-57027-242-4, pp59-82 (texte écrit en 2010)
  • d. "Libertarianism through Thick and Thin", In: Gary Chartier, Charles Johnson, dir., "Markets Not Capitalism. Individualist anarchism against bosses, inequality, corporate power, and structural poverty", London / New York / Port Watson: Minor Compositions, ISBN 978-1-57027-242-4, pp131-144 (texte écrit en 2008)
  • e. "Two Words on 'Privatization'", In: Gary Chartier, Charles Johnson, dir., "Markets Not Capitalism. Individualist anarchism against bosses, inequality, corporate power, and structural poverty", London / New York / Port Watson: Minor Compositions, ISBN 978-1-57027-242-4, pp283-288 (texte écrit en 2007)
  • f. "We Are Market Forces", In: Gary Chartier, Charles Johnson, dir., "Markets Not Capitalism. Individualist anarchism against bosses, inequality, corporate power, and structural poverty", London / New York / Port Watson: Minor Compositions, ISBN 978-1-57027-242-4, pp391-394 (texte écrit en 2009)
  • g. "The Clean Water Act versus Clean Water", In: Gary Chartier, Charles Johnson, dir., "Markets Not Capitalism. Individualist anarchism against bosses, inequality, corporate power, and structural poverty", London / New York / Port Watson: Minor Compositions, ISBN 978-1-57027-242-4, pp415-420 (texte écrit en 2010)

• 2012,
  • a. "Take the A-Train", The Industrial Radical, Autumn, Vol 1, n°1, pp4-6
  • b. "In Which I Fail to Be Reassured", The Industrial Radical, Autumn, Vol 1, n°1, pp7-12

• 2013, "Progressive Politics: Send In All Your Private Phone Records To Me, Al Franken", The Industrial Radical, Spring, Vol 3, n°1, pp14-15

Liens externes

• (en)Le blog de Charles Johnson

Archives vidéo

• (en) [video]Charles Johnson sur le libertarianisme de gauche

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