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Nicolas qui paie

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Le contrat social selon Nicolas qui paie

L'expression C'est Nicolas qui paie est un mème très actif sur X (anciennement Twitter) en France, utilisé pour partager le ras-le-bol fiscal des contribuables français devant l'excès de dépense publique. Nicolas est un trentenaire français, actif, contribuable, sur qui repose l'essentiel des prélèvements obligatoires en France. À chaque dépense publique absurde, à chaque évocation du mot « gratuité » alors que c'est le contribuable qui paie, des internautes répondent par un « C'est Nicolas qui paie ».

La ou les personnes actives derrière le compte du même nom sont anonymes. Le hashtag #JeSuisNicolas, pour dénoncer le gaspillage d'argent du contribuable est utilisé de manière organique par des dizaines de milliers de comptes. Le créateur du compte, interrogé par un journaliste de 20 Minutes, résume ainsi Nicolas : « Nicolas représente un travailleur actif à qui l’on ponctionne une grosse partie de ses revenus pour financer l’État. C’est un peu la bonne poire qui paie pour tous les autres. »

Le mème a attiré un large intérêt des médias, avec des articles dans Le Figaro, 20 Minutes, Capital, France Bleu ou Libération. Une presse généralement plus intéressée de savoir si ce serait un mème de droite ou de gauche que de s'intéresser aux raisons du succès national de Nicolas qui paie : la lassitude fiscale des contribuables pressurisés par une pression fiscale toujours croissante, sans « en avoir pour leur argent » car il finit toujours dans les mêmes poches (bénéficiaires d'aides sociales, retraités, fonctionnaires, etc.). Un mouvement de ras-le-bol sur lequel alerte l'économiste Erwann Tison, directeur des études de l'Institut Sapiens, dans Le Figaro : « Ce ras-le-bol, c’est un mouvement de fond. Ce sont les prémices d’une révolte. »

Un des mots d’ordre informel de cette lutte des classes entre payeurs et receveurs de l’argent du contribuable est : « Il faut baisser les retraites géantes des boomers et rendre aux actifs le fruit de leur travail. ».

Signe du succès de cette mobilisation, ces éléments de langage sont repris par le premier ministre François Bayrou le 27 août 2025 au JT de TF1. Alors qu'il s'apprête à remettre son destin politique de premier ministre entre les mains de l'Assemblée nationale pour un vote de confiance, il dit tout haut ses vérités sur l'insoutenable retraite par répartition en France et la dette que ses bénéficiaires, retraités actuels, lèguent à leurs enfants et petits enfants : il lâche le 27 août 2025 sur TFI : « les plus jeunes des français sont les premières victimes de la dette, pour le confort des boomers. On Ce sera dans les livres d'histoire »[1]. Aussi lucide soit l'affirmation, elle vient après des décennies de carrière politique à ne pas mener les réformes nécessaires, en particulier sur la retraite par capitalisation, et après un budget qui n'a pas remis en cause le niveau excessif des pensions actuelles au regard des cotisations versées.

Notes et références

Voir aussi

Lien externe


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