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Maxime Sbaihi

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Maxime Sbaihi
Économiste

Dates 1986-
Tendance Libéral classique
Nationalité France France
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Citation
Interwikis sur Maxime Sbaihi

Maxime Sbaihi, né le 25 mai 1986, est un économiste français, spécialiste en particulier des enjeux de retraite en France.

Biographie

Il est diplômé de l’ESCP Europe, de la City University de Londres et de l’université Paris-Dauphine. Il commence sa carrière comme économiste d'entreprise chez Oddo BHF à Paris puis chez Bloomberg à Londres.

Il a également été directeur général du think tank Génération Libre de 2018 à 2021, et a dirigé le cabinet de conseil international Brunswick.

De 2023 à 2024, il est directeur des études France à l'Institut Montaigne, avec qui il reste associé comme expert sur les sujets démographiques.

Depuis 2024, il est le directeur stratégique du Club Landoy. Il intervient parallèlement fréquemment dans les principaux titres de presse français sur ces sujets, par exemple dans Le Figaro, L'Express, etc. et est très actif sur le réseau social X (anciennement Twitter). Il est chroniqueur au journal L'Opinion.

Analyses

C'est un expert reconnu des sujets démographiques sur lesquels il apporte une perspective économique, par exemple les retraites ou la natalité.

Il est très critique des choix collectifs faits en faveur quasi exclusivement des retraités, comme l'indexation systématique des pensions, l'abattement de 10 % pour frais professionnels dont bénéficient des retraités[1], par nature sans activité professionnelle, ou l'absence de baisse, pourtant indispensable pour équilibrer la retraite par répartition, des pensions de retraite, qui aboutissent à ce que les retraités aient, en France, un meilleur niveau de vie que les actifs[2]. Au-delà du sujet de l'ajustement paramétrique du système de retraite par répartition, les libéraux poussent surtout pour un passage à un système de retraite par capitalisation, afin de sortir le système des mains de l’État, qui est par nature soumis aux objectifs électoralistes des politiciens.

Il alerte sur la baisse de la natalité en France, et sur ses causes financières : ce n'est pas tant le souhait d'avoir des enfants qui évolue, que la possibilité matérielle de le faire au vu des cotisations sociales françaises, dont la France détient le record mondial[3]. Rebouclant avec son analyse sur les retraites, il considère que le seul moyen de faire remonter la natalité française consiste à baisser les cotisations sociales, par une baisse des pensions de retraite, afin de permettre aux jeunes actifs d'avoir les moyens d'élever des enfants.

Notes et références

Publications

Voir aussi

Lien externe


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