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William Harcourt
William Harcourt | |||||
Homme politique | |||||
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Dates | 1827 - 1904 | ||||
Tendance | |||||
Nationalité | Royaume-Uni | ||||
Articles internes | Autres articles sur William Harcourt | ||||
Citation | Un gouvernement despotique essaie d’imposer à chacun ses désirs ; un gouvernement libéral essaie, autant que la sûreté de la société le permet, de laisser chacun faire selon son désir. | ||||
Interwikis sur William Harcourt | |||||
Sir William George Granville Venables Vernon Harcourt, né à York le 14 octobre 1827 et mort à Nuneham Courtenay, Oxfordshire, le 1er octobre 1904 est un avocat, journaliste et homme politique libéral britannique. Il a été ministre de l’Intérieur et chancelier de l’Échiquier de Gladstone avant de devenir chef de l’opposition (1896-1898). Orateur talentueux et plein d’humour, il était vu cependant comme un intellectuel distant incapable de toucher l’opinion publique.
Les débuts
Petit-fils de l’archevêque d’York, fils de pasteur du côté paternel, petit-fils du marquis de Stafford et arrière-petit-fils du duc de Bridgwater du côté maternel, il était fier d'être issu des plus grandes familles anglaises. Ses adversaires politiques disaient en plaisantant qu’il descendait des Plantagenêt.
Après une enfance austère, il fait des études à Trinity College (Cambridge) (1847-1851) et s’éloigne de la tradition familiale tory pour soutenir Robert Peel dans le Morning Chronicle. Il devient avocat en 1854 après des études de droit à Londres. Il devient un disciple de Gladstone et un adversaire de lord Palmerston tout en conservant son indépendance vis-à-vis des partis politiques. En 1862, il écrit des lettres restées célèbres dans le Times pour soutenir la neutralité pendant la Guerre de Sécession et dénoncer les sympathies sudistes du public. Il est nommé professeur de droit international à Cambridge (1869-1887).
La carrière politique
Député libéral d’Oxford (1868-1880), il abandonne ainsi une lucrative carrière juridique. Il devient un ardent défenseur de l’égalité religieuse et des libertés civiles. Il critique durement le gouvernement de Disraeli (1874-1880). Il devient ministre de l’Intérieur dans le gouvernement de William Gladstone et change de siège, se faisant élire à Derby (1880-1895). Il est chancelier de l’échiquier dans le troisième gouvernement Gladstone (1886), soutenant sa politique irlandaise, puis de nouveau entre 1892 et 1894. Il apparaît entre 1880 et 1892 comme le second fidèle et compétent de Gladstone et il lui succède naturellement comme chef du parti libéral.
Il dénonce la Chambre des Lords comme étant la championne de tous les abus et l’ennemie de toutes les réformes. Il impose une importante réforme taxant les grandes successions. Mais la reine Victoria, qui ne l’aime pas, n’en fait pas son Premier ministre et il doit conserver les mêmes fonctions dans le cabinet de lord Rosebery. Ayant perdu son siège en 1895, il se fait élire à West Monmouthshire.
Il s’oppose à l’évolution du parti libéral sur la question de l’impérialisme et il condamne la politique du gouvernement dans le Transvaal et la seconde guerre des Boers. Son dernier combat dans le Times vise à défendre le libre échange en 1903.
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