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Modèle:Écologie:Lumière/2007

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Mars

Stanley Jevons

Le paradoxe de Jevons, baptisé du nom de son découvreur, William Stanley Jevons, énonce qu'à mesure que les améliorations technologiques augmentent l'efficacité avec laquelle une ressource est employée, la consommation totale de cette ressource peut augmenter au lieu de diminuer. En particulier, le paradoxe de Jevons implique que l'introduction de technologies plus efficaces en matière d'énergie peut, dans l'agrégat, augmenter la consommation totale de l'énergie.

Implications

Le paradoxe de Jevons est quelquefois invoqué comme raison pour ne pas améliorer l'efficacité d'utilisation des ressources ; toutefois, il s'agit d'un sophisme, puisque le raisonnement ne prend pas en compte les avantages que ces ressources peuvent générer pour d'autres consommateurs (c'est l'amélioration de l'efficacité des machines à vapeur qui a donné à beaucoup plus de gens la possibilité de voyager).



Avril

En économie, une externalité est l'effet qu'une transaction peut avoir sur une tierce partie qui n'est pas impliquée dans la transaction. Une externalité peut être positive, quand elle génère un bénéfice externe, ou négative quand elle génère un coût externe.

Sur liberaux.org



Mai

Droit animal

Dans les pays anglo-saxons le libéralisme/libertarisme et la question du droit animal ont tous les deux une place plus importante, et l’ont peut retrouver le même genre de polémique que dans la problématique de l’avortement, bien qu’une majorité importante se dégage pour dénier tout droit aux animaux. Ainsi selon une étude, à valeur non scientifique, faite à partir du forum usenet du parti libertarien états-unien, 67,5% des personnes qui se sont exprimées considèrent que les animaux n’ont aucun droit, 13,5% pensent le contraire, 11% n’ont pas d’avis clair sur la question et enfin 5,5 % considèrent que, bien qu’il soit possible que les animaux aient des droits, cette question ne pourra se poser qu’une fois que l’intégralité des droits humains seront globalement respectés. (Voir la page)



Juin

Dans Le Nouvel Ordre écologique, Luc Ferry rappelle les accointances de l'écologisme avec les idéologies d'extrême droite et d'extrême gauche : sauvegarde du Lebensraum de la Race Germanique, pétainisme du terroir, conservatisme frileux et ouvertement anti-progressiste (vs idée de destruction créatrice), ou nostalgie d'un Age d'Or mythique (« bon sauvage », vie authentique) auquel qu'il s'agirait de revenir, tous sont unis par un même sentiment de repli et de fermeture, qui se retrouve au niveau politique (société close), culturel (défense de l'exception culturelle française, par exemple) et économique (protectionnisme).

La décroissance, mêlant arguments de types utilitaristes (néo-malthusiens : impossibilité pratique de rester au niveau de consommation actuel) et idéologiques (la perversion morale de la société de consommation) est la dernière mode des écologistes.



Juillet

Solution libérale au problème écologique

Tout d'abord, disparition de l'ensemble du système actuel (Ministères de l'environnement, subventions, indemnisations) : quand les assurances tripleront les primes pour les constructions en zone inondable, ces constructions s’adapteront aux inondations ; quand le FIPOL ne limitera pas la responsabilité des assurances, il n’y aura pas de marées noires ; quand les primes d’assurance contre inondation seront tarifées aux prix de marché, les personnes concernées prendront leurs précautions, etc. (cf. dérivé climatique)

C'est donc aux assurances de jouer leur rôle de régulateurs dans la gestion des risques, et aux pollueurs d'indemniser les victimes des externalités qu'ils produisent, ce qui rendra certaines techniques rentables, d'autres moins. L'intérêt personnel des propriétaires et de ceux qui les assurent sera bien un meilleur guide que les fictions idéologiques et bureaucratiques actuelles. Le marché est l'unique moyen d'optimiser les choix et d'obtenir un équilibre parmi des exigences irrémédiablement incompatibles et des échelles de valeur inconciliables puisque se servir de quelque chose ou d'un endroit à un usage c'est sacrifier tous les autres usages possibles. En définitive, l'écologie est une question économico-juridique réglable sur des marchés et dans l'appréciation de juges qui déterminent les torts et les montants des indemnisations.



Août

King Hubbert, géologue américain, a prédit en 1956, qu'un gisement de pétrole passe par un développement important, par un pic puis par une phase inéluctable de baisse rapide de la production. Sa courbe est connue sous le nom de courbe de Hubbert et le sommet comme pic de Hubbert.

Les mouvements politiques interventionnistes et particulièrement le mouvement écologiste s'appuie sur ce pic de Hubbert pour nous faire croire que nous sommes à la veille d'une effroyable crise économique et politique.

Le pic de Hubbert avait été annoncé en 1970, puis en 1995. Par la suite, il fut repoussé en 2007. Il serait maintenant probable en 2010. L'épuisement total du pétrole est prévu en 2040.

Les écologistes nous prédisent un choc économique par augmentation brutale du prix du brut tout de suite après le pic de Hubbert. Or, la baisse de la production n'indique pas que l'offre soit insuffisante face à la demande.

L'hyperbole alarmiste n'est pas nouvelle. Elle a mené à bien des mesures dites de précaution. Toutefois, ici, comme dans d'autres domaines les outils des économistes sont oubliés comme le paradoxe de Jevons, le modèle de Hotelling ou l'approche de l'école autrichienne.



Septembre

Les libéraux sont opposés à des règlementations "anti-pollution" et estiment que la notion de « responsabilité collective » est dénuée de sens : on ne peut que parler de la responsabilité concrète d'individus concrets, à partir du moment où des droits de propriété concrets ont pu être définis. Toute personne ou tout groupe de personnes qui s'estime lésé par le pollueur peut faire valoir ses droits en justice. Les libéraux sont donc favorables à une approche judiciaire de la question, permettant de mieux définir les dommages, ainsi que leurs causes, et les responsabilités qui en découlent (pollueur-payeur). Une autre approche consiste à laisser pollueur et pollué négocier entre eux (théorème de Coase).

Dans le débat des ressources naturelles, et particulièrement de celui de la prétendue crise énergétique, les libéraux réfutent les hyperboles alarmistes des écologistes qui s'appuient sur le pic de Hubbert ou la théorie d'Olduvai. L'économie de marché n'est pas arrivée dans sa phase terminale car ses opposants ne tiennent pas compte du paradoxe de Jevons, du modèle de Hotelling et de l'approche de l'école autrichienne d'économie.



Octobre

On en est arrivé à un principe de précaution qui exige qu'on ne tienne compte des risques que de l'un des deux termes d'une alternative — celui que l'arbitraire politique aura désigné. Quand ce "principe"-là ne disait pas encore son nom, il avait entre autres conduit à rendre obligatoire l'emploi de l'amiante dans le bâtiment (origine : François Guillaumat, thèse, p.74.). Aujourd'hui, au nom de ce même principe, on désamiante à grands frais les bâtiments concernés, alors que leur "dangerosité", aux dires des géologues, est insignifiante.

Le principe de précaution contient une contradiction interne : on prétend éviter grâce à ce principe les risques incertains, mais le fait d’imposer ce principe comporte justement un risque incertain, celui d’empêcher l’émergence des solutions à certaines catastrophes qui auraient pu être évitées grâce à des innovations ou des découvertes rendues impossibles par l'application même du principe. Une multitude de découvertes (le feu, le Nouveau monde, la radiologie, les antibiotiques, etc.) auraient été impossibles si un "principe de précaution" avait existé aux époques respectives où elles sont apparues.

Le but est pour les hommes politiques d'échapper à leur responsabilité, de justifier le protectionnisme, de préférer l'ignorance et la pauvreté à la prise de risque, de mettre en avant le faux concept de "responsabilité collective" (responsabilité que l'humanité présente aurait vis à vis des générations futures) pour nier les droits individuels et accroître le rôle de l'Etat (garant de l'irresponsabilité institutionnelle).



Novembre

Dans les pays anglo-saxons le libéralisme/libertarisme et la question du droit animal ont tous les deux une place plus importante, et l’ont peut retrouver le même genre de polémique que dans la problématique de l’avortement, bien qu’une majorité importante se dégage pour dénier tout droit aux animaux. Ainsi selon une étude, à valeur non scientifique, faite à partir du forum usenet du parti libertarien états-unien, 67,5% des personnes qui se sont exprimées considèrent que les animaux n’ont aucun droit, 13,5% pensent le contraire, 11% n’ont pas d’avis clair sur la question et enfin 5,5 % considèrent que, bien qu’il soit possible que les animaux aient des droits, cette question ne pourra se poser qu’une fois que l’intégralité des droits humains seront globalement respectés. (Voir la page)



Décembre

King Hubbert, géologue américain, a prédit en 1956, qu'un gisement de pétrole passe par un développement important, par un pic puis par une phase inéluctable de baisse rapide de la production. Sa courbe est connue sous le nom de courbe de Hubbert et le sommet comme pic de Hubbert.

Les mouvements politiques interventionnistes et particulièrement le mouvement écologiste s'appuie sur ce pic de Hubbert pour nous faire croire que nous sommes à la veille d'une effroyable crise économique et politique.

Le pic de Hubbert avait été annoncé en 1970, puis en 1995. Par la suite, il fut repoussé en 2007. Il serait maintenant probable en 2010. L'épuisement total du pétrole est prévu en 2040.

Les écologistes nous prédisent un choc économique par augmentation brutale du prix du brut tout de suite après le pic de Hubbert. Or, la baisse de la production n'indique pas que l'offre soit insuffisante face à la demande.