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Archibald Primrose, Lord Rosebery
Archibald Philip Primrose, cinquième comte de Rosebery, premier comte de Midlothian, connu sous le nom de lord Rosebery, né à Londres le 7 mai 1847 et mort à Epsom, Surrey, le 21 mai 1929, est un homme d’État britannique et Premier ministre libéral (5 mars 1894 – 22 juin 1895) qui représente la tendance impérialiste au sein du parti. Antisocialiste, il a soutenu une défense nationale forte, l’expansion impérialiste, des réformes sociales internes.
Archibald Primrose, Lord Rosebery | |||||
Homme politique | |||||
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Dates | 1847-1929 | ||||
Tendance | |||||
Nationalité | Royaume-Uni | ||||
Articles internes | Autres articles sur Archibald Primrose, Lord Rosebery | ||||
Citation | pour la liberté contre la bureaucratie, pour la liberté contre la tyrannie démocratique, pour la liberté contre la législation de classe, et… pour la liberté contre le socialisme | ||||
Interwikis sur Lord Rosebery | |||||
Histoire du Royaume-Uni | |
Les débuts
Fils d’un parlementaire, d’une famille d’origine écossaise il fait des études à Eton (1860-1865) puis à Christ Church (Oxford) (1865-1869) comme avant lui Gladstone et Salisbury. La mort de son grand-père lui permet d’entrer à la Chambre des lords (1868). Il voyage aux États-Unis en 1873, 1874, 1876 et observe avec attention la vie politique, et notamment les campagnes électorales.
Il va réaliser les trois ambitions de sa vie : gagner le Derby, épouser une riche héritière et devenir Premier ministre. Il épouse Hannah de Rothschild, seule fille du banquier et baron Mayer de Rothschild, le plus riche parti du royaume en 1878.
Carrière politique
Descendant de James Stanhope, ministre de George Ier, il affirme ses opinions libérales dès sa jeunesse. Refusant les avances de Disraeli, il se range du côté de Gladstone dont il finance la campagne de 1879 appelée campagne Midlothian, premier exemple d’une campagne politique moderne sur le modèle américain. Ministre des Affaires étrangères de l’éphémère gouvernement de 1886 puis de nouveau en 1892-1894, il fait sien le mot de son héros Napoléon, « Le maître de l’Égypte est le maître de l’Inde » et poursuit une politique d’expansion en Afrique. Il défend à la Chambre des Lords la loi du Home Rule en 1893.
Après le retrait de Gladstone, la reine Victoria refusant de nommer William Harcourt pour lui succéder, il devient Premier ministre (1894). Les dissensions au sein du gouvernement, où siègent Herbert Henry Asquith et Henry Campbell-Bannerman, les critiques de Harcourt vont le décourager : il devient insomniaque. Il démissionne peu avant les élections générales qui voient le triomphe des unionistes.
Fin de carrière
Bibliophile, il se consacre à l’écriture, écrivant les biographies de Pitt l’Ancien, Pitt le Jeune et Napoléon. Dans l’opposition, il soutient la Guerre des Boers et combat le Home Rule pour l’Irlande. Puis, isolé au sein du parti, il se cantonne dans la critique des gouvernements libéraux de Asquith et Campbell-Bannerman à la Chambre des Lords : « Pour la liberté contre la bureaucratie, pour la liberté contre la tyrannie démocratique, pour la liberté contre la législation de classe, et… pour la liberté contre le socialisme ». Il condamne le budget du peuple de David Lloyd George (1909) aux côtés des conservateurs. Il refuse d’entrer au gouvernement en 1916. Un de ses fils est tué pendant la guerre et peu avant l’armistice il est terrassé par une attaque qui le laisse très affaibli pour le restant de ses jours.
Articles connexes
Liens externes
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