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Saint-Simonisme

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Le saint-simonisme est un système socialiste né vers 1830 qui veut à la fois une morale, une politique et une religion. À l’origine, on trouve un homme, Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon (1760-1825), d’une famille qui prétendait descendre de Charlemagne, dont la célébrité fut posthume. Il fut considéré comme le Messie par ses disciples qui donnèrent son nom à ce nouveau courant de pensée : « le philosophe de la science, le législateur de l’industrie, le prophète d’une loi d’amour ». Ses disciples s’appellent Augustin Thierry et Auguste Comte. Le saint-simonisme se présente comme un nouveau Christianisme : il faut accroître le bonheur social du pauvre. En raison du caractère inachevé, contradictoire et obscur de sa doctrine, une école va naître.

Une école qui devient une Église (1825-1831)

L’École (1825-1830)

Au petit groupe de disciples à la mort du maître se joint Barthélémy-Prosper Enfantin (Paris, 8 février 1796) fils de banquier, commerçant mais intéressé par les questions économiques et politiques. Il participe à la fondation du journal Le Producteur, Journal philosophique de l’Industrie, des Sciences et des Beaux-Arts (1825-1826). On trouve aussi Saint-Amand Bazard (Paris, 17 septembre 1791) dirigeant de la Charbonnerie française et déçu de l’action clandestine : quel monde nouveau établir ? Il s’agit d’établir une philosophie scientifique et expérimentale.

L’avenir est à l’état industriel : exploiter le globe par l’activité matérielle, intellectuelle et morale de l’humanité associée. La foi doit reposer sur la science positive : un corps de savants dirigera le monde. Dans un monde d’initiatives individuelles et de concurrence ne peut exister que l’antagonisme patrons-ouvriers, misère et haine, antagonismes entre États. Il faudrait supprimer les barrières entre les peuples. Il faut favoriser les transports et les communications, développer les entreprises par la commandite par actions, faciliter le crédit.

Les libéraux comme Benjamin Constant les accusent de rêver d’un papisme industriel. Les saint-simoniens répondent que la foi doit être fondée sur la démonstration et non sur la tradition. Leur message touche de jeunes polytechniciens. L’Exposition de la Doctrine (1829-1830) affirme : À chacun selon sa capacité, à chaque capacité suivant ses œuvres. Il n'y a pas de place pour les oisifs dans une société organisée.

L’Église

La société de l’avenir devait être une hiérarchie religieuse. L’influence d’Enfantin est décisive : il se sentait investi d’une mission divine. Les anciens forment le Collège qui élit à la noël 1829 deux chefs, deux Pères, Enfantin et Bazard. Sous le collège, le 2e et le 3e degré puis le degré préparatoire. Le véritable dévouement n’est pas de s’humilier mais de se mettre à la place dont on est digne. L’amour et la fraternité allaient régner et opérer des miracles en chacun de nous. Les mécontents s’étaient retirés (tel Buchez), excommuniés par les Pères.

Une existence conventuelle devait offrir le modèle de l’association d’amour et de fraternité. Enfantin avait réussi à organiser une Église dans le Midi (Castelnaudary, Montpellier, Carcassonne, Rodez,…). L’Église adopte la couleur bleue. De jeunes polytechniciens y adhèrent, comme Henri Fournel et Michel Chevalier, mais aussi les frères Talabot auxquels s’ajoutèrent Frédéric Le Play, les frères Pereire, etc. On adopte des cérémonies : communion, mariage, funérailles.

La Famille est décontenancée par la révolution de Juillet 1830. Elle ne fait que remplacer un roi par un autre roi. Les saint-simoniens exposent leurs idées au travers de conférences-prédications, rue Taitbou tous les dimanches : La doctrine de Saint-Simon ne veut pas apporter une révolution mais une transformation... C’est une nouvelle éducation, une régénération définitive qu’elle apporte au monde. Un essai de prosélytisme parmi les ouvriers est tenté en 1831. Des églises sont fondées en province, dont celle de Lyon. Des tentatives sans succès de répandre la doctrine en Belgique. Le saint-simonisme connaît une certaine influence (intellectuelle) en Allemagne. Le résultat en termes de conversions fut médiocre, les missions ont surtout provoqué un éveil intellectuel.

La doctrine

Le Globe devient en décembre 1830, le Journal de la doctrine de Saint-Simon, Michel Chevalier en prend la direction. Trois devises en sous-titre du journal : Toutes les institutions sociales doivent avoir pour but l’amélioration du sort moral, physique et intellectuel de la classe la plus nombreuse et la plus pauvre ; tous les privilèges de la naissance, sans exception, seront abolis ; à chacun selon sa capacité, à chaque capacité selon ses œuvres. Il faut achever de détruire l’Ancien régime c’est-à-dire l’exploitation de l’homme par l’homme. La loi de l’offre et de la demande est dénoncée comme la triste impartialité entre la richesse fainéante et la misère laborieuse.

La société doit être organisée comme une famille où tous sont solidaires, où il n’y a ni profits ni pertes pour personne, comme les monastères, les couvents et les casernes. L’armée avec ses cadres, sa hiérarchie, sa discipline est le modèle de la société future. Ainsi plus d’isolement, mais au contraire plus d’échange, c’est-à-dire « plus de monnaie d’or et d’argent ». On n’est plus propriétaire du sol ou de l’usine, on est propriétaire de sa fonction dans l’agriculture ou dans l’industrie : cette propriété a un revenu qui est le traitement accordé au grade que l’on a mérité. Chacun recevra de l’État, distributeur des instruments de travail une éducation et une fonction conformes à ses œuvres. La liberté partout c’est l’anarchie partout. Il n’y pas de légitimité venant d’en bas : le génie se révèle lui-même ; il ne sort pas d’une urne de scrutin.

Michel Chevalier réclame du gouvernement qu’il prenne la vraie direction de la société par la création d’un vaste ensemble de communications (chemins de fer, canaux, routes) ; par l’établissement d’institutions de crédit couvrant la France comme un réseau (la banque permet un véritable gouvernement de l’industrie) ; par la fondation de hautes écoles sur tout le territoire où seraient formés ingénieurs et médecins, officiers de l’armée pacifique des travailleurs. Ne croyons pas à la vertu des tarifs de douanes : un pays n’est pas le « tributaire d’un autre parce qu’il a des relations avec lui. Quand deux peuples échangent les fruits de leurs travaux, ils se rendent mutuellement service, ils ne s’exploitent pas ». La Trinité saint-simonienne associe science, industrie, religion. Faute de ressources, le Globe cesse de paraitre le 20 avril 1832. Les idées saint-simoniennes touchent peu la foule mais davantage les classes éclairées.

Les crises du saint-simonisme (1831-1841)

Les schismes et les poursuites judiciaires (1831-1832)

Ils sont 93 à prendre leur repas en commun rue Monsigny. Les cérémonies religieuses prennent le pas sur la réflexion. Enfantin et Bazard entrent en conflit sur le sujet de la place de la femme et de l’indissolubilité du mariage. Les discussions sont si vives que Bazard est frappé d’une congestion cérébrale. Le 11 novembre 1831, il se retire, laissant Enfantin seul Père suprême. D’autres disciples, avant tout les vétérans du saint-simonisme, quittent à leur tour l’Église, certains adhérant au fouriérisme. Le 27 novembre, Enfantin est proclamée chef suprême de la religion saint-simonienne. Désormais tout tourne autour du Pape Enfantin. Il déchaîne dans la secte une folie de tendresse, une débauche d’amitié. À la discussion philosophique succède la croyance et l’obéissance à un seul, loi vivante. Les saint-simoniens attendent désormais la Femme-Messie.

En attendant, que faire pour régénérer le monde ? Le 28 novembre 1831, les saint-simoniens se constituèrent en société en nom collectif avec procuration à Rodrigues et émission d’un emprunt. Rodrigues se retire à son tour (février 1832) tout en se réclamant de la véritable doctrine de Saint-Simon. Le gouvernement, au nom de l’article 291 du Code pénal interdisant les réunions de plus de 20 personnes, fait poser les scellés rue Taitbout, tandis que des troupes encerclent la maison de la rue Monsigny (22 janvier 1832) et qu’on saisit les papiers. L’instruction vise à rendre odieux et ridicules les saint-simoniens. Or, le Globe, les procès avec Bazard et Rodrigues, tout cela coûtait cher. La salle de conférences fermée, le journal arrêté faute de ressources, que faire ?

Ménilmontant (avril-décembre 1832)

Le Père décide de se retirer avec 40 disciples au 145 de la rue Ménilmontant presque en haut de la colline. Voulant être tout, au bout de deux ans de propagande, les saint-simoniens n’étaient pas arrivés à être quelque chose. Ils se répartissent les tâches domestiques. La hiérarchie avait la peau trop blanche : à Ménilmontant, la peau se brunit, les mains deviennent calleuses. Ils laissent pousser leur barbe pour se donner plus de majesté. On observe le célibat, les femmes n’étant pas admises. Ils adoptent un habit : pantalon blanc (amour), gilet rouge (travail) qui se boutonne par derrière (symbole de fraternité), tunique bleu violet (foi). Félicien David a composé un hymne (Salut au Père). La profession de foi des saint-simoniens dit : « Je crois que Dieu a suscité le Père pour appeler le Femme-Messie qui consacrera l’union par égalité de l’homme et de la femme, de l’humanité et du monde ». Le dimanche, les portes sont ouvertes à tous : les Parisiens viennent nombreux assister aux cérémonies, contempler repas et écouter chants. Le 8 juillet, la cérémonie est interrompue par l’intervention des forces de l’ordre.

Le procès s’ouvre (27-28 août 1832) : on avait dû écarter les accusations politiques, mais on les accusait d’escroquerie, d’immoralité et de non-respect de l’article 291. Ils sont condamnés, et la société est dissoute avec une peine d'un an de prison pour Enfantin et Chevalier. Des nuits de méditation à Ménilmontant donnent naissance à un dernier ouvrage, le Livre Nouveau, divagation assez confuse. En septembre, le groupe se désagrège peu à peu. Le procès pour escroquerie le 19 octobre 1832 aboutit à un acquittement. En prison en décembre 1832, Enfantin décide d’abdiquer de sa dignité en avril 1833 dans l’attente de la venue de la Mère.

La dispersion des apôtres (1833-1841)

Incompris de l’Occident, le Père songeait à l’Orient, vieille terre de prophètes. L’Occident avait enfanté le Père, l’Orient donnerait la Mère. Barrault, l’ancien prédicateur de la rue Taitbout, fonde une association, les Compagnons de la Femme (22 janvier 1833) avec des saint-simoniens de Lyon. Les efforts de propagande en France sont mal accueillis. Une tentative d’aller à Constantinople échoue. Michel Chevalier, gracié en août comme le Père, prend ses distances. Enfantin, reprenant son autorité de Père, part avec ses fidèles pour l’Égypte (23 septembre 1833) où il est accueilli par Barrault et Félicien David. Il s’agit de réaliser la percée de l’isthme de Suez. Le gouvernement de Mehmed-Ali est davantage occupé à un projet de barrage pour régler les inondations du Nil. Enfantin se résigne à se rallier au projet de barrage. Mais le projet est ajourné, certains ont regagné la France, d’autres parmi les plus fidèles sont morts. N’ayant rien fait, Enfantin rentre en France en janvier 1837.

Le temps des apôtres était terminé. Enfantin ne possède plus rien : Ménilmontant a été vendu. Il se heurte au refus des anciens disciples d’accepter son ancienne infaillibilité. Il refuse cependant de rentrer dans les rangs, refusant la situation que lui offre Arlès-Dufour dans sa maison de Lyon, lui le Père de l’humanité, le Christ des nations, le Napoléon de l’Industrie. Il voudrait être le conseiller des princes. Le gouvernement lui propose d’être membre de la commission scientifique de l’Algérie (décembre 1839). Il envoie des lettres à Arlès qui les communique au duc d’Orléans, qui assure le Père de ses bons sentiments. N’ayant rien fait en Algérie, il rentre en octobre 1841. Ce séjour lui inspire la colonisation en Algérie. Il rêve de colonies militaires et civiles avec propriété collective de la terre. Faire du colon le soldat de l’industrie. Le gouvernement ignore le mémoire. Le duc d’Orléans propose une éventuelle sous-préfecture. Il y a des chances pour qu’on me dise bientôt : bibliothécaire à Oran ou allumeur de réverbères à Paris.

Le saint-simonisme pratique

La pratique industrielle

Les chemins de fer avaient toujours préoccupé les saint-simoniens. Emile Pereire avait été à l’origine de la construction du Paris-Saint Germain (1835). Les divisions entre compagnies étaient à l’origine du retard de la France : Enfantin, le grand prédicateur de l’association est nommé administrateur de trois compagnies (Paris-Lyon, Lyon-Avignon, Avignon-Marseille) et secrétaire général du Paris-Lyon (1846) mais la crise de 1847 et la révolution compromettent la fusion qui n’aura lieu qu’en 1852.

Le canal de Suez revient dans les préoccupations d’Enfantin, non plus manifestation de Dieu par son prophète mais travail industriel utile et grandiose. Il voulait prouver que le rêveur était un homme d’action. Ce serait le témoignage du saint-simonisme à l’humanité. Enfantin, désormais considéré, constitue une Société d’études pour le canal de Suez (1846) avec le fidèle Arlès-Dufour, des ingénieurs allemands, autrichiens et des britanniques (Stephenson, Starbuck). Les frères Talabot étaient adjoints comme ingénieurs. Le siège social était au domicile d’Enfantin, 34 rue de la Victoire, le fonds social de 150 000 francs.

À la première réunion, Enfantin déclare : Nous avons conscience d’avoir préparé cette grande œuvre comme jamais œuvre industrielle n’a été préparée ; il nous reste à l’accomplir avec vous comme jamais grande entreprise industrielle n’a été faite, c’est-à-dire sans rivalités nationales, avec le concours de trois grands peuples que la politique a souvent divisés... il nous reste à tracer sur le monde le signe de la paix, et, à vrai dire, le trait d’union entre les parties du vieux monde, l’Orient et l’Occident. Il disait d’ailleurs : Ce n’est plus une théorie, c’est une affaire.

Le saint-simonisme et la Seconde République

1848 avec ses effusions fraternelles semblait favorable au saint-simonisme. N’était-il pas le père des systèmes proposés pour supprimer le mal dans le monde ? Mais il n’avait jamais été populaire et sa hiérarchie des capacités heurtait le sentiment niveleur. La doctrine se révélait démodée et dépassée. Enfantin se montre d’une remarquable prudence dans ce déchaînement des utopies. Il propose au ministère des Travaux publics le rachat des chemins de fer par l’État, les actionnaires recevant des titres de rente : l’État devait devenir grand producteur avant de devenir seul producteur.

D’anciens saint-simoniens étaient devenus députés mais, Laurent excepté, tous avaient abandonné la doctrine. Duveyrier, l’ancien poète de Dieu de l’Église, avait fondé un journal, Le Crédit, Enfantin y entra comme directeur politique. Le ton est modéré, républicain libéral, mais les questions financières et industrielles y sont plus étudiées que les questions politiques. On réclame l’impôt sur le revenu et l’intervention de l’État pour favoriser la reprise. Les bourgeois trouvent le journal socialiste, les ouvriers le trouvent trop bourgeois, note Arlès-Dufour. Le Crédit dura 21 mois et cessa de paraître en août 1850. Enfantin resté autoritaire, juge sévèrement le bilan de la Constituante et de la Législative : plus la dictature est menaçante, plus Enfantin se montre confiant. Le 2 décembre 1851 fut à ses yeux l’exécution d’un décret providentiel.

Suez et les derniers actes du saint-simonisme

L’affaire de Suez semblait enterrée avec le retrait des Anglais, mais Ferdinand de Lesseps renoue connaissance avec Enfantin et Arlès en 1854 : Saïd-Pacha l’appelle en Égypte et il obtient dès le 5 novembre le firman qui lui donne concession du canal. Cependant, en 1855 Lesseps rompt avec Enfantin et Arlès, estimant que la Compagnie universelle ne doit rien à la Société d’Études. Ainsi l’œuvre saint-simonienne échappe aux fils de Saint-Simon. Amer et déçu, Enfantin ne se donne pas le ridicule d’une protestation publique. Plus tard, il dira : « J’ai été un vieux fou de m’affliger... Il importe peu que le vieux Prosper Enfantin ait subi une déception ; il importe peu que ses enfants aient été trompés dans leur espoir, mais il importe que le canal soit percé et il le sera. Et c’est pourquoi je remercie Lesseps et le bénis ».

Entretemps Enfantin avait été nommé au conseil d’administration du PLM et délégué à Lyon (1852). Il fonde à Lyon plusieurs sociétés : Société des rails omnibus, Société d’éclairage au gaz et Compagnie générale des eaux (1853-1856). D’anciens saint-simoniens fondent le Crédit Mobilier, la Compagnie Maritime et la Compagnie immobilière. Leur influence est considérable : Michel Chevalier préparant le traité de libre-échange de 1860, Isaac et Emile Pereire écoutés de Napoléon III. On construisait non des systèmes mais des chemins de fer. Enfantin publie La Science de l’homme (1858) qui rassemble les idées de la doctrine et reprend un ouvrage de Saint-Simon portant le même titre. Cette offrande à Napoléon III fut jugé sévèrement par ses amis et déplut à l’église qui fut près de faire poursuivre l’ouvrage.

Conclusion

Le saint-simonisme commencé rue Monsigny s’achevait au conseil d’administration du PLM. Que restera-t-il d’un mouvement si profond ? disait Duveyrier à Lambert. Quelques livres, quelques manuscrits curieux pour servir à l’histoire de l’esprit humain au XIXe siècle. Est-ce là, mon cher ami, ce que nous avions rêvé ?

En 1860 est constituée une société de secours mutuels par Enfantin avec Arlès, Michel Chevalier, Emile et Isaac Pereire, Lambert, Fournel (inspecteur général des mines), Charles Duveyrier, Guéroult, L’habitant et Laurent. Parmi ses membres : Félicien David, Holstein, Paulin Talabot,...

Une dernière querelle oppose le Père à Chevalier et aux Pereire à propos d’un projet d’encyclopédie qui ne verra jamais le jour (1863).

Jusqu’au bout, Enfantin remue des projets, refusant de devenir un bourgeois repentant (ainsi il n’épousa jamais la mère de son fils naturel et reconnu, Arthur Enfantin). Devenu un personnage respecté, il meurt le 31 août 1864. Il y eut 4 ans plus tard l’inauguration de son buste au Père-Lachaise qui réunit une cinquantaine de saint-simoniens. Le saint-simonisme vécut ses derniers jours dans la vaste maison d’Arlès-Dufour à Oullins.

Sources

  • Sébastien Charlety, Histoire du Saint-Simonisme, Gonthier 1931
  • Philippe Nemo, Histoire des idées politiques aux temps modernes et contemporains, PUF 2002, p. 869-882


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