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Différences entre les versions de « Utopie »

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Le terme ''utopia'' est un néologisme grec forgé par Thomas More en 1516 pour désigner la société idéale qu'il décrit dans son œuvre (en latin) ''Utopia''. Ce terme est traduit en français par ''utopie''.
Le terme ''utopia'' est un néologisme grec forgé par Thomas More en 1516 pour désigner la société idéale qu'il décrit dans son œuvre (en latin) ''Utopia''. Ce terme est traduit en français par ''utopie''.


Le terme d'utopie peut avoir un aspect positif, comme désignant un idéal vers lequel il faudrait tendre (ainsi l'[[anarcho-capitalisme]] et le [[minarchisme]] peuvent être considérés comme des utopies [[libéral]]es), ou un aspect négatif, qualifiant un rêve irréalisable et irrationnel, une [[illusion]] [[politique]].
Le terme d'utopie peut avoir un aspect positif, comme désignant un idéal vers lequel il faudrait tendre (ainsi l'[[anarcho-capitalisme]] et le [[minarchisme]] peuvent être considérés comme des utopies [[libéral]]es), ou un aspect négatif, qualifiant un rêve irréalisable et irrationnel, une [[illusion]] [[politique]] ([[égalitarisme]], [[communisme]], etc.).


==Voir aussi==
==Voir aussi==

Version du 5 juillet 2013 à 10:11

L’utopie, du grec οὐ-τοπος « en aucun lieu »), est une représentation d'une réalité idéale.

Elle procède d'une tradition que l'on fait remonter à La République de Platon.

Le terme utopia est un néologisme grec forgé par Thomas More en 1516 pour désigner la société idéale qu'il décrit dans son œuvre (en latin) Utopia. Ce terme est traduit en français par utopie.

Le terme d'utopie peut avoir un aspect positif, comme désignant un idéal vers lequel il faudrait tendre (ainsi l'anarcho-capitalisme et le minarchisme peuvent être considérés comme des utopies libérales), ou un aspect négatif, qualifiant un rêve irréalisable et irrationnel, une illusion politique (égalitarisme, communisme, etc.).

Voir aussi

Citations

  • Le libéralisme tend vers ce qui doit être sans égard pour ce qui est. (Lord Acton)
  • Le devoir des intellectuels libéraux est de préparer des utopies de rechange pour le jour où les politiques auront fait faillite ; les utopies d'aujourd'hui sont les réalités de demain. (Friedrich von Hayek)
  • Ce qui nous manque, c’est une utopie libérale, un programme qui ne semble être ni une simple défense des choses existantes, ni une forme diluée de socialisme, mais un véritable radicalisme libéral qui n’épargne pas les susceptibilités des puissants (y compris les syndicats), qui ne soit pas strictement pratique, et qui ne se confine pas à ce qui semble aujourd’hui politiquement possible. Nous avons besoin de leaders intellectuels qui soient préparés à résister aux flatteries des gens puissants et influents, qui aient envie de travailler pour un idéal, aussi faibles soient les perspectives de sa prochaine réalisation. (Friedrich von Hayek)
  • Le libéralisme a toujours laissé aux socialistes le soin de fabriquer des utopies, et c’est à cette activité utopique ou utopisante que le socialisme a dû beaucoup de sa vigueur et de son dynamisme historique. Eh bien, le libéralisme a besoin, lui aussi, d’utopie. A nous de faire des utopies libérales, à nous de penser sur le mode du libéralisme, plutôt que de présenter le libéralisme comme une alternative technique de gouvernement. (Michel Foucault, Collège de France, 1979, Naissance de la biopolitique)
  • Bien que Marx se revendique comme un « socialiste scientifique », méprisant tous les autres socialistes qu'il rejette comme moralistes et « utopiques », il est clair que Marx lui-même était bien plus dans la tradition messianique utopique que ses concurrents "utopistes". Car Marx n'a pas seulement cherché une société future qui mettrait un terme à l'histoire : il a prétendu avoir trouvé le chemin vers cette utopie inévitablement déterminée par les « lois de l'histoire ». (Murray Rothbard)
  • L’utopie n’est astreinte à aucune obligation de résultats. Sa seule fonction est de permettre à ses adeptes de condamner ce qui existe au nom de ce qui n’existe pas. (Jean-François Revel, La Grande parade, 2000)
  • Quant au reproche d'utopisme [à l'égard du libéralisme], il mérite aussi des distinctions car il y a des utopies réalistes et des utopies mystificatrices. Ces dernières sont celles qui supposent pour fonctionner que les hommes sont différents de ce qu'ils sont, celles qui rêvent de « l'homme nouveau » et qui, par inspiration constructiviste, croient possible d'établir une société idéale où l'on pourrait forcer la réalité à être différente de ce qu'elle est. (Pascal Salin, Libéralisme, 2000)


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