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Wikiberal:Lumière:écologie

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Le projet Lumière sur est un article sur lequel les wikibertariens ont décidé de travailler ensemble pour améliorer la mise en page, l'orthographe de certains articles ou la phraséologie. Tout le monde est invité à apporter sa pierre avec de nouvelles entrées. Bref, laissez votre trace dans le projet lors de votre passage; il n'y pas de petites contributions! Le projet ne sera une réussite que si un grand nombre de wikibertariens y contribuent.


Le projet de mois-ci

King Hubbert, géologue américain, a prédit en 1956, qu'un gisement de pétrole passe par un développement important, par un pic puis par une phase inéluctable de baisse rapide de la production. Sa courbe est connue sous le nom de courbe de Hubbert et le sommet comme pic de Hubbert.

Les mouvements politiques interventionnistes et particulièrement le mouvement écologiste s'appuie sur ce pic de Hubbert pour nous faire croire que nous sommes à la veille d'une effroyable crise économique et politique.

Le pic de Hubbert avait été annoncé en 1970, puis en 1995. Par la suite, il fut repoussé en 2007. Il serait maintenant probable en 2010. L'épuisement total du pétrole est prévu en 2040.

Les écologistes nous prédisent un choc économique par augmentation brutale du prix du brut tout de suite après le pic de Hubbert. Or, la baisse de la production n'indique pas que l'offre soit insuffisante face à la demande.

Voir

Janvier

Le principe de précaution contient une contradiction interne : on prétend éviter grâce à ce principe les risques incertains, mais le fait d’imposer ce principe comporte justement un risque incertain, celui d’empêcher l’émergence des solutions à certaines catastrophes qui auraient pu être évitées grâce à des innovations ou des découvertes rendues impossibles par l'application même du principe. Une multitude de découvertes (le feu, le Nouveau monde, la radiologie, les antibiotiques, etc.) auraient été impossibles si un "principe de précaution" avait existé aux époques respectives où elles sont apparues.

Le but est pour les hommes politiques d'échapper à leur responsabilité, de justifier le protectionnisme, de préférer l'ignorance et la pauvreté à la prise de risque, de mettre en avant le faux concept de "responsabilité collective" (responsabilité que l'humanité présente aurait vis à vis des générations futures) pour nier les droits individuels et accroître le rôle de l'Etat (garant de l'irresponsabilité institutionnelle).

Avec le principe de précaution, la charge de la preuve est inversée, en opposition avec tous les principes du droit (présomption d'innocence) : c'est aux fabricants, industriels, etc., présumés coupables, de prouver l'innocuité de leurs produits, sans quoi les autorités gouvernementales peuvent interdire leur production ou leur commercialisation, même si elles ne disposent d'aucune preuve de leur nocivité.


Février

Dans son ouvrage Libéralisme (chapitre 16, "La défense de l'environnement : bien public ou bien privé ?"), Pascal Salin explique pourquoi les solutions étatiques (réglementation, taxes écologiques) ne règlent pas les problèmes environnementaux, mais au contraire les aggravent. Par exemple, l'interdiction pour raisons "écologiques" de certains commerces (ivoire, écaille de tortue...), au lieu de permettre la sauvegarde des espèces d'animaux menacées, accélère leur disparition, car les exploitations locales qui rationalisent l'élevage et veillent à la perpétuation de l'espèce ne peuvent survivre, tandis que le braconnage bénéficie de trafics d'autant plus profitables que le risque est élevé. Quant aux taxes écologiques, elles sont arbitraires et absurdes, elles supposent implicitement que l'État est propriétaire de l'environnement, la seule solution serait donc d'étatiser l'univers, le résultat serait qu'il n'y aurait plus de responsable vers qui se tourner en cas de pollution. Pascal Salin insiste sur le fait que des solutions individuelles existent, fondées sur le droit de propriété (et donc la responsabilité qui va avec), l'action en justice des victimes, ou l'assurance (tant pour les victimes que pour les pollueurs potentiels).


Un grand nombre d'économistes libertariens, aux États-Unis, généralement connus sous le nom de Free Market Environment, ont utilisé l'approche des droits de propriété afin de montrer que le marché est plus compétent que le service public pour défendre l'écologie. On compte parmi ses auteurs : Fred Smith, Roger J. Smith, William C. Dennis, John Baden, Richard L. Stroup. George H. Stankey et John Baden dans leur ouvrage, “Rationing Wilderness Use: Methods, Problems, and Guidelines” (Department of Agriculture, Forest Service, Odgen, Utah, 1977), discutent des implications de 5 systèmes de rationnement différents que le marché privé peut mettre en place afin de protéger l'environnement : la réservation, la loterie, la file d'attente, le mérite et le prix.


Mars

La décroissance (quelquefois qualifiée de "soutenable", anglais : uneconomic growth) est un concept politique, économique et social, se plaçant à l'opposé du relatif consensus politique actuel autour de la croissance (économique). Ce concept est principalement soutenu par quelques intellectuels français proches de l'altermondialisme.

Ce concept est apparu progressivement, depuis le début des années soixante-dix. En 1972, le club de Rome présenta un rapport, dit Meadows, soutenant l’antagonisme d’une forte croissance et de la protection de l’environnement. De là émergera le fameux slogan : « Halte à la croissance ! ». Ce rapport est clairement d’inspiration malthusienne. Mais il la dépasse même, puisque certains des rapporteurs allèrent jusqu’à suggérer une décroissance économique comme seul remède possible contre la pollution, proposition fondée sur la loi d’entropie dans l’économie.

Pour les libéraux, la décroissance s’inscrit dans le prolongement des idées économiques de Malthus. Elle ne pourrait survenir que par suite de mesures de coercition étatiques et par la suppression de la liberté économique. Elle ne saurait mener qu'à la croissance… de la pauvreté.


Avril

Malgré une opinion fort répandue, les pollutions ne constituent en aucun cas un problème récent ou un phénomène épisodique. Leurs origines remontent aux époques protohistoriques lorsque se constituèrent les premières cités souillées par les ruisseaux d’écoulement des eaux usées domestiques et par l’entassement dans les rues des ordures ménagères et autres résidus. Depuis ces temps reculés, la pollution urbaine a toujours sévi de façon chronique.

Pendant des millénaires, les causes de pollution furent peu nombreuses et d’importance limitée, résultant surtout de la contamination localisée des eaux superficielles et des nappes phréatiques par des bactéries pathogènes et des substances fermentescibles introduites dans les réseaux hydrologiques par les déchets domestiques, problème toujours aigu dans le Tiers Monde où ces pollutions restent une cause de morbidité grave : salmonelloses, hépatites virales ou choléra en sont des exemples. Au cours du XIXe siècle, la mutation industrielle a magnifié les besoins énergétiques, faisant d’abord appel pour les couvrir au charbon puis au pétrole, de sorte que les combustibles fossiles devinrent la source d’innombrables pollutions de l’air, de l’eau et des sols, depuis le stade de leur extraction jusqu’à celui de leur utilisation.


Mai

José Bové, de son vrai nom Joseph Bové, né le 11 juin 1953 à Talence (Gironde), est l'une des figures du mouvement altermondialiste. Issu d'une famille bourgeoise et intellectuelle, il a passé toute son enfance aux Etats-Unis, à Berkeley. C’est par un concours de circonstances qu’il devient « paysan » en participant à un grand rassemblement sur le Larzac, haut lieu de lutte de l’extrême-gauche en 1973-74. Il se signale par différentes atteintes à la propriété d'autrui (destruction du Mac Donald de Millau, arrachage de plants de maïs transgénique, etc.) au nom de son idéologie.

Membre fondateur d'ATTAC, secrétaire national de la Confédération paysanne (syndicat agricole altermondialiste), il est candidat à l'élection présidentielle française de 2007. Son programme, comme celui des nombreux autres candidats antilibéraux, propose d'instaurer un collectivisme qui n'ose pas dire son nom : interdiction des licenciements, extension indéfinie des faux droits, justice de classe, protectionnisme, etc., témoignant à la fois d'une ignorance complète de ce qu'est l'économie, et d'une volonté de supprimer les libertés élémentaires au nom de la lutte contre une "offensive libérale" qui n'existe que dans son imagination. Cette participation est un échec puisque, malgré un temps de parole équivalent aux autres candidats, il n'a rassemblé le 22 avril 2007 (premier tour de l'élection présidentielle) que 1,32% des inscrits (soit 483008 électeurs) alors qu'il avait annoncé espérer être devant les autres candidats d'extrême gauche.


Juin

  • les OGM permettent d’améliorer la qualité nutritionnelle des aliments. C’est par exemple le cas du riz doré, qui a l’avantage de produire du béta-carotène, précurseur de la vitamine A. Ce riz peut contribuer à résoudre les problèmes de cécité et de malnutrition dans le monde.
  • Avec les gains de productivité que permettent les OGM, les fruits et légumes seront davantage accessibles au commun des mortels. Or ce sont les fruits et légumes qui permettent aux individus de vivre mieux et plus longtemps, en limitant notamment les risques de cancer. C’est le cas par exemple de la fraise, qui a une haute densité minérale, une bonne teneur en vitamine, mais qui a des coûts de production élevés du fait d’une culture essentiellement manuelle. Une fraise génétiquement modifiée a été mise au point, deux fois moins coûteuse à produire.
  • Les OGM réduisent les allergies alimentaires (qui touchent, en moyenne, une personne sur cinq). Le japonais Shiseido a développé un riz hypoallergénique qui élimine ainsi la globuline, source de réactions allergiques.

Juillet

  • Les OGM permettent de limiter les déchets. Ainsi, grâce à un micro-organisme modifié, la société Hoffmann-La-Roche (Suisse) a réussi à ramener à une étape un procédé chimique qui en comprenait autrefois six. Les quantités de matières premières non renouvelables ont diminué de 75%, les émissions de composés organiques volatils dans l’air et l’eau de 50%, et les coûts d’exploitation de 50%.
  • La biotechnologie peut réduire la consommation d’eau et la production de déchets organiques. La société hollandaise Pasfrost a mis au point dans son installation de transformation des légumes un système de traitement biologique de l’eau, qui a permis de réduire la consommation de 50% et de faire sensiblement baisser les coûts. La société Domtar (Canada) a commencé à utiliser un OGM comme brillanteur de pâte à papier. Ce procédé permet de réduire de 10-15% la quantité de dioxyde de chlore nécessaire.

Août

Les faucheurs et autres amis de José Bové détruisent systématiquement les champs, même s’ils sont destinés à l’expérimentation. Or, la science naturelle avance par l’expérience et l’observation, et l’on ne pourra connaître tous les effets des OGM qu’en acceptant ces expérimentations. Les essais en champ ont pour but de développer les connaissances afin d’améliorer la sécurité environnementale, et réduire l’incertitude. Toutes les destructions de cultures transgéniques au nom du principe de précaution empêchent d’acquérir plus de connaissances sur les OGM.

Or les OGM offrent de formidables progrès dans des domaines très variés : médecine, agriculture, gestion des déchets, etc. Et de nombreuses études ont conclu que les organismes génétiquement modifiés ou plus généralement les biotechnologies ne présentent pas de risques significatifs.


septembre

Le paradoxe de Jevons, baptisé du nom de son découvreur, William Stanley Jevons, énonce qu'à mesure que les améliorations technologiques augmentent l'efficacité avec laquelle une ressource est employée, la consommation totale de cette ressource peut augmenter au lieu de diminuer. En particulier, le paradoxe de Jevons implique que l'introduction de technologies plus efficaces en matière d'énergie peut, dans l'agrégat, augmenter la consommation totale de l'énergie.


Octobre

Le point de vue libertarien quant aux externalités négatives telles que la pollution est que le pollueur est toujours responsable, même si la pollution est accidentelle ou "raisonnable". Murray Rothbard, dans Law, Property Rights, and Air Pollution (Cato Journal 2, 1989, 55-99), pose cependant des conditions à cette responsabilité :

  • la propriété polluée avait effectivement un propriétaire avant que la pollution n'intervienne (homesteading principle)
  • la pollution doit causer un réel dommage (une onde radio cause-t-elle un dommage ?)
  • la charge de la preuve revient au plaignant
  • le plaignant doit prouver un lien de causalité strict entre les actions du pollueur et le dommage qu'il prétend subir
  • la responsabilité du pollueur doit être directe (ainsi un vendeur de produits polluants ne peut être mis en cause s'il ne pollue pas lui-même).

Un autre point de vue est que pollueur et pollué peuvent négocier, pourvu que cette négociation soit possible et à un coût acceptable (théorème de Coase).


Novembre

Dans les pays anglo-saxons le libéralisme/libertarisme et la question du droit animal ont tous les deux une place plus importante, et l’ont peut retrouver le même genre de polémique que dans la problématique de l’avortement, bien qu’une majorité importante se dégage pour dénier tout droit aux animaux. Ainsi selon une étude, à valeur non scientifique, faite à partir du forum usenet du parti libertarien états-unien, 67,5% des personnes qui se sont exprimées considèrent que les animaux n’ont aucun droit, 13,5% pensent le contraire, 11% n’ont pas d’avis clair sur la question et enfin 5,5 % considèrent que, bien qu’il soit possible que les animaux aient des droits, cette question ne pourra se poser qu’une fois que l’intégralité des droits humains seront globalement respectés. (Voir la page)


Décembre

King Hubbert, géologue américain, a prédit en 1956, qu'un gisement de pétrole passe par un développement important, par un pic puis par une phase inéluctable de baisse rapide de la production. Sa courbe est connue sous le nom de courbe de Hubbert et le sommet comme pic de Hubbert.

Les mouvements politiques interventionnistes et particulièrement le mouvement écologiste s'appuie sur ce pic de Hubbert pour nous faire croire que nous sommes à la veille d'une effroyable crise économique et politique.

Le pic de Hubbert avait été annoncé en 1970, puis en 1995. Par la suite, il fut repoussé en 2007. Il serait maintenant probable en 2010. L'épuisement total du pétrole est prévu en 2040.

Les écologistes nous prédisent un choc économique par augmentation brutale du prix du brut tout de suite après le pic de Hubbert. Or, la baisse de la production n'indique pas que l'offre soit insuffisante face à la demande.