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Robert Peel
Robert Peel | |||||
Homme politique | |||||
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Dates | 1788-1850 | ||||
Tendance | |||||
Nationalité | Royaume-Uni | ||||
Articles internes | Autres articles sur Robert Peel | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Robert Peel | |||||
Sir Robert Peel, né à Bury (Lancashire) le 5 février 1788 et mort à Londres le 2 juillet 1850, a été Premier ministre du Royaume-Uni à deux reprises. S’il a contribué à la formation du Parti conservateur, il a fini par adopter des positions de plus en plus proches de celles des libéraux.
Biographie de Robert Peel
Fils d’un riche industriel du textile, après des études à Oxford, il commence à 21 ans une carrière classique de député à l’élection assurée, dans un « bourg pourri » (rotten borough), par le soutien du futur duc de Wellington. Il se fait tout de suite remarquer par son talent oratoire. Étoile montante du Parti tory, il évolue vis-à-vis du problème irlandais, se montrant d’abord hostile puis favorable à l’émancipation des catholiques. Comme ministre de l’Intérieur (1822-1827 ; 1828-1830), il contribue à réformer le Code pénal britannique et à réorganiser la police londonienne dont les membres seront ensuite appelés bobbies par référence à son prénom.
Le refus de Wellington fait de lui le Premier ministre en 1834, mais la victoire des whigs aux élections de 1835 le renvoie dans l’opposition. Il est alors le chef du Parti conservateur. Le Manifeste qu’il publie à cette occasion est considéré comme le point de départ de la transformation des tories en conservateurs.
Redevenu Premier ministre par suite de la victoire électorale de 1841 sous le règne de Victoria, il fait adopter des mesures sociales dont la limitation du temps de travail des femmes et des enfants dans les usines (1844). D’abord protectionniste, il subit l’influence de Richard Cobden et abolit les Corn Laws (1846) : cette attitude en faveur du libre-échangisme provoque la scission du Parti conservateur. Ses partisans, dont William Gladstone, appelés les Peelites finiront, après sa mort accidentelle, par rejoindre les rangs des libéraux.
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